Nous autres à Vauquois, d'André Pézard
Mots-clés :
Pézard, 46 RI Fontainebleau, Nous autres à Vauquois, Jean Norton Cru, La colline expirée, monument aux morts, poilu grenadier, Vauquois, Argonne,
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Vauquois, village perché en Argonne
Ceux de Vauquois
Vauquois, paysages de guerre
André Pézard, 1893 - 1984
Né à Paris, le 22 juin 1883, de parents instituteurs, André Pézard est admis en juillet 1914 à l’École normale supérieure dans la section de lettres. En décembre 1914, il rejoint la 10e division d’infanterie, 46 RI. Après la guerre, André Pézard, amoureux de l’Italie, devint l’un des plus grands connaisseurs de sa poésie. Titulaire de la chaire de littérature et civilisation italienne au Collège de France, il traduira et éditera dans la collection de La Pléiade les oeuvres complètes de Dante. Il quittera le Collège de France à soixante-dix ans.
Nous autres à Vauquois
Le témoignage de guerre d’André Pézard, publié en juillet 1918, peu avant la fin de la Première Guerre mondiale, considéré comme l’un des plus vrais et des plus beaux par Jean Norton Cru, à l’égal des récits de Maurice Genevoix, est celui d’un lieutenant d’infanterie de vingt-cinq ans qui, avant d’être grièvement blessé sur la Somme en septembre 1916, avait participé dix-huit mois durant à la lutte acharnée entre Français et Allemands pour la colline de Vauquois, près de Verdun.
C'est le chef d'œuvre absolu,
misère et poésie, désespoir et stoïcisme mêlés.
Jean Norton Cru
Le monument aux morts de la butte de Vauquois
Le monument commémoratif à la mémoire des combattants de Vauquois se dresse sur le site de l'ancienne position du village détruit entre 1914 et 1918.
Roussel Marius, sculpteur, inauguré le 20 juin 1926
Poilu grenadier, cocarde souvenir français
Sur la face sud de la tour lanterne est placé un bas-relief représentant un binôme de soldats français. L'un se tient debout dans la tranchée, une grenade à la main, prêt à repousser l'assaut ennemi. Son sac est posé à ses pieds. Il porte la tenue caractéristique de la fin de l'année 1914, une écharpe civile sous son képi. Derrière lui, un homme tête nue donne l'impression de dormir pendant la garde de son compagnon .... à moins qu'il ne s'agisse plutôt d'un sapeur écrasé dans l'éffondrement d'une sape.
Le Matin, 26 juin 1926
Je ne vous ai pas dit, mon ami,
que je vous aimais.
Adieu, ma pauvre guerre !
Compagnons d'armes d'André Pézard, tous du 46 RI de Fontainebleau, mentionnés dans son livre, morts pour la France en 1915 et 1916.
Voir le lien :
https://journals.openedition.org/insitu/11666
Voir l'article sur la butte de Vauquois :
http://87dit.canalblog.com/archives/2015/09/01/32549543.html