La bataille du Linge, juillet-octobre 1915 : tombeau des chasseurs alpins

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Le Linge, Vosges, Hartmannswillerkopf, Vieil-Armand, chasseurs alpins, diables bleus, Linge,

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Le Vieil Armand, Hartmannswillerkopf, 1915

L'Armée des Vosges du général Dubail, 1914

Cartes postales du Vieil-Armand

La bataille de Steinbach, 1915

La prise du Sudelkopf, janvier 1915

 

 

L'année 1915 voit de terribles et inutiles combats sur les sommets vosgiens, à la Tête des-Faux, au Linge et au Hartmannswillerkopf (Vieil-Armand). Puis le front connaît un calme relatif. 

Sur le territoire de Hohrod se situent trois hauteurs pour la conquête desquelles la guerre va sacrifier plus de 20 000 hommes lors des combats de l’année 1915 : l’état-major Français décide la prise de Munster... et préalablement celle des sommets dominant le cirque au fond duquel est blottie la ville. Sommets que les Allemands ont fortifiés par un réseau de tranchées bétonnées, fortins et abris. Des attaques successives dévoreuses de vie vont se produire d’avril à octobre 1915. Il faut prendre avant tout les hauteurs nord : le Lingekopf, le Schratezmaennele et le Barrenkopf de Munster.

Mais les allemands ne s’en laissent pas compter. La Landwehr Bavaroise est présente. Un canon Krupp est utilisé. Il bombarde d’ailleurs l’état major français à l’Altenberg près de la Schlucht le 7 août. Du côté français se sont les chasseurs, les fameux « diables bleus » qui sont présents et notamment la 47ème DI et la 129ème DI. La prise des crêtes se fait au prix de sacrifices humains importants (9600 hommes en 36 jours) mais le général Joffre veut un succès décisif.
Le 31 août 1915, une terrible contre offensive allemande est déclenchée utilisant lance-flamme, gaz de combat et aviation qui aboutit le 9 septembre au décrochement des français.

Début octobre une dernière offensive allemande rétablit en 15 jours le front tel qu’il se présentait avant l’offensive française.

 

 Le Linge, l'une des grandes batailles de la Grande Guerre.

 

Le Miroir

 

Le Miroir, 3 septembre 1915

 

 Le Miroir, 13 février 1916

 Le Miroir, 1er juillet 1917

Voir le lien :

http://www.association14-18.org/2023/02/01/le-linge-oct-2022/

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[katell]

Ernest Botrel fut incorporé dans les chasseurs alpins mais il survécut car il fut le témoin du mariage de son frère Théodore avec Marie Lucie Elisabeth Scheiber le 5 août 1919 à Colmar .