Voyage de Mary Riter Hamilton en Europe après la Grande Guerre
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Vimy, Mary Riter Hamilton, No Man’s Land, bois de Farbus, Villiers-au-Bois, Notre-Dame-de-Lorette, Ypres, Mons, Albert, Mont St-Eloi, Dixmude, Canada,
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Peintures canadiennes et britanniques de la Grande Guerre
David B. Milne, peintre, graveur et écrivain canadien
Alexander Young Jackson, peintre canadien
Mary Riter Hamilton, 1873-1954
Mary Riter Hamilton, 1911-1912.
En 1919, Mary Riter Hamiltone se rend en Europe pour peindre les champs de bataille de France et de Belgique. Elle a peint 227 toiles qui ont été exposées dans le foyer du Grand Opéra à Paris en 1922. Elle a ensuite donné les peintures aux Archives nationales du Canada. Elle remporte la Palme Académique et a été nommée Officier d’Académie de France en 1922.
En 1925, elle a reçu un diplôme et la médaille d’or pour son exposition à l’Exposition Internationale de Paris. Elle s’installe à Victoria et peint beaucoup de portraits et de scènes jusqu'à ce qu’elle perde la vue en 1948. Il y eut une exposition de ses œuvres à la Vancouver Art Gallery en 1952 et une exposition commémorative en conjonction avec le travail de Sophie Deane-Drummond à la Art Gallery of Greater Victoria en 1959.
Elle a offert certains de ses tableaux en cadeau à des anciens combattants, mais elle n’a jamais voulu vendre ses œuvres. Elle en a plutôt fait don aux Archives nationales du Canada pour qu’ils soient conservés à la mémoire des Canadiens qui se sont battus et ont perdu la vie durant la Première Guerre mondiale. « J’ai peint ces tableaux pour les hommes et, bien sûr, c’est à eux qu’ils reviennent », dit-elle.
Dans les années 1980, la Bibliothèque et Archives Canada (BAC) a restauré 40 des tableaux de champs de bataille de Mary Riter Hamilton pour une exposition itinérante intitulée « No Man’s Land », un projet mixte de BAC, de l’Association des Amputés de guerre et des conservatrices Sarah McKinnon, Ph. D. et Angela Davis Ph. D.
L’exposition a été présentée dans de nombreuses villes du Canada de 1989 à 2001.
Traces de guerre
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les célébrations de la victoire prennent fin alors que les Canadiens pleurent encore leurs pertes. Une artiste canadienne, Mary Riter Hamilton, passe les quelques années suivantes en Europe où elle se rend sur les champs de bataille dévastés pour le compte d’un magazine de vétérans ; elle y réalise 300 tableaux inoubliables des effets destructeurs de la guerre.
Memorial for the Second Canadian Division in a Mine Crater,
near Neuville St. Vaast.
Route de Lens - Arras à mi-chemin - vers le nord en direction de Lens - et en regardant le village de Vimy depuis la crête de Vimy.
Ceci faisait partie de la hauteur stratégique de 4 miles, fortement fortifiée Allemands depuis octobre 1914 - que l'infanterie canadienne a repris en avril 1917.
Petit Vimy et le village de Vimy vus de la route entre Lens et Arras, 1919
Emplacements de canons, bois de Farbus,
crête de Vimy, 1919.
Tranchées sur la Somme, 1919.
Villiers-au-Bois, 1919.
Arras, 1919.
Première célébration à Zillebeke après la guerre », 1920.
Premier pèlerinage à Notre-Dame-de-Lorette après la guerre de 1914-1918, 1920.
Remplissage de trous d'obus dans la zone démilitarisée, 1920.
Abri sur la Somme, 1919.
Le marché dans les ruines d'Ypres, 1920.
Matériel de guerre, 1920.
Mons, 1920.
Minoterie allemande détruite, Dixmude.
Mont St Eloi.
Christ sur la croix
Tragédie de la guerre dans la France ravagée. 1920.
Intérieur d'une église détruite à Arras, 1919.
Isolated Grave and Camouflage.
Nettoyage des champs de bataille, 1921.
Voir les liens :
http://www.josieholford.com/women-artists-of-ww1-mary-riter-hamilton/