Les télégraphes pendant la Grande Guerre
Mots-clés :
les télégraphes, 8ème Régiment de transmissions, Gustave Ferrié, TSF, poste téléphonique, tour Eiffel, fils électrique,
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Les télégraphes
En 1913, la télégraphie militaire française sans fil était confiée au 8ème Régiment du génie. Dès le début de la guerre, il assurait les communications entre les différentes armes placées en 1ère ligne.
En première ligne, sur le front, il s’agissait de réaliser un important réseau filaire pour assurer les communications téléphoniques et télégraphiques entre le haut commandement et les premières lignes.
Des milliers de kilomètres de lignes ont ainsi été posés et réparés à travers les tranchées, souvent au prix du sang. L’action des sapeurs-télégraphistes, tireurs de lignes, radio ou chiffreurs, regroupés principalement au sein du 8ème Régiment du génie, a été héroïque tout au long de cette guerre 1914-1918. Les pertes de ce régiment sont de 1500 tués à l’ennemi et de 6000 blessés : 1500 citations individuelles ont été décernées.
Le 8ème Régiment de transmissions d’aujourd’hui est l’héritier du 8ème Régiment du génie. Il est implanté près de Paris, au Mont Valérien.
Le service de télégraphie de deuxième ligne était un service militarisé formé d’agents des P.T.T. connu sous le vocable de “La Bleue”. Il assurait le service télégraphique et téléphonique de l’arrière. Il maintenait la liaison entre le front et le reste du pays.
Le service d’écoute et de radiogoniométrie et la section du chiffre s’employaient à intercepter et déchiffrer les messages de l’ennemi et à déterminer la position et les mouvements de ses troupes.
Les agents de liaison étaient les hommes qui assuraient la liaison au péril de leur vie lorsque les autres moyens de communication étaient coupés.
Les pigeons voyageurs et les chiens de liaison furent un moyen de communication modeste mais efficace.
Le 8ème Régiment de transmissions d’aujourd’hui, héritier du 8ème Régiment du génie et implanté à Suresnes près de Paris, sur le Mont Valérien, porte sur son drapeau la mémoire vive de ses combattants avec les inscriptions : Flandres 1915 – Verdun 1916 – La Somme 1916 – La Malmaison 1917.
Gustave Ferrié 1868-1932
Dès le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le lieutenant-colonel Ferrié reçoit les pleins pouvoirs pour utiliser la télégraphie sans fil. Secondé par une remarquable équipe de savants et d’ingénieurs, parmi lesquels Louis de Broglie, il porte la radiotélégraphie au premier rang des armements alliés, créant des appareils nouveaux et instaurant des modes d’exploitation toujours plus efficaces.
Ainsi, les troupes françaises sont dotées de stations TSF mobiles. Il développe également des systèmes de repérage (radiogoniométrie) et d’écoute. Seule station de forte puissance capable de communiquer avec nos colonies, avec les alliés (en particulier les Russes), avec nos navires et les grands postes de commandement de l’armée, la tour Eiffel représente un enjeu stratégique considérable. Elle fait l’objet de mesures de protection spéciales et une station de secours est construite en urgence à Lyon.
La Science et la Vie, Juillet 1916
http://www.anatc-tnb.fr/memoire/Centenaire14-18/Trans%2014-18.pdf
Sapeurs-télégraphistes, tireurs de lignes, radio ou chiffreurs,
du 8ème Régiment du génie
Le Miroir, 16 mars 1919
llustrierter kriegs kurier oorlogskoerier, courrier de guerre
Poste téléphonique dans un abri des Balkans
Envoi de messages
La Science et la Vie, avril-mai 1917
Le Miroir, 27 octobre 1918
Voir les liens :
http://www.appat.org/70ans/les-transmissions-durant-la-grande-guerre
http://rosalielebel75.franceserv.com/genie-telegraphie.html
http://www.histoire-passy-montblanc.fr/telephonistes-et-telegraphistes
http://www.voyageurs-du-temps.fr/telegraphe-telephone-TSF
Collection "Patrie"
Voir l'article sur la poste :
http://87dit.canalblog.com/archives/2014/05/05/29805683.html
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