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Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
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27 mai 2016

Tenue militaire

Mots-clés :

casque Adrian, croix de guerre, godillots, le barda, brodequins, tenues militaires, uniformes, cervelière, tenue militaire, fusilier, grenadier, bleuet, briscards,

Lire les articles :

Tenues militaires des combattants

Le casque Adrian M 1915

La tenue militaire

Uniformes 14-18

Le petit journal habillement

 L-illustration-8

L-illustration-9

L'Illustration, 16 décembre 1916  

Costumes alliés

Costumes alliés2

Tenues des alliés, Le Miroir du 20 Septembre 1914

 Le Petit Journal Uniformes

Le Petit Journal, 20 Avril 1919

Lire les documents :

Grades des armées françaises1

Grades des armées françaises2 

La tenue militaire

MA Uniformes

Valise pédagogique du poilu

Le sapeur de la Grande Guerre

Uniformes du 129 RITenue militaire de 1795 à 1914

Transformation du fantassin

 Têtes et képis

 Uniforme 1914

Visiter les sites sur l'évolution de l'uniforme français durant la première guerre mondiale :

http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/

http://www.hervedavid.fr/francais/14-18/uniformes.htm

http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/uniforme1024.htm 

http://gvc.14-18.pagesperso-orange.fr/index.html

http://rosalielebel75.franceserv.com/le-nouvel-uniforme-bleu-horizon.html

19150501-L__illustration-001-CC_BY

Barda Sénégalais

Barda de tirailleurs sénégalais

Le barda 14-18

                                            Le Barda, un équipement encombrant !

Voir le site de la société Maratier, Armes et costumes : 

http://www.maratier.com/

«Le sac, c'est la malle et même c'est l'armoire. Et le vieux soldat connaît l'art de l'agrandir quasi miraculeusement par le placement judicieux de ses objets et provisions de ménage. En plus du bagage réglementaire et obligatoire - les deux boîtes de singe, les douze biscuits, les deux tablettes de café et les deux paquets de potage condensé, le sachet de sucre, le linge d'ordonnance et les brodequins de rechange -- nous trouvons bien moyen d'y mettre quelques boîtes de conserves, du tabac, du chocolat, des bougies et des espadrilles, voire du savon, une lampe à alcool, et de l'alcool solidifié et des lainages (...)

Et mon voisin dit vrai : chaque fois quand il arrive à son poste après des kilomètres de route et des kilomètres de boyaux, le poilu se jure bien que, la prochaine fois, il se débarrassera d'un tas de choses et se délivrera un peu les épaules du joug du sac. Mais chaque fois qu'il se prépare à repartir, il reprend cette même charge épuisante et presque surhumaine; et il ne la quitte jamais, bien qu'il l'injurie toujours ».

Extrait de Le feu , Henri Barbusse, 1916

Les pantalons rouges

Une hécatombe touche les soldats français au début de la guerre, causée… par un simple pantalon. En 1829, Charles X a décidé que le pantalon des fantassins français serait non plus bleu mais rouge, ceci pour ne plus dépendre de l’approvisionnement britannique en indigo, alors que la France cultivait la garance.

Au début de la guerre, les Anglais adoptent le kaki, les Allemands le vert-de-gris, les Français s’en tiennent à leur pantalon rouge vif. Après avoir constaté de nombreuses pertes en 1914, la commanderie de l’armée décide dans l’intérêt des soldats et du maintien des effectifs de supprimer les pantalons rouges pour les remplacer par des pantalons bleu horizon.

Le colorant rouge utilisé pour les uniformes français provenait d'une teinture chimique, l'aniline, produite en Allemagne. Quand la guerre commence, les envois d'alinine provenant d'Allemagne cessent. Les Anglais, nous fournissent la teinture indigo, d'une couleur bleu clair : le bleu horizon.

Les brodequins

Ce nom dérive de la chaussure en toile et peau qui couvrait le pied et le bas de la jambe au XVe siècle. Quatre siècles plus tard, avec le modèle 1881 naît la chaussure militaire de marche, à laçage et cloutée. Le modèle 1917, le plus connu, était toujours fabriqué vers le milieu des années 1950, bien que concurrencé, en particulier par les fameuses Rangers.

Le nom de GODILLOT, fournisseur de l'armée française pendant des décennies, lui est souvent substitué.

Godillots

Brodequins et bandes molletières

Alexis Godillot est « l’inventeur » de la différenciation du pied gauche et du pied droit. Fournisseur exclusif aux armées de matériels d’ambulance, objets de campement, de tentes, de selles, de chaussures montantes, etc., il s’enrichit en 1853 grâce à la guerre de Crimée, puis à la guerre d’Italie.

Son brodequin clouté fera entrer Alexis Godillot dans l’Histoire. Le langage populaire va consacrer le personnage de son vivant. Dès 1865 le dictionnaire d’argot « le Lorédent-Larchey », donnera « godasse » comme déformation du mot Godillot.

Alexis Godillot

Atelier Godillot

Atelier Godillot

La maison Godillot (ce monsieur était ami de l'empereur Napoléon III) était une caserne, plutôt qu'une fabrique ; elle était située, rue Rochechouart. On y fabriquait l'équipement militaire, des vêtements, des chaussures. On y occupait des ouvriers de tous les corps de métier.

C'était dans cette maison qu'on fabriquait les fameuses chaussures, dites godillots, dont nos mobiles, à la première étape, perdirent les semelles. (Depuis ce temps, pour désigner une mauvaise chaussure, le mot est devenu proverbial.)

Souvenirs d'une femme morte,vivante. P 101

 Tenue bleu horizon

Peinture de G. Pierri, 1915

Tenue bleu horizon : casque Adrian, barda de 20 kg,

cartouchière, mussettes, bande mollières, godillots. 

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Documents cloturants les livrets militaires

P9123997

Tenue militaire en 1918, de gauche à droite :

Fusilier mitrailleur, grenadier fusilier, voltigeur, grenadier à main, tenue d'assaut.

19151023-L__illustration-001-CC_BY

Fusilier et grenadier

19160909-L__illustration-001-CC_BY

Bleuet et Briscards

Voir le lien :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/Godillots

Casque Adrien M 1915

Avant le port de ce casque, 77% des blessures de guerre sont à la tête, le taux diminue  à 22% ensuite. Un attribut métallique fixé par une agrafe-crampon sur le devant du casque représente le régiment : une grenade surmontée d’une flamme pour l’infanterie, une ancre pour l’infanterie coloniale,  une grenade brochant deux canons croisés pour l’artillerie,  le caducée pour le service de santé  etc. 

Au début de la guerre, les soldats portent un képi de toile rouge. Ce couvre-chef offre une protection dérisoire et est peu discret sur le champ de bataille. Face au nombre important de pertes et de blessures à la tête, on imagine plusieurs solutions. Pour gagner en discrétion, les képis reçoivent des manchons de toile bleue, qui les rendent moins visibles aux yeux de l’ennemi. Pour améliorer la protection de la tête, on distribue aux soldats une cervelière, sorte de bol métallique qui se plaçait sous le képi. Cette parade n’est pas satisfaisante : la cervelière est inconfortable et donne fréquemment des migraines. Le casque d’acier réglementaire qui équipe progressivement les soldats à partir de 1915, ou casque Adrian, porte le nom de l’officier qui fut responsable du suivi du projet.

Cervillière2   Cervillière1

 La cervelière

Casque Adrien 26 08 1915

 Le 26 août 1915, essayage des casques

DSC_3277

C’est à partir du milieu de l’été 1915 que les casques Adrian vont être massivement distribués. Ils sont utilisés pour la première fois lors de l’offensive de Champagne de septembre 1915. Fin 1915, quelques 3 125 000 casques équipent l’armée française. Plus de vingt millions ont été produits et ont aussi servi aux soldats italiens, belges, russes, roumains, etc.

Les premiers casques ont été peints en bleu brillant, mais les reflets du soleil en font d’excellentes cibles. Les soldats les passent ainsi à la boue, puis une peinture mate est distribuée aux unités, ainsi que des couvre-casques de tissu ; le 3 juin 1916, sur la demande du général Joffre, ils reçoivent par mesure d’ensemble une peinture terne destinée à en dissimuler la visibilité.

Les casques en cours de fabrication subissent quant à eux une transformation. Cuits plus longtemps durant la chaîne de montage, ils prennent une teinte qui tend à devenir gris fer au lieu de gris-bleu.

Cela a pour résultat de les rendre plus mats et donc moins luisants au soleil. Dès que l’opération de repeinture est terminée et que les nouveaux casques commencent à sortir des usines (fin 1916), il n’est plus fait usage des couvre-casques en tissu.

Le 16 avril 1917, dans le secteur de Berry-au-Bac, les chars d’assaut français sont utilisés pour la première fois. Le casque Adrian s’avère totalement inapproprié dans un tel espace exigu. Il subit plusieurs modifications sur sa visière avant et son cimier. Il sera après-guerre légèrement amélioré : le "modèle 1926" servira encore en 1940.

Le casque à pointe Stahlhelm M1916 allemand

Les Allemands sont équipés dès le début de la guerre d'un casque à pointe conçu en 1842, dont l'extrémité est censée dévier sur les côtés les coups de sabre. Confectionné en cuir bouilli, il n'offre aucune protection réelle dans les combats de tranchée et est remplacé en 1916 par le Stahlhelm (casque d'acier). Symboliquement, le casque à pointe continu d'être utilisé pour les cérémonies, avant d'être complètement abandonné à la fin de la Première Guerre mondiale, avec la chute de l'Empire allemand.

Ce casque en acier, épais de 1,2 mm, poids de 2 kg environ, est plus résistant que le casque Adrien.

DSC_3303     DSC_3305

casque all

 24-septembre-1916

 Le Petit Journal, 24 septembre 1916

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Allemands devant Anvers

Lire le document :

Le stahlhelm

Almanach Hachette 1918

L'artillerie française

 Artillerie belge

 Artillerie italienne

Voir le lien :

http://www.delcampe.net/ALMANACH-HACHETTE-1918

http://bleuhorizon2.canalblog.com/diplomes civils et militaires

http://france3-regions.francetvinfo.fr/playlist-histoires-14-18/capotes bleu horizon

Epinal soldats anglais

La Belle Jardinière habille les poilus

La Belle Jardinière

 Belle Jardinière2

Images d'Epinal

Epinal GG1

Epinal GG2

Epinal GG5

Epinal GG4

Epinal6

 

Voir l'article sur les décorations militaires :

http://87dit.canalblog.com/archives/2016/05/09/33774338.html

    

Voir l'article sur les armements :

http://87dit.canalblog.com/archives/2012/10/11/25475557.html

 

 Soldats inconnus Arc

Lire le fichier : 

document communiqué par A. Schneck

 Tirrailleurs tenue

 

Commentaires
M
Bon site
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R
Bravo pour tout ce travail de mémoire pour notre armée Française, une vraie bibliothèque à la portée de tous !
Répondre