Armenents
Mots-clés :
canon de 37, canon de 75, canon de 77, char Renault FT, char Saint-Chamond, char Schneider, chars d'assaut, crapouillot, fusil lebel, grosse Bertha, les grenades, mitrailleuses Hotchkiss, mitrailleuses St-Etienne, obus, Rosalie, armement, poignard de tranchée, couteau Coutrot, nettoyeur de tranchées, couteau US 1917, général Estienne, Lebel,
Le fusil lebel
Fusil tirant 12 coups à la minute.
Haut :
Carabine de cavalerie (modèle 1874) de fabrication privée sans marquages à l’exception
des poinçons de contrôleurs. T.B.E. canon bronzé à 40%. Sans baïonnette.
Bas :
Mousqueton (1892 Mle 1916). Manufacture de Châtellerault. Marqué à la culasse M. 16
cal. 8 mm Lebel. Complet. T.B.E. Arme de catégorie « C » soumise à déclaration
Fusil Lebel de tranchée. Métal, bois, verre. H. 56 ; L. 160 ; l. 15 cm.
Paris, musée de l’Armée, dist. RMN-GP. Inv. 999.462. Prototype,
calibre 8 mm, réalisé par la manufacture d’armes de Tulle.
Le général Boulanger, ministre de la Guerre, exige qu’un nouveau fusil lui soit présenté... le 1er mai ! C’est donc à la hâte mais avec les techniciens les plus compétents que la nouvelle Commission des Armes à Répétition, dirigée par le colonel Lebel, étudie, teste, compare et, finalement, adopte, le 22 avril 1886, le fusil modèle 1886, vite surnommé « Lebel ». La production de ce fusil avait été arrêtée en 1904 mais dès novembre 1914, 6 000 fusils sont envoyés chaque jour pour être réparés et restaurés et pouvoir ainsi servir au front le plus vite possible.
En 1915, pendant la bataille de la Marne, les combattants français et allemands se font face dans les tranchées. Le commandement français, soucieux que les soldats ne cessent pas pour autant de combattre, commande à la manufacture d’armes de Tulle l’étude d’un fusil doté d’une crosse spéciale équipée d’un jeu de miroirs pour la visée, et d’une double détente permettant de tirer tout en restant à l’abri dans la tranchée. Par la suite, ce prototype d’arme sert d’objet d’étude en vue de la réalisation d’un fusil muni d’un dispositif fixe de crosse amovible.
Lire les fichiers :
Visiter les sites :
http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/uniforme-armes.htm
http://www.fortiffsere.fr/artillerie/index_fichiers/Page1959.htm
http://autopassion974.canalblog.com/Les armes 14-18
http://www.alienor.org/publications/aux-armes/index.php
Humour ...
La Rosalie !
Aquarelle de François Flameng
Voir le lien :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/La rosalie
Les mitrailleuses St Etienne et Hotchkiss
Mitrailleuse Saint-Etienne
Lire les documents :
Visitez le site :
http://armesfrancaises.free.fr/
http://gallica.bnf.fr/Ma Mitrailleuse
Les canons
Portée des canons :
- Canon de 120 Fr : 19.000 m
- Canon 400 All :14.000 m
- Canon 105 Fr : 10.000 m
- Canon 210 All : 9.000 m
- Canon 150 All : 7.600 m
- Canon 155 Fr : 6.500 m
- Canon 105 All : 6.000 m
- Canon 75/77 Fr : 4.000 m
- Canon 77 All : 2.500 m
- Mitrailleuse Fr et All : 500 m à 1.500 m
Aquarelle de François flameng : batterie de 400
Le canon 37 mm Mle 1916 à tir rapide
Ce canon se compose d'une bouche à feu et d'un affût trépied.
Il peut comporter un bouclier formant un avant-train et une voiturette pour les munitions (192 cartouches en 12 caisses), rechanges et accessoires de première urgence.
L'ensemble canon-voiturette peut être tracté par un cheval.
Pour l'approche furtive, le canon se démonte et est porté par les hommes :
Poids de la bouche à feu avec frein, porté par le pointeur et le chargeur : 40 kg
Poids de l'affût-trépied, porté par deux pourvoyeurs : 40 kg
Poids du bouclier, porté par le chef de pièce : 28 kg
Poids de 2 caisses à munitions, portées par deux pourvoyeur : 12,6 kg
Le canon tire ces projectiles :
L'obus explosif ordinaire chargé en poudre noire, pour le réglage et les exercices
L'obus explosif Mle 1916 à fusée percutante avec charge nitrée
L'obus de rupture Mle 1892 à fusée de culot
L'obus en acier lesté Mle 1916 avec ogive sans fusée
Fausse cartouche en bois
Cartouche à blanc.
Voir le site :
http://www.passioncompassion1418.com/Canons 37M16
Le canon 75
L'Image de la Guerre, février 1915
Pendant la guerre, les canons sortent à grande cadence ; on travaille vingt-quatre heures sur vingt-quatre, souvent les jours de fête et le dimanche matin.
Il sort de Bourges chaque jour 40 canons de 75 – il en sera produit au total plus de 3.000 exemplaires. La fonderie produit aussi le 65 mm de montagne, le 155 de Rimailho, le 155 GPF du colonel Filloux, le 240 TR et le 370. Après la guerre sera entreprise la fabrication du 220 du colonel Tournier.
Les inventeurs du 75
Le Miroir, 10 Janvier 1915
L'Illustration 06 02 1015
Le Petit Journal, 9 janvier 1915
Visitez les sites :
http://lagrandeguerre.cultureforum.net/
En 1914, 950 batteries de ce canon étaient en fonctionnement.
Lire le document :
Livrets de la collection "Patrie"
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6313604v.r=.langFR
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6304083f.r=.langFR
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6317603p.r=.langFR
Le crapouillot
Lire les documents :
Le concurent allemand au crapouillot français
Les obus
Femme employée dans les usines Citroën, quai Javel.
Ce type d'obus avait une épaisseur de 12 mm, une hauteur de 26,4 cm.
La production de l’usine CITROËN du quai de Javel passe de 5 000 obus par jour en 1915 à 40 000 en 1918.
André Citroën, The french Ford
Voir le lien :
http://awans-memoire-et-vigilance.skynetblogs.be/Le shrapnel ou obus a balles
L'Evénement, 6 janvier 1917
Lire les documents :
Les grenades
Emploi des grenades à main dans les tranchées
Illustrierter kriegs kurier oorlogskoerier
Le Miroir, 17 novembre 1917
Projectiles de la Première Guerre Mondiale pour armes de tranchée
- Munition improvisée faute de matériel réglementaire, le projectile Célerier consistait en une douille de laiton pour canon de 65 mm (2) ou en un godet de fonte (1) ou en un cylindre de tôle, engins réalisés au front, garnis d’explosif et de grenaille, allumés par un détonateur à mèche et fermés par un tampon de bois.
- La grenade française DR 16 (3) devait être lancée par un fusil Gras coupé et adapté. Elle fonctionnait fort mal et plus de la moitié de la production totale fut retirée des approvisionnements.
- Le lance-grenades français Guidetti tirait une grenade CF 1916 sur sabot de 65 mm (5), ou un projectile empenné en fonte (6) sphérique à fusée de bois ou cylindrique à fusée de bois puis de plomb durci (4).
- Le projectile cylindrique de 40 mm Dormoy-Château (7) était prolongé d’une mince tige de bois en guise d’empennage et était tiré par un mortier à air comprimé. Il existait en deux longueurs.
- Ce cylindre (8) n’est pas un pot d’échappement mais bien un projectile explosif pour mortier britannique Stokes de 3 pouces, également utilisé par les Français. C’est l’ancêtre du mortier moderne de 81 mm.
- Lancés par un obusier pneumatique français de 86 mm, ces projectiles (9 et 10) pouvaient aussi être largués manuellement d’un avion.
- Initié par une mèche au départ du coup, ce projectile allemand de 9 cm Mauser (11) était garni d’explosif et fermé par un tampon de bois. Une version chimique a existé, à récipient interne en verre ou en plomb, fermée par une plaquette de tôle.
- Lancés par un mortier de 9 cm Mauser ou Lanz, ces projectiles allemands en fonte étaient allumés par une mèche au départ du coup (12) ou par une fusée percutante tous azimuts (13).
- Adopté dans la dernière année de la guerre, le projectile français de 75 mm (14) pour mortier d’accompagnement modèle 1917 n’avait pas de ceinture mais deux ergots qui prenaient les rayures du canon. Abandonné après l’armistice, il fut cédé à des pays alliés comme la Yougoslavie, où les Allemands en récupérèrent des stocks en 1941.
Grenades à fusil à tige de la Première Guerre Mondiale
1 : Grenade à fusil française type Feuillette
2 : Grenade à fusil allemande modèle 1913
3, 4 : Grenades à fusil allemandes modèle 1914, sans et avec la coupelle incurvant la trajectoire.
5 : Grenade à main sphérique allemande sur adapteur permettant de la lancer avec un fusil.
6 : grenade britannique N°2 Mk I aménagée pour le tir au fusil.
7, 8 : Grenades à fusil britanniques N°35 Mk I (Mai 1918) avec tiges longue et courte.
9 : Grenade à fusil britannique N°24 Mk I (Juin 1917).
10 : Grenade à fusil britannique N°22 (Juin 1917).
11 : Grenade à fusil britannique N° 20 Mk I (Juin 1917).
12 : Grenade britannique à main et à fusil N°23 Mk I (Juillet 1917).
Grenades-raquettes et premières grenades
à manche de la Première Guerre Mondiale
15 : Grenade percutante à manche allemande modèle 1915.
13, 14 : Avec le même manche percutant, les Allemands équipèrent des grenades sphériques en fonte, chargées en poudre noire et qui, fusantes, ne correspondaient plus aux besoins du combat.
16 : A Saint-Mihiel, des Allemands clouèrent un morceau de bois sur des corps de projectiles courts de 9 cm Mauser pour en faire des grenades à manche dont il fallait allumer la mèche.
17, 18 : Deux exemples de pétards-raquettes allemands. La boîte rectangulaire pouvait être garnie d’explosif, ou à double paroi avec de la grenaille interposée.
19, 20, 21 : Devant Verdun, les Allemands durent pallier à une insuffisance des approvisionnements en grenades et utilisèrent des éléments de tuyauterie emboîtés ou vissés, montés sur manche ou lancés avec une ficelle.
22 : A la fin de 1914 et courant 1915 les Français utilisèrent des pétards explosifs à manche de bois et enveloppe de tôle pour détruire les barbelés. Ces engins existèrent en deux longueurs de charge.
23 : Pétard-raquette français : manche de bois portant deux pétards de Cheddite allumés par une mèche et entourés de tiges d’acier serrées d’un enroulement de fil de fer (ici très réduit pour montrer les tiges).
24, 25 : Pétards de la troisième Armée : un tube, préfragmenté ou non, maintenu sur un manche en bois à l’aide de fil de fer. Ce tube contenait un pétard de 100 g de Cheddite allumé par une méche-détonateur initiée par une amorce qu’il fallait percuter avec un clou inséré dans le bloc de bois qui supportait ce dispositif d’allumage.
Grenades alliées de la Première Guerre Mondiale.
46 : Grenade percutante française P2 modèle 1915, évoluée de la grenade danoise Aasen. Cette grenade à manche stabilisée par une jupe d’étoffe s’armait par la rotation d’une hélice et explosait à l’impact.
47 : Grenade française modèle 1882, en fonte, chargée en poudre noire, avec fusée en bois, peu étanche.
48, 49 : Grenades modèle 1914, plus fiables car allumées par des fusées à traction vissées, en laiton.
50 : Le corps de tôle (très) mince de cette grenade sphérique française modèle 1916 renferme du phosphore qui s’enflamme spontanément lorsque la corrosion laisse passer de l’air. Danger !
51 : Ce godet de fonte (1915) renfermait 100 g de Cheddite initiée par une mèche-détonateur.
Les grenades toxiques suffocantes françaises modèle 1914 (52) et 1916 (54) comportaient une petite charge d’éclatement. La grenade Bertrand (53), ampoule de verre chargée en toxique lacrymogène calée dans six écailles de fonte, se brisait mal à l’impact dans la boue, mais bien mieux en cours de transport...
55, 56, 57, 58, 59 : Les grenades françaises modèle 1915 D en fonte, ou OF en tôle, furent dotées de fusées à percussion, puis d’un allumeur automatique à cuiller, qui n’initiait la grenade qu’une fois lancée.
60 : La grenade CF 1916 était allumée par un bouchon de bois protégé par une calotte de fer blanc (61).
62 : La grenade française mixte de 1917 se lançait à la main ou était tirée au tromblon.
63, 64, 65, 66 : Quelques grenades empennées tirées à l’air comprimé par l’obusier pneumatique Brandt.
67 : Grenade à main américaine Mk I (1918), préfigura la Mk 2 de la seconde guerre mondiale..
68, 69 : Grenades britanniques Mills, lancées à la main ou au fusil (plateau pour tromblon ou tige).
70 : Grenade lacrymogène britannique N° 29, lancée à la main ou avec une catapulte à ressorts.
71 : Grenade à main britannique N°2. 72 : Grenade britannique Battye (1917).
73, 74 : Grenades percutantes française P1, au moins aussi dangereuses aujourd’hui qu’en 1915.
75 : Grenade à fusil française VB (1915) tirée par un tromblon avec canal central pour passage de la balle.
77 : La grenade Besozzi achetée aux Italiens, fut aussi construite en France (76).
Grenades allemandes de la Première Guerre Mondiale.
26, 27 : Grenades à manche allemandes modèle 1915, constituées d’une boîte à explosif et d’un manche.
L’allumage se faisait en tirant sur une ficelle traversant le manche. Cet engin peu étanche fut amélioré en 1916 par l’adoption du manche Wilhelm en utilisant les mêmes boîtes (28, 29, 30).
En 1917 fut adoptée une grenade à manche Wilhelm (31) avec une boîte standardisée, sans couvercle et moins encombrante (11 cm de haut, 6 cm de diamètre).
32 : Ce corps de fonte est celui d’une grenade du Schnellwerfer autrichien, qui tirait par salves de six des cartouches sur chargeur.
33, 34, 35 : Grenades à main sphériques allemandes de 1913, avec ou sans le support pour ceinturon.
36 : En 1915 le quadrillage de cette grenade fut simplifié, pour faciliter la fabrication. Il y en eut relativement peu, la grenade modèle 1915 nouveau modèle (37) ayant pris la relève.
38, 39 : En 1915 apparurent deux types de grenades allemandes percutantes discoïdes, aux corps formés de deux demi-coquilles, soit de fonte préfragmentée (38) soit de tôle mince en acier (39). Cet engin pouvait également être abandonné en équilibre instable en des points de passage, pour exploser en cas de chute.
Le risque est encore sérieux aujourd’hui.
40, 41, 42, 43 : En 1917 fut adoptée une grenade « oeuf » à corps de fonte lisse puis avec une ceinture assurant une meilleure préhension. Chargée en poudre noire renforcée, elle était allumée par un système à traction friction (41, 42) ou à traction-percussion (43).
44, 45 : Toujours en 1917, les Allemands adoptèrent une grenade à fusil tirée par un tromblon et traversée par la balle à l’instar de la grenade française Viven-Bessières de 1915.
Grenade allemande 1915 Grenade allemande 1917
Le couteau de tranchée
Couteau US 1917
Un nettoyeur de tranchées équipé d'uin poignard et masque à gaz
Poignard Coutrot
La Marche de l'Histoire, août/septembre 1914
Lire le document :
Les chars d'assaut
Types de chars produits pendant la Grande Guerre :
1916 : Fouche type C, Schneider CA1, Saint-Chamond, FCM A/1A/1B (FCM =Forges et Chantiers de la Méditerranée)
1917 : Renault FT
1918 : Saint-Chamond 25 t, Peugeot char léger
Char Saint-Chamond
Char Schneider CA 1
Char Renault FT
Voir le site :
http://www.chars-francais.net/
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Lire l'article sur les tanks :
http://87dit.canalblog.com/archives/2017/01/23/34818570.html
Les grenades
Almanach Hachette 1918
Fusil lance grenades
Lanceur de grenades
La Grosse Bertha allemande
Almanach du Petit Parisien illustré, 1918
Pages de la main coupée de Blaise Cendrars
Lire l'article sur Obus, obusiers, trous d'obus :
http://87dit.canalblog.com/archives/2016/11/08/34155154.html
Image d'Epinal
Lire l'article sur Les tenues militaires :
http://87dit.canalblog.com/archives/2012/10/12/25250138.html
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