Notre Joffre, texte d'Emile Hinzelin
Mots-clés :
Joffre, Emile Hinzelin,
Lire les articles :
Joffre intime
Notre Joffre
Ceux de la Marne, 1914
Les mots historiques du pays de France
En ce portrait de Joffre tracé par Galliéni, comment ne pas souligner certains traits essentiels : esprit de méthode, énergie opiniâtre, hautes qualités d'organisation, intelligence capable d'éviter la confusion et l'encombrement en des endroits où tout est à créer, préoccupation continue d'épargner la vie des hommes, fermeté à toute épreuve, en un mot : coeur généreux et nerfs solides !
La victoire de la Marne a été remportée grâce à la réunion de trois qualités souveraines dans un chef : le sang-froid, la clairvoyance, la volonté.
On s'est battu dans les champs où si souvent le sang français a coulé : de Château-Thierry à Fère-Champenoise, de Champaubert à Verdun, de Meaux à Montmirail. Nos jeunes soldats furent des « Marie-Louise» victorieux.
Ils replaçaient la France à son vrai rang : nation libératrice en tête des peuples libres.
Du fond de la Lorraine délivrée, c'est-à-dire de Sarrelouis, la vieille ville essentiellement française, la cité de Louis XIV sur la Sarre, Urbs Ludovici ad Sarram, sort un cri : « Gloire à toi, Joffre ! ».
C'est le cri du maréchal Ney que Napoléon appelait le brave des braves, le héros des guerres de l'Empire, fils d'un tonnelier comme le vainqueur de la Marne.
Émile HINZELIN.
Voir les documents :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6512015r?rk=21459;2
Le buste mutilé du maréchal Joffre
L’oeuvre du sculpteur Auguste Maillard est placée dans la cour d’honneur du 5 ème RG.
La cérémonie est présidée par le général Belhague, inspecteur général du Génie, en présence du général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, de la maréchale Joffre et d’Alexandre Millerand, ancien président de la République.