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Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
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12 octobre 2023

Peintures canadiennes et britanniques de la Grande Guerre

Mots-clés :

Canada, A.Y. Jackson, W.T. Topham, Kenneth Keith Forbes, Gyrth Russell, Vimy, Paul Nash, H.J. Mowat, Alfred Théodore Joseph Bastien, peintures, Richard Jack, Mary Riter Hamilton,

Lire les articles : 

Affiches canadiennes

Mémorial de Vimy

JM Sketchbooks, les dessins

Voyage de Mary Riter Hamilton en Europe

Paul Nash, peintre officiel britannique

Les Canadiens (byng boys) pendant la Grande Guerre

Alfred Théodore Joseph Bastien, peintre soldat Belge

Alexander Young Jackson, peintre canadien

Quand la Première Guerre mondiale commence en 1914, tous les dominions de l’Empire britannique, dont le Canada, sont appelés à prendre part au conflit. Cependant, et pour la première fois dans l’histoire militaire du Canada, les Forces canadiennes combattent en tant que corps d’armée distinct, sous les ordres d’un commandant canadien.

Des batailles comme la bataille de Vimy, la bataille de Passchendaele et la bataille de la Somme sont reconnues depuis ce temps par la mémoire canadienne collective comme les prémices d’un Canada indépendant.

Les pertes totales du Canada pendant la Première Guerre mondiale se chiffrent à environ 67 000 morts et 173 000 blessés (à comparer aux sept millions d’habitants qui constituaient le Canada au début du conflit, cela fait 1% de la population tuée).
Norman Wilkinson, artiste maritime anglais, a peint le Premier contingent du Canada quittant le pays en octobre 1914.

Plus de 32 000 soldats canadiens et terre-neuviens gagnèrent la Grande-Bretagne à bord de 30 paquebots de ligne. À l’époque, c’était le plus important groupe de Canadiens à avoir jamais quitté le Canada par voie maritime.

Peintres officiels durant la Première Guerre mondiale 

Sous l’égide du Bureau canadien des archives de guerre de l’Armée canadienne, lord Beaverbrook et lord Rothermere fondent, pendant la Première Guerre mondiale, le premier programme officiel d’art militaire connu sous le nom de Canadian War Memorials Fund.

Depuis sa création en 1916 jusqu’à sa dissolution en 1919, le programme embauche plus de 60 artistes britanniques, australiens, yougoslaves, belges et canadiens qui produisent des toiles, des œuvres sur papier et des sculptures représentant la participation du Canada à la Grande Guerre.

Aucune des 800 œuvres montrant des travailleurs dans les fermes et les usines, sur le front civil ou dans les champs dévastés par la guerre en France et en Flandre, n’est exposée durant la guerre. Par contre, une fois la guerre terminée, quantité d’œuvres sont exposées à Londres, New York, Ottawa, Toronto et Montréal.

Ces expositions démontrent non seulement que le Canada est le premier à mettre sur pied un programme d’art militaire, mais aussi qu’elles constituent des témoignages visuels incomparables de la guerre. Le tableau Pourquoi ? de F.H. Varley prouve à quel point les artistes de guerre voient tout à fait la face sombre et cachée de la guerre – et ne l’idéalisent pas.

Parmi les peintres officiels, on peut citer Richard Jack (peintre britannique, il a accepté une commission dans l’armée canadienne en 1916 pour peindre pour le Canadian War Records Office, devenant le premier artiste de guerre officiel du Canada – où il a émigré en 1938), Alfred James Munnings (britannique, artiste de guerre de la Canadian Cavalry Brigade), John William BeattyMaurice CullenKenneth ForbesA.Y. JacksonC.W. Jefferys, Wyndham Lewis (britannique mais né au Canada, il devient artiste de guerre officiel après la bataille d’Ypres en 1917, à la fois pour le gouvernement canadien et le gouvernement britannique), Arthur LismerDavid Milne, Charles Walter Simpson et Frederick Varley.

http://www.graphiste-webdesigner.fr/blog/2017/10/la-peinture-canadienne-du-xxe-siecle-a-nos-jours/ 

Bon nombre de peintres britanniques et canadiens se sont enrôlés auprès des agences de propagande alliées. Plusieurs d’entre eux ont travaillé pour le Bureau canadien des archives de guerre (BCAG), institué par Max Aiken – qui deviendra peu après lord Beaverbrook –, un Canadien connu comme homme d’affaires et magnat de la presse en Grande-Bretagne.

Ce dernier avait imaginé une rétrospective visuelle de la guerre qui, en plus de documenter les futurs historiens, « maintiendrait le patriotisme, l’enthousiasme et l’intérêt pour notre armée en France » et fournirait des « documents commémoratifs appropriés… pour les héros et héroïnes de guerre du Canada ».

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 Défense du Bois du Sanctuaire. Kenneth Keith Forbes, 1918.

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 L'artillerie canadienne à l'œuvreKenneth Forbes, 1919.

Un obusier canadien de 6 pouces appuie des troupes britanniques lors de l'attaque de Thiepval le 16 juillet 1916, au cours de l'offensive de la Somme.

L'artiste rend l'épuisement des artilleurs, qui semblent au poste depuis des heures. Une exposition prolongée au bruit et aux chocs des tirs faisait éclater les tympans et abîmait l'ouïe. La plupart des artilleurs devenaient au moins partiellement sourds.

Avant de devenir artiste de guerre officiel pour le Fonds de souvenirs de guerre canadiens en 1918, le Canadien Kenneth Forbes a combattu au sein de l'armée britannique.

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Poste de mitraillage allemand après une attaque. W.T. Topham.

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Pourquoi ?, For What ?, Frederick Horsman Varley.

Dans une lettre non datée à son épouse Maud, Varley écrit que, pour comprendre le conflit, le Canadien resté au pays devra « voir le désert aride que la guerre a fait de terres fertiles… voir les sépultures retournées, voir les morts au sol, sauvagement mutilés – étêtés, démembrés, éviscérés, un corps parfait, un visage inexpressif, un crâne brisé et vidé… ».

Dans une immense huile de la collection du Musée canadien de la guerre intitulée Pour quoi, l’artiste peint un chariot empli de corps dans un paysage de désolation et de croix blanches alignées qui illustrent la futilité des pertes de vies innombrables de la Grande Guerre.

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Au bord de la crête de Vimy. Gyrth Russell, février 1918.

Un soldat solitaire approche du sommet de la crête de Vimy en février 1918 dans cette œuvre de Gyrth Russell, un des nombreux artistes de guerre canadiens qui ont représenté ce lieu symbolique.

Après la prise de la crête par les Canadiens en avril 1917, les Allemands ne la reprirent jamais. Les rares arbres meurtris témoignent de la destruction causée par les combats.

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Bombardement de nuit. Paul Nash.

En novembre 1917, alors qu’il est artiste de guerre officiel auprès des forces britanniques en France, Paul Nash, ce peintre de paysages reconnu, explique dans une lettre aux siens comment la dévastation qui l’entoure lui confirme l’importance de son rôle sur les champs de bataille européens souillés de sang.

« Je transmettrai aux yeux du monde le message des hommes qui se battent à ceux qui souhaitent que la guerre se poursuive à l’infini, écrit-il à sa femme. Fragile, inarticulé sera mon témoignage, mais empreint d’une vérité amère qui pourra embraser leurs âmes tordues ».

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Capture de la Crête de Vimy, lundi de Pâques 1917, Richard Jack, 1919.

Nommé en 1916, Richard Jack fut le premier artiste de guerre officiel canadien.

Dans cette peinture, il représente l'équipage d'un canon de campagne de 18 livres tirant sur des positions allemandes sur la crête de Vimy. À gauche, des soldats blessés se dirigeant vers l'arrière passent à côté du canon.

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Aquarelle de Richard Jack

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Néant, Paul Nash, 1918

Néant, la toile de 1918 illustrant la destruction complète de Passchendaele, est considérée par son biographe, Andrew Causey, comme l’une des meilleures huiles de guerre de Nash.

Présentant un soldat broyé dans un amas de ferraille, des arbres brisés et un biplan s’écrasant au sol en arrière-plan, elle dénonce dans ce décor chaotique l’insignifiance de la torture d’êtres humains.

Selon le biographe, Néant est « l’expression la plus pure de la détresse dans l’œuvre du peintre ».

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Poste d'observation No 1. W.T. Topham.

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 Un chemin de boue vers Passchendaele, Douglas W. Culham.

L'artiste Douglas Culham servit dans la colonne de munitions de la 3e division canadienne, qui apportait les munitions de nuit jusqu'aux batteries de canons de 18 livres au cours la bataille de Passchendaele, en octobre et novembre 1917.

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Cimetière du 7e Bataillon de la Colombie-Britannique, Mary Riter Hamilton.

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 Pris sous les projecteurs, David M. Carlile.

De multiples canons antiaériens au sol tirent sur un avion d'observation allemand illuminé par six projecteurs.

Cette scène s'est déroulée le long de la route Arras-Cambrai en septembre 1918. 

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Prisonniers allemands. Frederick Horsman Varley, 1919.

À titre d'artiste de guerre officiel, Frederick Varley, futur membre du Groupe des Sept, peignit de nombreuses scènes sur le front occidental.

Ici, des prisonniers allemands marchent sur une route rocailleuse devant des rangées d'arbres morts, des débris et des corps.

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Howitzers de 9,2 pouces, tir de nuit. W.T. Topham.

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No Man's Land. Maurice Galbraith Cullen, 1919.

Peinture de Maurice Cullen, vers 1920 Il s'agit peut-être d'une représentation de la plaine de Douai, sous la crête de Vimy, en France, sujet que l'artiste né à Terre-Neuve trouvait inspirant.

Les ténèbres recouvrent la vaste campagne sans particularités, soulignant le caractère inhospitalier et menaçant du terrain où beaucoup de soldats canadiens se sont battus lors de la Première Guerre mondiale.

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 Armistice, novembre 1918, The Signing of the Armistice, Estampe par Pillard.

Des commandants et des politiciens de haut rang allemands et alliés signent l'armistice mettant fin à la guerre dans une voiture de chemin de fer près de Compiègne, en France, tôt le matin du 11 novembre 1918.

Le maréchal Ferdinand Foch, le commandant suprême (généralissime) des Alliés (au centre), accepte la reddition des Allemands.

En 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale, Adolf Hitler exigea la capitulation de la France dans le même wagon de chemin de fer.

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 Camouflage, gun emplacement, Lens sector, Maurice Galbraith Cullen, 1917.

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Major honoraire James Kerr-Lawson : Les Halles aux draps d'Ypres, 1915. 

La Halle aux draps détruite d'Ypres est un symbole de la guerre. La ville fut bombardée par les Allemands mais jamais prise.

Après la guerre, les Belges reconstruisirent la Halle aux draps à l'identique. Elle abrite maintenant un musée de la Première Guerre mondiale, avec notamment des artefacts des champs de bataille des environs d'Ypres.

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 Major honoraire James Kerr-Lawson : Arras, ville morte, 1917.

Ce tableau illustre les ruines de la cathédrale d'Arras telles qu'elles se présentaient vers 1917. James Kerr-Lawson (1862-1939) était un peintre réputé au moment de cette commande en 1917.

Né à Anstruther, dans le Fife, en Écosse, l'artiste avait émigré à Hamilton, en Ontario, avec sa famille à l'âge de trois ans. Bien qu'il ait vécu la majeure de sa vie à Londres, en Angleterre, il a conservé de nombreux liens avex le monde artistique canadien. Il était surtout réputé comme portraitiste et peintre décorateur.

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Frederick Varley : German Prisoners, 1919.

Frederick Varley, futur membre du Groupe des Sept, peignit de nombreuses scènes sur le front occidental.

Ici, des prisonniers allemands marchent sur une route rocailleuse devant des rangées d'arbres morts, des débris et des corps.

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 Frederick Varley : Chambre à gaz à Seaford, 1918.

Cette peinture de F.H. Varley, futur membre du Groupe des Sept, représente un exercice d'entraînement à Seaford (Angleterre). Des soldats sortent d'une chambre à gaz portant des respirateurs.

L'entraînement pour se protéger contre les attaques au gaz devint de plus en plus réaliste pour mieux refléter les conditions du combat.

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 L'Olympic avec des soldats rentrant au pays, Arthur Lismer.

Cette peinture d'Arthur Lismer montre le navire de ligne S.S. Olympic, navire-jumeau du S.S. Titanic. 

L' Olympic fut armé jusqu'à la fin de la guerre et transporta plus de 200 000 soldats à travers l'Atlantique de 1914 à 1919.

Le camouflage « par éblouissement » était une forme de camouflage rendant le navire plus difficile à détecter par les U-boot allemands.

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French canadians entrer Péronne, Louis Alexander Weirter, 1918.

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Louis Alexander Weirter : Battle of Courcelette, septembre 1916, bataille de la Somme.

Comme l'observateur dans l'arbre au premier plan à droite, le peintre Louis Weirter fut témoin comme soldat de cette bataille de la Somme. Sa peinture montre le chaos et la complexité des combats sur le front occidental, et l'emploi de la tactique interarmes.

La prise de la ville en ruine de Courcelette, en France, le 15 septembre 1916 fut une victoire canadienne importante. Ce fut également la première fois que des chars (au premier plan, à gauche) furent utilisés au combat.

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David Milne : Kinmel Park Camp, dinner is Served, 1918-19. 

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Cyril Barraud : The Stretcher-Bearer Party, Les brancardiers, 1918.

L'artiste Cyril Barraud représente des Highlanders évacuant un blessé du champ de bataille. L'insigne d'épaule, un rectangle bleu pâle et un cercle bleu foncé, les identife comme des membres du 43e bataillon.

Un des soldats porte un brassard orné d'une croix rouge indiquant qu'il fait partie du personnel médical. Les blessés qui pouvaient encore marcher, comme les deux soldats derrière les brancardiers, étaient appelés des « blessés ambulants ». 

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La crête de Vimy, Estampe, par capitaine William Longstaff.

Cette oeuvre du capitaine australien William Longstaff connut une grande popularité et des reproductions en furent faites et vendues partout dans l'Empire. Longstaff représente les fantômes de soldats gravissant la crête de Vimy en provenance de la plaine de Douai, et qui retournent au monument.

Le créateur du Mémorial, Walter Allward, expliqua en 1921 qu'il avait été inspiré par un rêve fait pendant la guerre où des soldats morts « se levaient en masse, s'alignaient en silence et s'élançaient au combat pour aider les vivants. L'impression que j'en ai retirée fut si forte qu'elle dura pendant des mois. Sans les morts, nous sommes impuissants. Alors j'ai voulu montrer dans ce monument aux morts du Canada que nous avions une dette envers eux et qu'elle ne s'éteindra jamais. »

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 Near Montauban, bombardment at night, W.T. Topham.

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 A German pill-box after attack, W.T. Topham.

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La demeure d'un artiste sur la Somme, W.T. Topham, 1916.

L'artiste de guerre officiel William Topham a représenté sa « demeure » pendant qu'il servait dans la Somme, qui fut plus tard détruite par un incendie causé par un obus. « Ma demeure à " Bottom Wood" - à peu près à mi-chemin entre Mametz et Contalmaison.

Dans la tranchée, on peut voir l'entrée d'un vieil abri allemand. Le toit en tôle ondulée est recouvert de branches pour le dissimuler à la vue des avions. »

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 The artist's own dug-out on the Albert-Braye roadside, W.T. Topham, 1916. 

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 Un estaminet à Cambligneuil, Gyrth Russell.

Dans cette toile, l'artiste Gyrth Russell représente un estaminet typique à Cambligneuil (France), logé dans un grand bâtiment de ferme.

Beaucoup de soldats se rendaient dans des estaminets tenus par des civils derrière les lignes de combat en France et en Belgique, où ils dépensaient leur solde en oeufs poêlés, en frites, en bière diluée et en vin blanc.

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 Ouvrières agricoles binant, Manley Edward MacDonald.

Cette toile fut peinte par Manly MacDonald pour le Fonds de souvenirs de guerre canadiens, un organisme créé pour documenter l'effort de guerre du Canada pendant la Première Guerre mondiale.

Dans cette oeuvre, MacDonald représente des ouvrières agricoles dans la région du Niagara. Ces ouvrières n'avaient pas d'uniforme, mais les jeunes femmes qui offraient leurs services prirent l'habitude de porter des vêtements amples pour être à l'aise en vue d'accomplir les durs travaux de la terre et des chapeaux à larges bords pour se protéger du soleil.

En 1918, 2400 femmes servirent comme ouvrières agricoles et prêtèrent main-forte aux agriculteurs de la région du Niagara.

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Assez, entrée d'une casemate, W.T. Topham. 

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 Poste d'observation No 2. W.T. Topham.

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Ku Itu. Jules de Bruycker.

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 Porteurs de brancards. H.J. Mowat.

Affiche commémorative du jour du souvenir, N'oublions pas, 1933.

Réalisée par le ministère des Anciens combattants en 1993, cette affiche s'inspire du tableau de H.J. Mowat, Les brancardiers.

Normalement, les organisations d'anciens combattants et plusieurs ministères produisent différentes images commémoratives chaque année, parfois pour souligner des évènements ou des anniversaires particuliers.

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Combat de tranchée. H.J. Mowat.

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Un raid de nuit, H.J. Mowat, 1919.

Dans ce croquis au fusain de H.J. Mowat, six Canadiens quittent les tranchées pour opérer un raid. Étant donné l'absence apparente de sacs de sable, ils sortent peut-être d'un poste d'écoute avancé. À la lueur de la lune, ils vont traverser leurs propres barbelés et pénétrer dans le no man's land avant de se glisser à travers les barbelés de l'ennemi et de lancer leur attaque.

Les raids pouvaient être effectués par seulement quelques soldats se déplaçant furtivement et silencieusement, comme c'est le cas ici, ou par plusieurs centaines attaquant en coordination avec des tirs d'artillerie, de mortiers et de mitrailleuses.

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 Sapeurs au travail, David Bomberg :

un régiment canadien construisant un tunnel, 1919.

Les sapeurs se cachant comme des taupes, vivant entièrement sous terre, s'efforçant d'entendre le moindre mouvement d'un ennemi invisible, vivaient dans une attente continuelle.

C'était cette vie grave qui distinguait ces ingénieurs militaires de l'infanterie au-dessus du sol, qui, endurant de longues périodes d'ennui, ponctuait des moments d'extrême terreur.

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Les conquérants, Sir Eric Henri Kennington.

Des Canadiens en kilt du 16e bataillon, certains représentés tels de pâles spectres, défilent à travers un champ de bataille jonché de bouteilles brisées, d'ossements et de tombes rudimentaires. Eric Kennington a d'abord intitulé son oeuvre The Victims (Les victimes).

Après que sa présentation au Canada eut suscité des objections relatives à son titre de la part du commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Cy Peck, Kennington l'a renommée The Conquerors (Les conquérants).

Sources :

https://www.veterans.gc.ca/fra/remembrance/memorials/overseas/first-world-war/france/vimy/story-galleries/01_artwork/02_allied_art

https://www.beaux-arts.ca/magazine/votre-collection/mbac/la-grande-guerre-cent-ans-apres

http://www.graphiste-webdesigner.fr/blog/2017/10/la-peinture-canadienne-du-xxe-siecle-a-nos-jours/

https://www.museedelaguerre.ca/premiereguerremondiale/objets-et-photos/art-et-culture/art-officiel/?target=2059

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