Les journées nationales à Montbéliard
Mots-clés :
Montbéliard, journée du 75, journée du poilu, journée serbe, journée des éprouvés, journée des orphelins, journée des tuberculeux, journée belge, journée de l'armée d'Afrique,
Lire les articles :
La journée du Poilu
Journées Nationales des Orphelins
La Journée du Pas-de-Calais, 1916
Les insignes commémoratifs, créés tout spécialement pour cette journée patriotique étaient de trois sortes :
- petit drapeau aux couleurs nationales et portant comme vignette le portrait du canon français,
- médaille argentée à l’effigie du même canon,
- médailles dorées.
Tous les insignes portaient la mention « Journée du 75/1914-1915 » et le monogramme T. C. F. initiales du Touring-Club de France qui a créé la fête sous le haut patronage du Président de la République.
Affiche de Poulbot
Journée du Poilu. Adolphe Willette, 1915
Les Journées du Poilu sont marquées par des tombolas, bals, quêtes, donations diverses (vins, vêtements), dont les bénéfices vont aux poilus sur le front.
Le Parlement est à l’origine de cette manifestation. Les journées du 25 au 26 décembre 1915 veulent envoyer dans les tranchées de quoi fêter Noël.
Affiche de Abel Faivre
Affiche de Lucien Levy-Dhurmer
Affiche de Charles Fouqueray
Aide aux réfugiés belges. Première journée de solidarité.
Affiche sollicitant les habitants d'Elbeuf
Le Secours national, créé en 1914 suite à un appel lancé par L’Homme enchaîné (ex-L’Homme libre fondé en 1913 par G. Clémenceau) afin de recueillir des vêtements chauds pour les soldats des tranchées, était un organisme chargé d’apporter de l’aide aux militaires, à leurs familles ainsi qu’aux populations civiles victimes de la guerre, en épaulant les services sociaux.
Affiche d'Albert Roll
Affiche de Luc-Olivier Merson
Le Comité départemental de secours aux éprouvés de la guerre fut fondé en 1915 dans les départements, sous les auspices de l’Union sacrée. Il était présidé par le Préfet qui réunissait autour de lui des Sénateurs et députés, des membres du bureau du Conseil général, des conseillers généraux et d’arrondissement des « régions envahies ».
Les comités bénéficiaient de fonds de l’Etat (Ministère de la guerre) et du département, mais ils étaient aussi autorisés à faire appel à la générosité du public. Ils constituaient des stocks de vêtements et objets de première nécessité pour les populations sinistrées.
Affiche de Charles Fouqueray
Affiche de Bernard Naudin
Avec la mort de plus d'un million de soldats français, la Première Guerre mondiale plonge près de 600.000 veuves de guerre et 986.000 orphelins dans la plus grande détresse physique et morale.
Les conditions difficiles dans lesquelles vivent nombre de veuves de poilus, qui ne peuvent plus subvenir correctement à l'éducation de leurs enfants, incitent l'État à prendre des mesures pour leur assurer les ressources nécessaires.
Voir le lien :