Gaston Broquet, sculpteur de monuments aux morts
Mots-clés :
Gaston Broquet, Châlons en Champagne, Samogneux, Val de Grâce, la Ligne Maginot, André Maginot, Fleury-devant-Douaumont, monuments aux morts, Albert Lebrun, fort de Souville, La Harazée, Argonne, sculpteur,
Lire les articles sur les sculpteurs :
René Quillivic
Albert Bartholomé
Maxime Réal del Sartre
Gaston Broquet (1880-1947) est un sculpteur français. Il passe son enfance à Void où ses parents tiennent une boucherie. En 1901, il est reçu au concours de l'école des arts décoratifs de Paris dans la section modelage. À Paris, il est l'élève des sculpteurs Jean-Antoine Injalbert et Gabriel-Jules Thomas.
Il expose au Salon des Artistes français en 1912 et obtient une médaille et une bourse de voyage.
Il est également récompensé par la Société des Artistes français au salon de 1920 d'une médaille d'argent dans la section Sculpture et gravure en médailles et pierres fines.
Durant la Première Guerre mondiale, il est soldat puis brancardier sur le front et blessé en 1915 à La Harazée en Argonne. Dans cette expérience des tranchées, il trouvera l'inspiration pour ses monuments aux morts qui le rendirent célèbre.
Il collabore aussi avec la maison de faïence de Quimper Henriot.
Ses œuvres :
Monument aux morts de Châlons-en-Champagne (51000)
La Dernière Relève ou Vers le sacrifice
Groupe de poilus en mouvement appelé "La dernière Relève"
Sculpture en bronze
En 1923, une somme de 120 000 francs a été affectée à l'érection du monument et un jury a été constitué pour choisir entre plusieurs maquettes.
Le 13 octobre 1926, le maire de Châlons, Marc MILLET, procédait à à la réception définitive des travaux d'exécution du monument érigé place Saint-Etienne et réalisé par Gaston BROQUET, statuaire parisien, à qui fut versée la somme de 30 000 francs prévue au marché adopté par le Conseil municipal le 11 juillet 1924.
Inauguration, le 24 0ctobre 1926
DANS LES BOUES DE LA SOMME.
À la mémoire de mes camarades tombés
HOMMAGE DE RECONNAISSANCE AUX MORTS
DU SERVICE DE SANTÉ MILITAIRE TOMBÉS AU CHAMP D'HONNEUR
Inauguration du monument élevé à la gloire des médecins du Val de Grâce morts au champ d'honneur
[photographie de presse] / Agence Meurisse, Source : BnF - Gallica
Poilu avec masque à gaz, "L'alerte aux gaz"
Bronze réalisé par la Fonderie Coopérative des Artistes à Paris (Seine) et érigé en 1933 grâce à Mrs Gray de Boston bienfaitrice de Samogneux et à M. Henri Fremont écrivain auteur du "Père Barnabé".
Monument aux morts d'Etain (55400)
Victoire ailée : Ange à la palme, pierre calcaire
Soldat mort, bronze
Inauguré le 12 septembre 1926 en présence de Raymond Poincaré et André Maginot, sénateurs de la Meuse et membres du gouvernement.
Monument aux morts Raon-l'Étape (88110)
"La Patrouille"
Sculpture : trois soldats en bronze
Dressé là où lui fut remis la médaille militaire, le monument évoque le caporal André Maginot blessé et soutenu par le soldat François-Joseph Jolas qui lui sauva la vie pendant la bataille de Verdun.
Le groupe de soldats, un bronze de Gaston Bocquet, est adossé à une muraille (symbole des forts de Verdun) devant laquelle se dresse un bouclier, symbole de la ligne fortifiée qui jalonne les frontières de l'est, dont le financement fut obtenu par le ministre de la guerre André Maginot (construite dans les années trente par son successeur Paul Painlevé) et qui porte son nom : la Ligne Maginot.
Groupe de trois soldats en bronze dossé à une muraille de pierre
(symbole des forts de Verdun)
devant laquelle se dresse un bouclier.
L'Ouest-Eclair, 19 août 1935
Le Petit Journal, 19 août 1935
Voir l'article sur le fort de Souville :
En construction
Entrée du Fort
Voir le lien :