Le crime d'Henriette Caillaux, 16 mars 1914

23 juillet 2016

Mots-clés :

Henriette Caillaux, Gaston Calmette, impôt sur le revenu, la prison Saint-Lazare, le crime d'Henriette Caillaux, Joseph Caillaux,

Gaston Calmette, la victime, directeur du Figaro assassiné dans son bureau

Henriette Caillaux, l'assassin.

Le contexte politique

Joseph Caillaux, radical, est ministre des finances pour la quatrième fois. En avril-mai 1914, de nouvelles élections législatives sont programmées. Joseph Caillaux peut prétendre au poste de président du conseil. Pendant la campagne, il travaille avec les socialistes autour de l'abrogation de la loi des trois ans et de l'adoption de l'impôt sur le revenu. Il devient la cible de la droite nationaliste et du Figaro dirigé par Gaston Calmette. Il publie le 13 mars 1914, une lettre privée datée du 5 juillet 1901 signée "Ton Jo" (Ton Joseph), que Caillaux a adressée à Berthe Gueydan, alors sa maîtresse avant de devenir sa première femme. Dans cettre lettre , Caillaux se vantait d'avoir la veille, à la Chambre "écrasé l'impot sur le revenu en ayant l'air de le défendre".

Craignant d'autres révélations intimes, Henriette Caillaux, seconde femme de Joseph Caillaux, prend l'initiative, le 16 mars 1914, d'abattre, dans son bureau , le direxteur du Figaro de six balles de revolver, contraignant son mari à la démission.

Le mobile du crime

Le Figaro, 13 mars 1914

Le procès, 20 juillet 1914

Madame Henriette Caillaux

Monsieur Gaston Calmette

La presse

Associé à l'impôt sur le revenu, Caillaux suscite des haines terribles qui se traduisent par la publication de lettres intimes prouvant sa complicité. Le Figaro publiera 110 articles de décembre 1913 à mars 1914.

Le 16 mars 1914, sa femme Henriette, assassine le directeur du Figaro, Gaston Calmette. Elle sera acquittée le 28 juillet 1914.