Julien Le Blant, dessinateur, 1851 - 1936 - Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT

7 juillet 2019

Julien Le Blant, dessinateur, 1851 - 1936

Mots-clés :

Julien Le Blant, gare de l'Est, poilus, soldats, général Gouraud, Lectures pour Tous,

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Julien Le Blant est un peintre d’histoire militaire reconnu et médaillé pour ses œuvres traitant des guerres de Vendée, les chouanneries. « Quand la guerre de 14 éclate, vétéran de la guerre de 70, à 63 ans il veut repartir mais se heurte au refus de l’État-major. Il obtient l’autorisation de se rendre auprès des soldats et il participe à la 8 ème mission d’artistes aux armées, en septembre 1917 », explique Nathalie Lebrun. L’État-major lui donne alors l’autorisation d’aller au cantonnement et à la gare de l’Est.

Sa carrière prend alors un nouveau tournant : il devient le peintre des Poilus auxquels il voue respect et admiration. « Il a peint le quotidien des soldats sans glorification. Il s’est intéressé aux hommes plus qu’aux soldats », analyse Nathalie Lebrun.

Dans une lettre adressée à François Guiguet le 14 décembre 1914, il écrit : “J’admire beaucoup la jeune génération, elle a la foi, que nous n’avions pas en 70. Elle a confiance dans la tête de ses généraux, dans la sienne et dans ses muscles.”

C’est pour cela que Le Blant s’adresse d’avantage à l’humanité des soldats qu’il n’a envie d’en faire des héros ; car la réalité est bien là… La production de Julien Le Blant décrit le tourment intérieur de ces hommes. C’est un témoignage poignant qui interpelle lorsque l’on s’intéresse à la guerre 14-18.

https://www.ledauphine.com/isere-nord/2014/08/18/julien-le-blant-peintre-de-la-memoire-des-poilus-wbai

http://www.leblant.com/

Des groupes de soldats résolus continuent à entourer le drapeau ...

Le général Gouraud, 1919

Henri Pagny, camionneur, 1919

Spahi, 1919

Scènes à la gare de l'Est

Le peintre Julien Le Blant a 63 ans lors de la déclaration de guerre.

C’est à Paris dans le quartier de la gare de l’Est en pleine effervescence qu’il dessine de quelques coups de crayons ces poilus discutant, jouant, marchandant et faisant la queue à la cantine installée dans les locaux de la gare.