Permissionnaires dans la Grande Guerre
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gare de l'Est, Maximilien Luce, permissionnaires,
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Permissionnaires, gare de l'Est, 1916
Ce tableau présente une peinture historique vivante, riche en couleurs et en émotions, se déroulant dans ce qui semble être une place urbaine animée, possiblement dans une ville européenne en période de bouleversements ou d'agitation. Au premier plan, un groupe de personnes trouve refuge sous l'abri de hautes colonnes.
Ces figures, principalement des hommes, sont dans divers états de détresse ; plusieurs sont allongés sur le sol pavé de gros galets, tandis que d'autres sont assis ou blottis, leurs visages marqués par l'épuisement et le désespoir. Leurs vêtements, sombres et usés, suggèrent qu'ils pourraient être des civils pris dans une situation critique.
L'atmosphère de la scène est lourde, évoquant un moment de conflit significatif—peut-être en temps de guerre ou lors d'une révolte. Un homme en particulier, positionné au centre et vêtu distinctivement avec un turban, se démarque des tons sobres portés par les autres. Sa présence peut indiquer un rôle de leadership ou un élément étranger exotique, ajoutant une couche de mystère et de profondeur narrative à la composition.
Au-delà des colonnes, la vie semble continuer avec plus de normalité. L'arrière-plan est baigné de lumière et présente l'architecture animée de grands bâtiments ornés de balcons et de fenêtres inondées de lumière chaude, en contraste frappant avec les tons sombres du premier plan. Les gens à l'arrière-plan semblent occupés, traversant la place ensoleillée, peut-être inconscients de la détresse de ceux dans l'ombre des colonnes.
Cette juxtaposition dans la peinture évoque une déclaration puissante sur les divisions sociétales ou la coexistence de différentes réalités au sein du même espace urbain. L'artiste a habilement utilisé la lumière et l'ombre, la couleur et la composition pour tisser une histoire complexe d'endurance humaine et de contrastes sociaux, invitant les spectateurs à réfléchir sur les luttes et la résilience évidentes dans la scène.
La Gare de l’Est sous la neige, Maximilien Luce, 1917.
Musée de l'Hôtel-Dieu, Mantes-la-Jolie.
Devant la majestueuse façade de la gare, on distingue les silhouettes des soldats revenant du front, leurs manteaux bleus se fondant dans l’atmosphère glaciale de l'hiver 1917.
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Poilus, gare de l'Est, 1917
Quand la première guerre mondiale éclata, Maximilien Luce choisit de peindre l’histoire contemporaine, vue du côté des soldats et des sans-grades.
Il pouvait observer le départ des combattants ainsi que le retour des permissionnaires et des blessés dans les gares parisiennes. Les tableaux de cette période prouvent que l’artiste n’avait rien perdu de sa précision.
Le coloriste vit les uniformes des poilus passer du bleu au kaki. Il nota aussi la résignation des familles, et les attitudes des soldats épuisés. Affalés à l’ombre du portique de la gare, ils étaient réunis en groupes sombres et compacts, indifférents à la lumière triomphale qui baignait le Paris d’Haussmann.
Voir le lien :
https://www.wikiart.org/fr/maximilien-luce
Le guide du permissionnaire
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