Les Demoiselles au Pompon rouge

Mots-clés : 

Dixmude, le cimetière de Dixmude, les demoiselles au pompon rouge, récit d'un fusilier-marin, Ronarc'h. Branle-bas, Botrel,

Lire les articles :

Front de l'Yser

Décès de l'Amiral Ronarc'h, avril 1940

L'enlévement du moulin de Laffaux

Charles Le Goffic, l’âme Bretonne 

 ASSOCIATION NATIONALE DES CROIX DE GUERRE

ET DE LA VALEUR MILITAIRE

 

"En soutenant l'honneur de la France meurtrie,

les Bretons de Dixmude ont sauvé la Patrie"

 Le cimetière de Dixmude, récit d'un Fusilier-Marin

Initialement, une brigade de fusiliers marins avait été constituée pour assurer la défense de Paris. Placée sous les ordres de l’amiral Ronarc’h, elle est finalement envoyée sur le front de l’Yser. Cette brigade, forte de 6000 hommes, se compose de deux régiments de fusiliers marins. Les personnels arrivent des dépôts de Lorient, Rochefort, Brest, Cherbourg et Toulon. Ce sont des marins récemment mobilisés dans la Flotte. Parmi eux, 600 «apprentis», très jeunes, qui vaudront aux fusiliers le surnom donné par les Parisiens de «demoiselles aux pompons rouges» !

Ces «demoiselles» vont devenir de très bons fantassins et se battre aux côtés de l’armée belge et des tirailleurs sénégalais. Le 24 octobre, les Allemands lancent l’attaque. La résistance des Français et des Belges empêchera le percée qui menaçait Dunkerque, un lien vital entre l’Angleterre et la France. Pour sauver la situation, le roi Albert 1er décide l’ouverture des écluses, ce qui inonde complètement ce plat pays. Les marins retrouvent leur élement, dans le froid glacial... Finalement, au terme de trois semaines de combat parfois au corps à corps , ils doivent repasser sur la rive gauche de l’Yser, laissant derrière eux Dixmude en ruine.

La Brigade des fusiliers marins a perdu 3000 hommes (510 morts, 1934 blessés et 698 prisonniers ou disparus). Elle va tenir un secteur sur le front (Nieuport) jusqu’en novembre 1915, date de sa dissolution. La Marine souhaite alors récuperer ses personnels, face à la menace sous-marine allemande. Néanmoins, un bataillon de fusiliers marins sera maintenu et s’illustrera au Moulin de Laffaux.

Libération, Jean-Dominique Merchet, 20 décembre 2009 (mise à jour : 28 janvier 2015)

 

Dates importantes :

• 7-28 août 1914 : formation de la brigade
• 8 août : arrivée en Belgique
• 24 octobre 1914 : ordre à la brigade à Dixmude de "tenir coûte que coûte"
• 7-9 novembre 1914 : pilonnage massif des allemands sur Dixmude
• 10 novembre 1914 : prise de Dixmude par les allemands 

 

 

 

 Le panorama de la guerre, 1 er juillet 1915

Dessin de Charles Fouqueray 

 Le Télégramme, 13 juillet 2014

 

Articles parus dans "Le Finistère" de décembre 1914 

 

  Le Télégramme, 20 juillet 2014

 

 

 Voir l'article sur l'Amiral Ronarc'h :

http://87dit.canalblog.com/archives/2013/11/27/28518059.html

Voir l'article sur les fusiliers-marins :

http://87dit.canalblog.com/archives/2013/12/27/28750733.html

 Voir l'article sur la résistance belge :

http://87dit.canalblog.com/archives/2014/08/08/30377263.html

 Voir l'article sur la bataille de l'Yser :

http://87dit.canalblog.com/archives/2014/04/28/29755733.html

Voir les sites : 

http://centenaire.org/fr/fusiliers-marins-en-flandre

http://www.archives.morbihan.fr/voyagez-dans-le-temps/la-bataille-de-dixmude/

Dixmude avant la Grande Guerre

 

 

 

Dixmude après la Grande Guerre

 

Le cimetière de Dixmude, Paul Broise

Voir le document :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6528097r.r=cimeti%C3%A8re%20de%20dixmude

Branle-bas par Botrel