Troisième bataille d'Ypres : du 31 juillet au 10 novembre 1917, aussi appelée bataille de Passchendaele.
Mots-clés :
Passchendaele, Belgique, Ypres, canadiens, Languemark, Canada,
Lire les articles :
Guerre des gaz, du chlore via le phosgène à l'ypérite (gaz moutarde)
Le martyre d'Ypres
Quatrième bataille d'Ypres : du 9 avril au 29 avril 1918, la Lys.
Passchendaele (Octobre-Novembre 1917) est une des batailles les plus meurtrières de la Grande Guerre.
La Troisième Bataille d’Ypres (31 juillet-10 novembre 1917)
Pendant cette bataille, des troupes françaises ont également été mobilisées.
- Première phase (31 juillet-28 août) : Britanniques
- Bataille de Pilkem (31 juillet-2 août)
- Bataille de Langemark (16-18 août)
- Deuxième phase (20 sept-12 oct) : ANZACS
- Bataille de la ‘Chaussée de Menin’ (20 - 25 sept)
- Bataille du Bois de Polygone (26 sept-3 oct)
- Bataille de Broodseinde (4 oct)
- Bataille de Poelkapelle (9 oct)
- Première Bataille de Passendale (12 oct)
- Troisième phase (26 oct-10 nov)
- Deuxième Bataille de Passendale (26 oct-10 nov) : Canadiens
Pertes humaines :
- Françaises, 8.500 morts.
- Britanniques et Canadiennes, 310.000 morts.
- Allemandes, 260.000 morts.
L'aviateur Guynemer y trouva la mort le 11 septembre 1917. Il avait 22 ans.
Voir le message sur Guynemer :
http://87dit.canalblog.com/Guynemer
Canadiens dans l'enfer de Passchendaele en 1917
Artilleurs dans la boue, Passchendaele (Canadian Gunners in the Mud, Passchendaele)
Peinture par Lieutenant Alfred Theodore Joseph Bastien
Les terribles bombardements et la pluie incessante transformèrent le champ de bataille de Passchendaele en une mer de boue. Ici, un groupe d'artilleurs tente péniblement de désembourber un chariot.
François Flameng :
Entre Ypres et ixhaete, 31 juillet 1917
Voir le document :
Bataille de Langemark, 16-18 août 1917
La troisième bataille d'Ypres qui a commencé le 31 juillet 1917 a dû être interrompu le deuxième jour à cause de la boue et de la pluie. La bataille recommence le 16 août en direction de la ligne Geluveld - Langemark. La 5ème armée britannique du général sir Hubert Gough progresse lentement à cause de la farouche résistance des défenseurs allemands. L'offensive prend fin le 18 août 1917 : les Britanniques ont atteint Langemark et les Français le lieu-dit Drie Grachten. Les soldats britanniques démoralisés ne progressent plus.
Eglise de nos jours
Bataille de Passendale, 31 juillet-10 novembre 1917
Après les succès de l’offensive contre Messines, le chef de la force expéditionnaire britannique (BEF), le général Haig, décide de forcer une percée dans le secteur d’Ypres, et ensuite de continuer l’offensive en direction du port de Bruges afin de neutraliser la menace sous-marine, qui menace gravement l’économie britannique. Le premier objectif est de s’emparer de la crête entre Westrozebeke et Broodseinde et ce avant l’arrivée de l’hiver. Malgré les averses de pluie, la date du jour J est maintenue.
L’offensive commence le 31 juillet 1917 dans un épais brouillard. Au nord d’Ypres, l’armée française arrive à traverser l’Yser et s’empare successivement de Steenstrate et de Bikschote. Au centre, les Anglais enfoncent les lignes allemandes de 3 km et s’emparent de villages fortifiés comme Saint Julien. La progression en direction de la route Menin-Ypres est bloquée par les fortes pluies. Ce temps de répit permet aux Allemands de se réorganiser.
La seconde offensive est lancée le 16 août 1917 contre la ligne Geluveld-Langemarck. Les Français atteignent le lieu-dit Drie Grachten, tandis que les Britanniques s’emparent de Langemarck. Les soldats britanniques démoralisés ne progressent plus.
La troisième offensive débute le 20 septembre en direction du village de Geluveld, au sud d’Ypres. Les Britanniques et les ANZAC progressent mètre par mètre ; ils subissent une contre-attaque au gaz. Le polygone et Zonnebeke sont conquis, mais Geluveld reste aux mains des Allemands.
La dernière offensive débutant le 6 novembre est lancée par le Corps canadien de Currie. L’objectif, le village de Passendale, est atteint en deux heures au prix de lourdes pertes. La bataille de Passchendaele permet d’avancer de 8 km dans les lignes allemandes et de soulager la pression sur l’armée française. Mais toujours au prix de lourdes pertes : 8.500 Français, 4.000 Canadiens, 250.000 Britanniques et 260.000 Allemands morts, blessés et disparus.
Voir l'article sur la chronologie des batailles d'Ypres :
http://87dit.canalblog.com/archives/2012/11/12/25281720.html
(Le major Talbot Mercer Papineau, tué au combat, 30.10.17)
D’autres s’arrêteraient et parlementeraient, mais pas toi,
Ceint de lauriers immortels. Suffisait que la force
Ose dresser un front de bronze contre cette France
Qui, de son âme intrépide, avait nourri le monde
De génie, de beauté, de charme et de courtoisie.
Tu entendis son appel et répondis : « Me voici ! »
Parmi les tout premiers — Troupe immortelle !
Vivement, de ton regard invincible, tu saisis la vérité,
Et vis, dans un éclair, la menace pesant sur la paix,
L’honneur, et la joie, et tiras ton épée.
Oh, Bretagne ! Trébuchant sur la voie du Destin,
Tâtonnant en ces temps d’obscurité, d’appréhension et de doute;
Titubant sous le poids de l’Empire, maintenant
Exposée aux serpents lovés de l’agitation —
Chacun d’eux, le cou rentré, prêt à frapper —
Incertaine que la Liberté, en ces temps, soit en sécurité
Dans un monde armé pour ravager et détruire —
Arrête-toi, réfléchis, et sois courageuse, passe à l’attaque !
Ceux-là, les descendants de ceux qui provoquèrent notre rage,
Ont défilé côte à côte avec les fils dont la loyauté
S’était effritée en torrents limpides au cours du millénaire.
Ta clémence — chaleureuse, aussi résistante que le Soleil —
A conquis la tension rebelle et engendré un amour
Qui ne s’est pas éteint devant la mort.
L’épée, qui jadis
Fut élevée contre toi, s’est butée aux tiennes —
Vierges tout comme la lame forgée pour l’usage —
Et ce nom qui t’a vexée luit au sein des étoiles,
Brillant au milieu des galaxies de la Chevalerie.
Voir les liens :
http://www.museedelaguerre.ca/premiereguerremondiale/passchendaele/