Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
Visiteurs
Ce mois ci 845
Depuis la création 2 144 929
Archives
Newsletter
26 novembre 2012

La presse, carnets de guerre

Mots-clés :

Paul Cocho, Amand Fontaine, écrivains au front.

Paul Cocho, soldat du 74 RIT

En août 1914, Paul Cocho est incorporé dans le 74e régiment d’infanterie territoriale, avec le grade de caporal, acquis dans la réserve, et dès le 29 août, il est promu au grade de sergent. Ce régiment breton est rapidement soumis à l’épreuve du feu : après quelques semaines d’entraînement, il occupe à la mi-octobre des positions en Flandre et participe à de violents combats à la fin du mois. De ces premières expériences, Paul Cocho tire les réflexions suivantes le 10 novembre 1914 :

« Je n’imaginais pas la guerre de cette façon… j’ai vu dans notre régiment tant d’incohérence et si peu de véritable direction.

 Paul cocho liv

Lire la préface de Fabienne BOCK :

Paul Cocho préface

Lire l'article de Yann Lagadec dans les Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest.


Réinvestir l’expérience de guerre :

Les Carnets du lieutenant Cocho (1914-1919)

Lire l'article :

LAGADEC Cocho ABPO 2011

Nous voici à la veille de la Toussaint. Le temps est de circonstance, gris et pluvieux par moments. Cette année, je ne verrai pas les cérémonies habituelles de cette grande fête ou du moins elles revêtiront un caractère tragique et plein de grandeur terrible ! Que de morts, que de ruines cette guerre fait ! Pas de familles probablement où le deuil n’ait remplacé la quiétude et la joie. C’est cette année que les prières pour les morts seront plus que jamais nécessaires.

Lire le premier chapitre de son livre :

Paul Cocho chap 1

 Paul Cocho1

Amand Fontaine, soldat du 76 RIT

Amand Fontaine

Le 79e  et le 80e ont filé à la débandade. Nous recevons l’ordre de nous porter en avant. Nous courrons donc à la boucherie. C’est la mort inévitable. Je crois fort que bien peu en reviendront. Chère Jeanne, si jamais tu lis ces lignes, maudis la guerre, maudis bien la guerre. Je sais que tu m’aimais, sois certaine que tu étais payée de retour. Aie bien soin de mes deux chères filles qui vont perdre leur papa. Je te sais si soigneuse que la mort pour moi en sera plus douce !

Lire la suite de cet article :

Si jamais tu lis ces lignes, maudis la guerre

Voir l'article sur les écrivains au front

http://87dit.canalblog.com/Les écrivains au front

Carnet d'un réserviste                           

Commentaires