La bataille de Verdun 1916 : 300 jours, 300.000 morts
Mots-clés :
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1916 : Verdun, l'année infernale
Avec les héros de Verdun
Verdun, images de guerre
Résumé de la bataille de Verdun
Le Matin, 11 mai 1916
Le Petit Journal Illustré, 4 juin 1916
Verdun et ses forts
Verdun, c'est une guerre tout entière insérée dans la Grande Guerre.
Ce fut aussi une manière de duel devant l'univers, une lutte singulière en champ clos.
Paul Valéry
Le Petit Journal Illustré, 4 juin 1916
Les stratégies des Etats-majors
Côté français :
La situation fin 1915 :
- L'Italie a choisi son camp : alliance avec l'Entente.
- La Russie a subie de terribles défaites (Tannenberg 1914) et doit se reconstruire militairement.
Joffre médite une grande offensive coordonnée entre Français, Britanniques, Italiens, Russes.
Nous devrons attaquer tous en même temps et sur tous les fronts aux alentours de Juin 1916.
Côté allemand :
Le plan de Falkenhayn est différent.
Puisque l'Allemagne n'a rien à craindre de la Russie, il faut concentrer des forces colossales sur le front Ouest et tenter une percée au saillant de Verdun.
La décision d'attaquer sera fixée au 21 Février 1916.
Les Allemands lancent une grande offensive à Verdun, bien décidés à percer le front et « saigner à blanc » l’armée française selon une expression de l’Etat-major allemand. Les Français, sous la conduite du général Pétain, résistent au prix de pertes très élevées et de terribles conditions de combat.
Près de 259 bataillons d’infanterie français, sur les 330 existants, se sont battus à Verdun, presque une génération entière qui restera marquée par l’horreur des combats. Des combats dont la brutalité laissent de profondes séquelles chez les soldats touchés dans leur chair et dans leur esprit.
Plus de 300.000 morts, 400.000 blessés des deux côtés. Des corps pulvérisés empêchant les familles de faire le deuil. Par la violence qu’elle représente, sous toute ses formes, la brutalité, l’intensité et l’étendue des combats, le nombre de tués, de mutilés, Verdun demeure le symbole de la Grande guerre.
La « voie sacrée », sera empruntée par des millions de soldats pour rallier le saillant de Verdun.
L’industrie se met au service d’un gigantesque massacre avec environ 37.000.000 d’obus seront tirés, soit environ 4 obus par m².
Impacts d'obus.
On estime à 26 millions d'obus qui ont laminé les collines, fracturé les roches et rayé de la carte neuf villages.
Les forces en présence :
Côté français
- le 21 février 1916 : 1 140 000 hommes,
- 281 pièces d'artillerie ;
- le 28 mai 1916 : 1 727 pièces d'artillerie
Côté allemand
- le 21 février 1916 : 1 250 000 hommes,
- 1 257 pièces d'artillerie ;
- le 28 mai 1916 : 2 200 pièces d'artillerie
Chronologie de la bataille de Verdun, 1916
L'avancée allemande
- 21 février : attaque allemande sur la rive droite de la Meuse.
- 25 février : prise du fort de Douaumont.
- 26 février : prise de commandement de Pétain.
- 6 mars : attaque allemande sur les deux rives.
- 7 juin : le fort de Vaux est investi par les Allemands.
- 23 juin : violente offensive (19 régiments) allemande - le village de Fleury tombe mais l'ouvrage de Froideterre résiste.
- 11 juillet : ultime effort allemand vers Verdun mais le fort de Souville repousse l'assaut. L'état-major allemand renonce à poursuivre sa stratégie d'offensive.
La reconquête française
- 26 février : le général Pétain est appelé pour réorganiser l'artillerie française et prendre les commandes de la bataille.
- 17 août : reprise du village de Fleury.
- 24 octobre : reprise du fort de Douaumont.
- 2 novembre : réoccupation française du fort de Vaux.
- 12 décembre : le général Nivelle remplace Joffre à la tête des troupes françaises.
- 15-18 décembre : dernière offensive française, menée pour constituer une zone de sécurité autour des forts.
Cartes de la bataille de Verdun
Front allemand : bleu
Front français : rouge
Voir le document :
L'armement utilisé
Le Miroir, 02 Avril 1916
Le Miroir, 9 Avril 1916
Le Miroir, 23 Août 1916
Le Miroir, 23 Août 1916
Voir le lien :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/Artillerie lourde
Verdun, images de Guerre
Lire le document :
http://gallica.bnf.fr/Verdun, images de guerre
http://gallica.bnf.fr/Verdun Argonne
Voir les liens :
http://education.francetv.fr/site-thematique/dans-l-enfer-de-verdun-o12005
http://histoiregeo.wixsite.com/verdun
Concentration des troupes allemandes dans la plaine de la Woëvre, à proximité de la région fortifiée de Verdun.
Maréchal Hindenburg
Le maréchal Hindenburg remplace le maréral Falkenhayn en septembre 1916.
Voir le lien :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/Plan allemand
Attaque de la V ème armée allemande au nord de Verdun, sur la rive droite de la Meuse.
Avancée allemande en Février 1916
http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/?q=content/emile-driant#overlay-context=
Un déluge de feu !
Les troupes françaises se replient, abandonnant sur place de nombreuses pièces d'artillerie et du matèriel.
La bataille s'étend sur la rive gauche de la Meuse. Violents combats au Mort-Homme et au village de Cumières.
Guynemer dans le ciel de Verdun.
Le Miroir, 20 Août 1916
Voir le lien :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/Aviation à Verdun
Voir l'article sur Georges Guynemer :
http://87dit.canalblog.com/archives/2013/11/10/28393110.html
Situation au 2 Avril 1916
Les français résistent avec acharnement aux poussées allemandes. Pétain déclare dans son ordre du jour : Courage, on les aura !
On les aura. Charles Toché, 1916
Joffre procède au remplacement de Pétain par le général Nivelle.
Reddition du commandant Raynal : après une semaine de pilonnage, le fort de Vaux passe aux mains des allemands.
Les 22 et 23 juillet, les allemands utilisèrent des obus au gaz phosgène, un puissant gaz suffocant qui inprègne durablement les effets des combattants français.
Les galleries du fort de Vaux
L'Image de la guerre N°115 de janvier 1917
Voir le lien :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/playlist-histoires-14-18/Raynal
Lire les documents :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6313612d.r=.langFR
http://france3-regions.francetvinfo.fr/Vaux
Notre journal, août 1931
Une attaque allemande se heurte à la résistance du fort de Souville. Les allemands ne sont plus qu'à 4 km de Verdun.
11-Reprise de Fleury du 6 au 18 08 1916
Lire le document :
Carnet de guerre d'un chef de section devant Verdun
Le Miroir, 20 Août 1916
Une vaste opération française est lancée avec succès pour dégager la rive droite de la Meuse.
Affiche de Georges Scott
Lire le document :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k889074z/f1.image.r=
Les grands hommes de Verdun
http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/theme-grands-hommes.htm
Philippe Pétain, 1856 - 1951
Général 3 étoiles, 60 ans en 1916
Général Nivelle, 1856- 1924
Général Mangin, 1866 - 1925
Voir les liens :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/Pétain
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/Philippe-Pétain
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/Robert Georges Nivelle
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/Charles Mangin
La Voie sacrée
La voie ferrée est anéantie dès 1914. Pour transporter hommes et matériels on utilisa la route départementale longue de 55 km entre Bar-le- Duc et Verdun.
Villes traversées :
- Bar-le Duc
- Rumont
- Chaumont-sur -Aire
- Souilly
- Vadelaincourt
- Lemmes
- Moulin Brulé
- Verdun
Les territoriaux vont entretenir cette voie pendant 6 mois.
- 6.000 camions transportent jour et nuit 15 à 20.000 hommes et 2.000 tonnes de munitions par 24 heures sur 75 Km/7 m de large de Bar-le-Duc à Verdun (1 véhicule toutes les 5 secondes) : la noria.
- 8.200 territoriaux se relayent pour entretenir cette route large de 7 mètres.
- 70 des 95 divisions de l'armée française emprunteront cette route, soit 2,4 millions de combattants.
Territoriaux à l'entretien de la voie, peinture de Georges Scott
Tableau de Georges Scott : la « Voie sacrée ».
L'Echo de Paris, 15 Avril 1916
Le CBA de Berliet a été le type de camion le plus utilisé lors de l’épopée
de la « Voie Sacrée » de Bar-le-Duc à Verdun en 1916.
Maurice Ravel revêtu d'une pelisse,
conducteur de camion sur la Voie sacrée durant l'hiver 1916
Volontaire en 1914, il refusa la légion d’honneur en 1920. Musicien français. Dès le début de la guerre il cherche à s’engager dans l’aviation militaire mais, déjà exempté de service militaire en raison de sa petite taille (1,61m), il est refusé pour être "trop léger de 2 kilos".
A force de démarches, il réussit finalement à se faire engager en mars 1916 comme conducteur d'un camion militaire qu'il surnommera Adélaïde, et avec lequel il aura un accident sur la "Voie Sacrée" près de Verdun entraînant sa démobilisation avant la fin des hostilités.
Lire le document :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63160306.r=.langFR
Voir les liens :
http://warartblog.wordpress.com/2014/06/11/la-grande-guerre-vue-par-georges-scott/
http://france3-regions.francetvinfo.fr/Route sacrée
http://france3-regions.francetvinfo.fr/Le Varinot train du front
Les Bretons à Verdun
12.000 bretons en première ligne à Verdun
Parcours du 118 ème RI à Verdun
Le 118 ème RI est stationné à Quimper et dispose d’une conscription cornouaillaise. Il sera des pires batailles, avec les autres régiments bretons comme le 116ème RI (Vannes), le 19ème RI (Brest) ou le 62ème (Lorient).
Les trois bataillons du 118ème arrivent ainsi fin mars 1916 dans le secteur de Verdun, avec les 116ème, le 19ème et le 62èm. Ce sont 12 000 Bretons qui veillent sur le secteur considéré à ce moment de la bataille comme le plus dangereux et le plus terrifiant de tout le frontde Verdun.
Depuis le 21 février 1916, les Allemands ont déclenché l’opération “Jugement” : ils veulent écraser l’armée française sous une pluie d’acier grâce à l’utilisation massive et concentrée de l’artillerie. Ce sera une gigantesque boucherie faisant 300 000 tués et 700 000 blessés en 10 mois.
Le 118ème s’installe dans le terrible “Ravin de la Mort”, le 30 mars 1916 pour y prendre position. Le nom donné à ce lieu par les soldats donne la mesure de ce qu’il incarne.
Poilus dans le ravin de la mort
Ravin de la mort, entre Vaux et Douaumont
Le Miroir, 7 Mai 1916
Le 116 ème RI de Vannes s'est illustré à Verdun le 17 Avril 1916 (Bras, Fleury, Douaumont) avec une perte de 75 hommes.
Les articles de presse
Février-Mars 1916 : Douaumont, rive gauche de la meuse.
Les Annales, 25 Juin 1916
L'Illustration, 22 avril 1916
Le Miroir, 05 Mars 1916
Le Miroir, 04 Juin 1916
Article paru dans Le Progrès de Finistère, le 4 mars 1916
Juin-Juillet 1916 : Souville, Fleury, Vaux.
Le Miroir, 3 Juillet 1916
L'Eclaireur du Finistère, 01 juillet 1916
La chute de Vaux est forcée
Le Miroir, 27 Août 1916
Le Miroir, 17 Septembre 1916
Les carnets de Verdun
Lire des extraits de cet ouvrage :
Les villages disparus
Soumis à des bombardements massifs ainsi qu’à de multiples attaques et contre-attaques – Fleury-devant-Douaumont a été à lui seul pris et repris seize fois durant l’été 1916 – ces villages sont au terme de la bataille réduits à l’état de terres incultes, constellées d’amas de matériaux, de cadavres et d’obus non explosés. Cette situation, qui se retrouve sur l’ensemble du front, conduit à désigner sous le nom de « zone rouge », les territoires où se sont déroulés les combats, destinés à être remis en culture et reconstruits.
Les villages détruits
Bezonvaux
Fleury-devant-Douaumont
Voir le lien :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/Fleury
Louvemont
Haumont
Avocourt
Voir le lien :
http://tourisme-pays-verdunois.eu/villages-detruits9-villages-detruits/
La bataille de Verdun vue par la philatélie
Verdun, Porte Chaussée, émis en 1939
Timbre émis en 2006
Timbre émis en 1956
Timbre émis en 1976
Timbre émis en 1956
Timbre émis en 1966
Timbre du centenaire
Voir les timbres émis sur la Grande Guere :
http://www.phil-ouest.com/Series.php?Nom_serie=Guerre_1418
Chansons sur Verdun
Voir l'article sur les chansons pendant la Grande Guerre :
http://87dit.canalblog.com/archives/2013/03/09/26603845.html
Bilan de la bataille de Verdun : 2.000 morts/jour pendant 6 mois !
Sur quatre hommes qui montent au front, un seul revient indemme !
Nombre de morts français par mois en 1916
De nombreux soldas, tombés sur un champs de bataille de Verdun et de l'Argonne, reposent encore dans le sol qui fut témoin de leur sacrifice. Les cimetières nationaux où leurs glorieuses dépouilles ont été rassemblées, demeurent, plus que les ruines, plus que la terre aux blessures encore ouvertes en beaucoup d'endroits, comme une évocation singulièrement poignante de luttes meurtrières et de souffrances indicibles.
Daignent les pèlerins du souvenir, après s'être recueillis aux lieux mêmes de la bataille, venir s'incliner au passage sur ces tombes, modestes, mais combien riches en leçons d'héroïsme !
Voir les liens :
http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-bataille-de-verdun
Félix Valotton, 1865 -1925
http://www.lemondedesarts.com/DossierVallotton.htm
Verdun, tableau de guerre interprété, projections colorées noires bleues et rouges terrains dévastés, nuées de gaz,
1917. Huile sur toile. H. 114 ; L. 146 cm. Paris, musée de l’Armée, dist. RMN-GP. Inv. 21889, Eb 1518, achat, 1976, Succession F. Vallotton – Madeleine Lecomte du Nouÿ.
En décembre 1917, Vallotton, pour peindre la bataille la plus meurtrière de toute la Grande Guerre, tente une expérience picturale où le symbole de la résistance de l’armée française à l’invasion ennemie apparaît sous une forme quasi abstraite. Je termine mon Verdun, essai d’expression par des droites, ce qui ne veut pas dire cubisme, mais représenter des forces n’est pas commode et la droite s’indique
elle-même pour ces tentatives, note l’artiste dans son journal tandis que son article, Art en guerre, rejoint la réflexion menée dans Verdun : Que représenter dans tout cela ? Pas l’objet, bien sûr, ce serait primaire, encore qu’on n’y manquera pas, et cependant un Art sans représentation déterminée d’objet est-il possible ? Qui sait ! ...Peut-être les théories encore embryonnaires du cubisme s’y pourront-elles appliquer avec fruit ? Dessiner ou peindre des « forces » serait bien plus profondément vrai qu’en reproduire les effets matériels, mais ces « forces » n’ont pas de forme, et de couleur encore moins. ». La longueur du titre pourrait être une manière de légitimer par les mots la métamorphose de son style. Il représente un champ de bataille en proie au déluge dont l’espace est structuré de façon géométrique. La composition s’organise autour de faisceaux lumineux colorés se croisant au dessus de flammes et de nuées de gaz en formant des triangles, tandis que sur la gauche s’abattent les lignes obliques de la pluie. La vision d’ensemble est celle d’un paysage de guerre où s’affrontent des forces antagonistes, la violence des intempéries et celle des hommes qui se battent.
Le tableau concentre visuellement le déchaînement des moyens mis en oeuvre pour détruire l’adversaire, la violence extrême des combats provoquant la désagrégation du paysage et l’effacement de l’humain derrière la machine. Le peintre ne cherche pas à rendre compte des instants décisifs du combat mais à donner une image synthétique de la guerre, d’où toute présence humaine a disparu. En 1919, chez Druet, Vallotton expose Verdun en compagnie de 1914... Paysage de ruines et d’incendies rebaptisé La Marne et de L’Yser, autre paysage dans le style de ceux de Champagne, comme si ces différentes façons de représenter la guerre étaient également acceptables ou également incomplètes.
«Voilà bien la guerre des machines et de la science sans les éléments de pittoresque chers à la peinture militaire d’autrefois. Par des volumes savamment juxtaposés et des grands pans colorés, Vallotton fixe les aspects infernaux du combat moderne ; sombres volutes, flammes géantes, fusées tragiques, bouillonnements de gaz jaunâtres, telle est l’oeuvre que lui suggère le nom légendaire de Verdun.
Le Crapouillot, 1er avril 1919
Lire le document :
Cartes postales humoristique
Dessin de Forain
Ils n'ont pas eu Verdun !
http://www.fortiff.be/index.php
http://gallica.bnf.fr/Imagerie satirique sur Verdun
Mémorial de Verdun
Lire le document :
Verdun dévasté
Le panorama de la guerre, 24 juin 1915
La Cathédrale
Place d'armes
Ruines de Verdun
Verdun, rue des Jacobins
Le séminaire
Verdun bombardé
http://verdun2016.centenaire.org/fr/verdun-1916-la-bataille-par-antoine-prost
Médaille de Verdun
La formule « Verdun, on ne passe pas » devient la devise inscrite sur la « Médaille de Verdun », décoration instituée en novembre 1916 par le conseil municipal de la ville, « inviolée et debout sur ses ruines », et dédiée « aux grands Chefs, aux Officiers, aux Soldats, à tous, héros ou anonymes, vivants et morts… » qui participèrent à cette bataille.
Voir le lien :