Documents de l'Armée : l'armée coloniale

27 juillet 2017

Mots-clés :

la Coloniale, force noire, Dardanelles, campagne de Macédoine, documents de l'armée, armée, La dépêche coloniale,

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Indigènes

La force noire

La Dépêche Coloniale illustrée

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Le Départ des Volontaires

Dites « la Coloniale », elles étaient un ensemble d'unités militaires françaises stationnées dans les colonies et mises sur pied, à l'origine, pour assurer la défense des ports et des possessions outre-mer autres que l'Afrique du Nord, même si ces troupes sont employées massivement en France métropolitaine et au Maghreb au cours du XXe siècle. Entre 1914 et 1918, 270 000 hommes furent recrutés en Afrique du Nord, 189 000 en Afrique Occidentale Française et en Afrique Equatoriale Française, 49 000 en Indochine et 41 000 à Madagascar.

En 1914, à la veille de la Grande Guerre, les troupes coloniales comptent 102 bataillons et 39 batteries, dont 36 bataillons et 12 batteries en métropole et 21 bataillons en Afrique du Nord. Dans ce total de 102 bataillons, la « Force Noire » (les troupes issues de l'Afrique noire) représentait le quart. Ces troupes africaines (tirailleurs, cavaliers, etc.) seront associées ou mixées aux troupes coloniales.

Ces unités étaient réparties en un corps d'armée en métropole et six groupes dans les colonies, auxquels il faut ajouter quelques unités en Afrique du Nord. Après le début de la guerre, les troupes coloniales vont s'organiser en deux corps d'armée qui regroupent sept divisions qui vont être engagées sur tous les fronts.

Engagées dans les principales batailles sur le sol français elles se couvriront de gloire. Elles se battront aussi en Afrique contre les colonies allemandes. Engagées aux Dardanelles, sur les 27000 tués ou blessés, les 2/3 furent des coloniaux.

Elles seront le fer de lance de la campagne de Macédoine qui aboutira au premier armistice avec La Bulgarie et qui précipitera les autres armistices.