Dessins d'enfants pendant la Grande Guerre
Mots-clés :
dessins, enfants, la guerre des crayons, pour la victoire, emprunt national, arrivée des américains, hôtel de ville d'Arras, le moulin de la Galette, cathédrale de Reims,
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Les enfants pendant la Grande Guerre
Dessins d'enfant : Yves Congar
Quand les petits Parisiens dessinaient la Grande Guerre
Pendant toute la durée du conflit de 1914-1918, les élèves des écoles des rues Sainte-Isaure et Lepic à Montmartre furent invités par leurs instituteurs à dessiner la guerre. Miraculeusement parvenues jusqu'à nous quand tant d'autres ont été perdues, les œuvres de ces jeunes Parisiens délivrent un bien rare : la parole des enfants.
Que perçoit-on du chaos quand on a entre 6 et 13 ans et qu'on est soumis à une intense propagande guerrière ? Les pères et les frères sont partis au front, les femmes travaillent hors du foyer, le rationnement, les alertes affectent la vie quotidienne : qu'en disent les petits dessinateurs ? Leurs sentiments, tout simplement, dissonant souvent de la culture de guerre officielle.
Un fonds unique de 1300 dessins réalisés entre 1914 et 1918 par les enfants des écoles de Montmartre, à Paris.
Une vision de la pédagogie, de l’éducation et de l’incroyable propagande anti-germanique sont montrés dans cet ouvrage.
Table des chapitres :
- A l'école de la guerre
- Les écoliers et le " bourrage de crâne "
- Les " petits poilus " de l'arrière
- La guerre avec des yeux d'enfants
- L'extrême violence et les plus jeunes
- Vivre à Paris en 1914-1918
- La guerre à Montmartre
La leçon de dessin La récréation
Pour la Victoire
Emprunt National
Les enfants de ma classe versent leur souscription
Voir le lien :
http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-32562664.html
Dessins d'enfants de province
Dessins d'enfants de l'école publique de Bénodet
Tir d'obus
Miss Cavell assasinée
L'affrontement
Entre le plaisir et le devoir.
Embarrassé. Lequel !
Dessin de Jolivet, 17 octobre 1916
Dessin de H. Bourgeois, 1 décembre 1916
La fuite des boches
L'Alsace apparaît au soldat blessé, Charles Willms
L’allégorie de l’Alsace apparaît à un soldat blessé.
L’officier reprend le drapeau de ses mains.
Atrocité allemande
Ce dessin de pillage et de massacre reprend tous les thèmes de l’atrocité des Allemands. Nul n’échappe au massacre, femmes, enfants, vieillards. L’auteur est Jean Bruller, dit Vercors, l’auteur du Silence de la mer, publié clandestinement durant l’occupation.
Dessins des écoles parisiennes sur le thème de l'arrivée des Américains en France, 1917
L'arrivée des Américains en France
Le moulin de la Galette
Pour la Victoire...
Le 5 juillet 1917, le départ des contingents américains en gare de l'Est.
Amitié franco-américaine
Général Pershing
Défilé de troupes américaines dans le jardin des Tuileries
2 juillet 1917, arrivée des troupes américaines à St Nazaire
L'Amérique nous secourt
Voir le lien :
http://www.ecole-alsacienne.org/spip/les-dessins-de-la-grande-guerre.html
Incendie de l'hôtel de ville d'Arras, André Corriez
Incendie de l'hôtel de ville d'Arras, Jean Yves Riedberger
Incendie de la cathédrale de Reims
La destruction de la cathédrale du sacre des rois de France, le 19 septembre 1914, devient immédiatement le symbole des destructions allemandes.
Anatole France écrit : “Le nom allemand est devenu exécrable à tout l’univers pensant.”
Auteur : Christian Saurwein.
Le pillard allemand, Georges Bloch
Texte : Ach mein Gott !! J’aurai la croix de fer, j’ai pris à moi seul toute une batterie.. en cuivre !
Dans le couloir d’une maison bourgeoise, un soldat allemand porte sur son dos le fruit de sa rapine. Derrière l’humour de la formule, les éclaboussures de sang sur son manteau et ses bottes et les deux mains coupées qui pendent de son sac évoquent l’horreur du pillage.
Texte : Personnage de gauche : Mein Gott !! C’est du bronze !!!
Personnage de droite : Mit uns.
Ce dessin fait référence à la Statue de la liberté, oeuvre de Bartholdi, dont les élèves pouvaient voir une copie au jardin de Luxembourg. La liberté est remplacée par un soldat allemand marchant au pas de l’oie et tenant un flambeau qui n’éclaire pas. Au pied du socle à droite un personnage grotesque dans un youpala, à gauche un Allemand observe les reste de la statue, réduite en un amas de bronze, prêt à être fondu.
La main coupée, Charles Willms
Le thème des atrocités allemandes revient régulièrement. La charge dramatique de celui-ci est renforcée par le contraste de la petite fille à la main coupée, qui pleure sa mère égorgée, et le couple de soldats endormis. Le mythe des mains coupées remonte à la guerre de 1870.
Un boche de la landwehr