Archéologie de la Grande Guerre
Mots-clés :
archéologie, graffitis, François Flameng, Carspach, fouilles,
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Regard archéologique sur les villages détruits
Les documents proviennent de la revue Archéologia N°548 de Novembre 2016
Un soldat de corvée de soupe dans la tranchée.
Notre-Dame de Lorette, 28 juin 1915.
Aquarelle de François Flameng.
Fouille en cours de la nécropole déplacée à Boult-sur-Suippe.
Archéologie, site de Carspach (Haut-Rhin)
Tronçon de galerie avec des caillebotis en bois
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Bouteille britannique ayant contenu une limonade au gingembre, utilisée lors de la bataille d’Arras de 1917 pendant la Première Guerre Mondiale et découverte en 2002 à Saint-Laurent-Blangy, (Pas-de-Calais). Le blason précise que la marque, Idris, est fournisseur officiel de la couronne.
Cendrier réalisé à partir d’une pièce d’obus et de balles de fusil découvert à Marquion (Pas-de-Calais) sur le canal Seine-Nord Europe en 2009.
Cet objet britannique d’artisanat de tranchée (1917 ou 1918) porte la mention « Souvenir from France »
Emblème publicitaire de vélo de la marque "Diamant". Ce vélo est fabriqué dans l'usine de Chemnitz (Allemagne) par les frères Nevoigt depuis 1885. Découvert en surface d'une fosse allemande datant de la Grande Guerre à Saint-Etienne-sur-Suippe (Marne), 2014.
Montre à gousset retrouvée lors de la fouille d'un cimetière provisoire français de la Grande Guerre à Soupir (Aisne), 2004.
Elle appartenait à un sous-lieutenant décédé en 1915 dont le corps a été exhumé en 1919 et rendu à la famille. Cependant cette montre était restée au fond de la fosse sépulcrale. Les inventaires d'objets personnels de combattants mentionnent fréquemment la présence de montres, par ailleurs indispensables aux sous-officiers dans le cadre de la coordination des assauts, définis à des heures fixes par l'état-major.
Plaque d'identité d'un soldat français de la Grande Guerre, blessé au "Moulin de Laffaux" (Bataille du Chemin des Dames) et décédé le 14 septembre 1918 des suites de ses blessures . Cette découverte en 2004 à Laffaux (Aisne), est associée à des effets militaires (sangles en cuir, boutons, casque, chargeurs de mitrailleuse). Il est probable que ce soldat fut soulagé de son équipement avant son évacuation vers un centre de soins.
Dominos typiques de la fabrication artisanale de l'époque, dont une importante manufacture traditionnelle était située à Méru dans l'Oise. Découverts dans les structures 87 et 88 datant de la Grande Guerre à Vénizel (Aisne), 2009.
Ils sont constitués d'une plaque d'os jointe par un fil de laiton central à une plaque de bois. Si la découpe de l'os et du bois se faisait à la machine, les irrégularités dans le marquage des trous symbolisant les chiffres indiquent un travail manuel.
"Queue de cochon", piquet en fer torsadé utilisé pour le montage des réseaux de fils de fer barbelés, provenant du secteur du Chemin des Dames près de Laffaux (Aisne), 2004.
Cet objet est emblématique de l'aménagement défensif du no-man's-land durant la Grande Guerre.
Arme blanche communément appelée "poing américain" en alliage d'aluminium ou ferreux. Ce type d'arme, destiné au combat au corps à corps n'était pas en dotation dans l'armée canadienne. Son usage semble avoir été influencé par celui qu'en faisait déjà l'armée américaine pendant la Grande Guerre. Cette arme reste néanmoins plutôt rare lors des combats de Normandie. Découvert dans une fosse dépotoir près du camp de prisonniers allemands à Fleury-sur-Orne (Calvados).
Ce camp fut rétrocédé par les Britanniques à la France en 1945, il restera en activité jusqu'en 1947 .
Tasse en porcelaine à motif patriotique. Blason constitué d'une couronne de laurier, d'une ancre de marine, du drapeau national allemand à gauche et celui de l'armée impériale à droite. Inscription "Kriegs Jahr 1914" (Année de guerre 1914). Pas de marque de fabricant. Découverte dans une latrine d'un terrain d'aviation allemand datant de la Grande Guerre à Warmeriville (Marne), 2013.
Chaussure militaire découverte sur le site du cimetière allemand de la Grande Guerre de Boult-sur-Suippe, Marne (2016). Contrairement au règlement allemand qui préconise la récupération des effets militaires, les défunts morts au combat portent encore leurs uniformes (vareuse, pantalon, sous-vêtements et bottes) et leur équipement (casque, ceinturon et cartouchières, masques à gaz...).
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http://www.images-archeologie.fr/Accueil/p-1-accueil.htm
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