Alfred Théodore Joseph Bastien, peintre soldat Belge
Mots-clés :
Alfred Bastien, Belgique, peintre, Panorama de l’Yser,
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Alfred Bastien, 1873 - 1955
Alfred Bastien dessinant au milieu des ruines.
Biographie, 1873-1955
Alfred Théodore Joseph Bastien (1873-1955) est un artiste, universitaire et soldat belge. Né à Bruxelles, en Belgique, dans la commune d'Ixelles, il étudie à Gand, puis à Paris, où il réside lorsque la Première Guerre mondiale éclate.
Après la capitulation d'Anvers en octobre 1914, Bastien s'envole pour l'Angleterre, où, à l'âge de 43 ans, il s'engage comme volontaire dans l'armée belge. Il est intégré à la « section artistique » de l'armée et, à partir de 1915, il dessine des scènes sur le front belge près du fleuve Yser.
En 1917, à la demande personnelle de lord Beaverbrook, il est détaché auprès de l'armée canadienne; il y restera jusqu'en septembre 1918. En tant qu'artiste de guerre attaché au 22e Bataillon, Bastien a réalisé des œuvres témoignant spécifiquement de l'expérience de guerre canadienne.
Ces œuvres font actuellement partie de la collection d'art de lord Beaverbrook, conservée au Musée canadien de la guerre.
Après la guerre, Bastien poursuit sa carrière artistique. Parmi ses nombreuses réalisations, mentionnons son vaste panorama du front de l'Yser, un projet qu'il planifiait depuis 1914. Il enseigne ensuite à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles de 1927 à 1945, où il occupe le poste de directeur durant trois mandats distincts.
Alfred Bastien est décédé le 7 juin 1955 à Uccle, en Belgique.
Une partie de son travail fait partie de la collection d'art militaire Beaverbrook au Musée canadien de la guerre à Ottawa.
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Les œuvres
Nieuport, 1916
One of our guns ready, Agny, Juin 1918
Cheval de l'artillerie tué, 1918
Dans cette œuvre de l'artiste belge Alfred Bastien, deux chevaux morts demeurent attelés à l'affût de canon qu'ils tiraient. On utilisait des chevaux pour déplacer les pièces d'artillerie et les approvisionner en obus.
Même si le Corps vétérinaire de l'armée canadienne s'efforçait de maintenir la santé des dizaines de milliers de chevaux de l'armée, beaucoup mouraient. Pour les soldats, les cris des chevaux blessés étaient l'un des sons les plus horribles du champ de bataille.
À l'assaut, Neuville-Vitasse, 1918.
Cet étude à l'aquarelle de l'artiste belge Alfred Bastien montre bien l'expérience angoissante de l'assaut. Les soldats grimpant sur le parapet de la tranchée sont des Canadiens.
Ils s'affairent à reprendre le village français de Neuville-Vitasse des Allemands en août 1918.
Agny, ruins of shrine in the wood, 1919.
Gas attack, Flanders, 1915
Lancement de grenades, Juillet 1918
Cette peinture montre un Highlander canadien lançant une grenade depuis l'abri d'une tranchée. Le bras est relativement droit. La grenade était plutôt tirée en l'air que par-dessus l'épaule comme au base-ball.
La grenade était une arme particulièrement efficace dans les combats rapprochés des tranchées ou pour éliminer les centres de résistance sans exposer le lanceur aux tirs de l'ennemi.
Incendie des Halles d'Ypres
Artilleurs dans la boue, Passchendaele.
Les terribles bombardements et la pluie incessante transformèrent le champ de bataille de Passchendaele en une mer de boue.
Ici, un groupe d'artilleurs tente péniblement de désembourber un chariot.
Avant-poste, Neuville-Vitasse, 1919.
Ce soldat, portant casque et havresac de masque à gaz, est en mission d'observation à un avant-poste en France. Par un trou à travers les sacs de sable, il guette les mouvements de l'ennemi.
Détaché de l'armée belge et affecté au Fonds de souvenirs de guerre canadiens en 1917, l'artiste Alfred Bastien a reçu comme mandat de peindre les activités du Royal 22e Régiment en 1918.
Cette œuvre est datée de la même année, ce qui suggère que le soldat dépeint est un membre de cette unité.
Agny, moonlight, 1918
Camp at Basseux, juin 1918
Canadian sinpers, Beaurain-en-Artois, 1918.
A snipper in the cemetery, Neuville-Vitasse, 1918
La petite place d'Arras
Dominion day
Canadiens en passant l'arc de triomphe, Paris 1919.
Des troupes canadiennes défilent sous le Red Ensign autour de l'Arc de Triomphe, à Paris, dans le cadre d'un défilé pour marquer la victoire alliée le 14 juillet 1919.
Canadians passing Wellington arch, Juillet 1919.
Une sentinelle canadienne, 1918
Un soldat canadien se tient en sentinelle dans une tranchée, surveillant le no man's land (la zone neutre) pour détecter les mouvements ennemis.
Pour les soldats épuisés, les tours de garde de nuit d'une durée de deux heures semblaient s'étirer indéfiniment, particulièrement à cause de la menace perpétuelle de raids ennemis.
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