Bilan breton 14-18
Mots-clés :
Bilan, Bretagne, St-Anne d'Auray, le sacrifice breton, pertes bretonnes,
Lire les articles :
Bilan mondial, français, belge 14-18. Tant de morts !
Monuments aux morts en France. "Maudite soit la guerre, et ses auteurs !".
Pertes humaines par régiment :
- 48 RI de Guingamp : 2718
- 74 RI de St Brieuc : 2590
- 70 RI de Vitré : 2255
- 41 RI de Rennes : 2623
- 47 RI de St Malo : 2520
- 64 RI de Ancenis : 2050
- 65 RI de Nantes : 2439
- 62 RI de Lorient : 1931
- 116 RI de Vannes : 1927
- 19 RI de Brest : 2524
- 118 RI de Quimper : 2587
- 73 RIT de Guingamp : 790
- 74 RIT de St Brieuc : 688
- 76 RIT de Vitré : 691
Source :
http://www.memorial-genweb.org/
137.000 bretons morts de Bretagne
Population de la Bretagne en 1911.
Il faut ajouter au chiffre de 2.601.800 du recensement de 1911 du tableau ci-dessus, la population de la Loire-Inférieure qui était de 669.920 habitants.
Soit un total de 3.271.200 habitants.
% de morts (137.000) par rapport à la population (3.271.200) = 4.19
Le département qui a payé le plus lourd tribut à la Première Guerre mondiale est la Lozère : 6 239 natifs du département sont tombés, soit 5,08% de la population de 1911. Suivent la Mayenne (4,48%), la Vendée (4,37%) puis les Côtes-d’Armor (4,26%), premier département de Bretagne.
Autres sources d'information
592.916 Bretons seront mobilisés pendant les 5 années de guerre.
Plus d'un Breton mobilisé sur cinq, 23 % contre 17 % pour l'ensemble de la France n'est pas revenu du front.
51 fusillés "pour l'exemple" bretons n'ont toujours pas de réhabilitation à ce jour.
% de morts (137.000) par rapport à la population mobilisée (592.916) = 23,10
- Finistère : 23 %
- Côtes-du-Nord : 24 %
- Morbihan : 20 %
- Ille et villaine : 21 %
- Loire-Inférieure : 16%
Pertes bretonnes (Le sacrifice breton) publiées par la Dépêche de Brest et de l'Ouest le 31 décembre 1935 :
- Finistère : 30.166, estimation d'avril 1933
- Côtes-du-Nord : 23.989, estimation juin 1933
- Morbihan : 21.8581, estimation d'octobre 1919
- Ille et villaine : 25.877, estimation avril 1934
- Loire Inférieure : 25.000 environ, estimation de 1923
Soit un total de 137.000 morts
Lire les documents :
http://breizatao.com/2014/08/22/14-18-200-000-soldats-bretons-morts-par-la-france/
240.000 bretons morts en France
Cette estimation crée polémique.
De tout temps les bretons se sont expatriés pour gagner leur vie (soi-même).
De nombreux bretons issu de la diaspora du 19e et début 20e siècle explique la présence de nombreux bretons dans les régiments Normands, d'Anjou, de Vendée ou de Dordogne. On trouvera plus tard dès 1917 des Bretons dans les régiments américains venus prêtés main forte aux alliés.
Alors 240.000, estimation surévaluée ?
Les Invalides
Plaque commémorative des anciens combattants aux Invalides
St-Anne-d'Auray
C’est en 1623-1624 que Yves Nicolazic, à Keranna, reçoit plusieurs manifestations d’une dame pleine de majesté qui demande la reconstruction d’un sanctuaire, au champ du Bocenno. On y découvre, lors de la fouille, une antique statue de bois défigurée…
Une chapelle-cabane provisoire est élevée et une première messe célébrée en 1625. Etait-ce le lieu d’un ancien culte à la mère de Marie ou d’un culte antique à la déesse mère Ana ? On n’en a aucune preuve.
La basilique actuelle remonte au siècle dernier. L’implantation d’un vaste monument élevé à la mémoire des 240 000 Bretons victimes de la guerre de 1914-1918 a contribué à donner à ce lieu un caractère « régional ».
Mémorial aux victimes de la 1ère guerre mondiale
Plaque commémorative se situant au Mémorial de St-Anne-d'Auray
Lire le document :
Extrait de L'Ouest-Eclair du 24 Juillet 1932