Chiens de guerre
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Lire les articles :
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La guerre rapproche les animaux des hommes
Le service des chiens de campagne
Les chiens du front rentrent chez eux
Les animaux pendant la Grande Guerre
Aux chevaux morts pour la France
La France utilisa peu les chiens durant le conflit (environ 12.000) à contrario de l’armée Allemande qui en aurait employé plus de 30.000 chiens.
Ce serait en 1915, que le Ministre de la Guerre Alexandre Millerand, décida de la création du « service de chien de guerre ».
L’armée française reconnut alors le compagnon de toujours au même titre que le soldat ; il se vit attribué un état civil, un livret militaire, une plaque d’identité et un équipement.
Les chiens eurent de nombreux rôles : chiens de patrouilles, chiens auxiliaire de sentinelles, chiens de liaisons, chiens estafettes, de trait, de garde de prisonniers de guerre, etc…
Ces chiens provenaient des fourrières, de la Société pour la Protection des Animaux (SPA), ou simplement par de dons de particuliers.
D’autres compagnons eurent un sort plus malheureux. Des centaines de chiens « errants », souvent de la région parisienne, servirent à des expériences de gaz asphyxiants. En 1917, le Ministère de l’Armement mena des expériences destinées à vérifier l’efficacité des obus spéciaux, c'est-à-dire des obus à gaz, avant leur adoption.
De même, le compagnon de rencontre des poilus de l’Infanterie, dont la présence était interdite sur le front, eu un sort tragique car il fut abattu sur ordre au moment de l’arrivée à proximité du front.
En revanche, les chiens adoptés par les artilleurs avaient un sort beaucoup plus enviable et étaient souvent les mascottes des batteries. On les voit souvent sur les photographies à proximité des canons servis par leurs maîtres.
http://verdun-meuse.fr/index.php?qs=fr/grande-guerre/le-monument-aux-morts-de-pagny-sur-moselle
L'Indépendant du Berry, 5 Novembre 1916
Les Annales, 7 Mars 1915
Le chien fraternel.
Ces intelligents et précieux collaborateurs de la Croix-Rouge guident les brancardiers
vers les blessés abandonnés sans secours...
Le panorama de la guerre, 1 juillet 1915
L'Evénement illustré, 01 07 1916
Les Annales, 18 Juin 1916
Chien sauveteur
Le Miroir, le 11 février 1917
Le Miroir, 08 Août 1915
Le Miroir, le 06 octobre 1918
Stubby, bull-terrier, chien équipé de masque à gaz
Le chien le plus connu et le plus décoré de la Première Guerre mondiale reste sans aucun doute le sergent Stubby, un bull-terrier amené illégalement en France par un jeune soldat américain en 1917. Envoyé au front, il participe à 4 offensives et 17 batailles, dont celle du Chemin des Dames, et est blessé à la patte par une grenade lors de l’offensive de Seicheprey.
Gazé une première fois, il reconnaît ensuite l’odeur du « moutarde » et prévient son unité à chaque attaque allemande. Il sauve des soldats blessés, distribue le courrier et capture même un espion allemand dans l’Argonne, ce qui lui vaut d’être nommé sergent, alors que son maître n’est que caporal. Il est très apprécié des soldats et des populations locales, et les habitantes de Château-Thierry lui élaborent un uniforme en chamois, sur lequel sont épinglées toutes ses décorations.
De retour aux États-Unis, il est reçu par le président Woodrow Wilson et défile dans tout le pays. Mort en 1926, il est naturalisé, et sa dépouille est conservée à la Smithsonian Institution.
(Tiré de Histoires Insolites de la grande guerre Julien Arbois).
Chien à la recherche d'un blessé
Chiens, agents de liaison
Chiens utilisés par l'armée belge
Chiens transportant la soupe
Chien sanitaire en Belgique
L'Image de la guerre, décembre 1914
Exercice avec des chiens de la Croix–Rouge dans les tranchées, près de Suippes, dans la Marne, en France.
Photographie de John A. McGill, soldat américain, qui servit dans l'American Expeditionary Force pendant la Première Guerre mondiale comme membre du 23e Bataillon du génie.
L'Evénement illustré, 20 janvier 1915
Cartes postales
Le chien sanitaire est aussi à l’honneur dans les cartes postales. Le motif suivant se retrouve chez presque tous les pays en guerre.
Ce type de cartes a pourtant été interdit par la censure à partir de 1915 car les responsables de ces services, tant français qu’allemands, craignaient que les traits d’humour aux dépens de l’ennemi aient l’effet inverse de celui recherché.
Humour !
Chiens de guerre dans la littérature
Walter A. Dyer crée Pierrot, chien de Belgique
dont les bénéfices de la vente sont destinés à la Commission for Relief in Belgium.
http://gallica.bnf.fr/nos chiens sur le front
Voir l'article sur Flambeau, chien de guerre :
Monuments aux morts rendant hommage aux chiens de guerre
Monument aux morts de Pagny-sur-Moselle
L'architecture en piédestal du monument, représente un soldat originaire de Pagny-sur-Moselle, montant la garde avec son chien.
- Inauguration : 17 octobre 1926
- Sculpteur : Albert Boudarel
- Fonderie : Meroni & Radicci
- Matériaux de la sculpture : bronze
- Prix : 36.265 francs
NUL NE S'Y FROTTE
À NOS MORTS, 1914-1918
Piedestal avec statue d'un poilu et son chien à sa gauche.
- Inauguration : 23 juillet 1922
- Sculpteur : Michel de Tarnowsky
- Fonderie : Réveillon
- Matériaux de la sculpture : bronze