Lamballais illustres
Mots-clés :
Bretagne, Fabiano, Henri Barbusse, L'Oeuvre, Lamballe, le Feu, Mathurin Méheut, Gustave Téry, Robida,
Lamballe autrefois
Lamballe au XII siècle
En 1435, Jean V fonde la collégiale de Lamballe.
Dessin de Robida
Lamballe vers 1800
Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial
de toutes les communes de la France et de plus de 20,000
Eglise Notre-Dame, monument historique :
Remarquables par l'influence anglaise qu'elle revête dans certaines parties restaurée en 1857, ancienne chapelle du
château bâtie à pic sur un rocher, choeur et collatéraux du dix-neuvième siècle, belle verrière moderne représentant la vie de la Vierge, porte et piliers du douzième siècle, pierres tombales sculptées.
La dédicace de Notre-Dame fut faite par Guillaume Pinchon, évêque de Saint-Brieuc, vers 1220 et la reconstruction du choeur fut due à la munificence de Charles de Blois en 1.363.
Presque toules les églises sous le vocable de Notre-dame sont classées comme monuments historiques, et presque toutes les anciennes collégiales étaient sons ce vocable.
Texte tiré de la collection des Guides Joanne, 1909
Bretagne, les routes les plus fréquentées.
Voir le lien :
http://www.infobretagne.com/lamballe.htm
Fabien Fabiano 1883 - 1962
Sous ce pseudonyme d’artiste, l’aristocrate Jules Coup de Fréjac collabore aux revues Le Rire, La Baïonnette et La Vie Parisienne, ainsi qu’à des publications étrangères telles que Life.
Il est célèbre pour ses nus féminins. En élève de Mucha, la femme « moderne » est un élément central de son travail. Cette égérie est mise au premier plan dans l’affiche qu’il conçoit en 1916 pour Michelin, en France et déclinée à l’étranger. Bibendum, représenté en pied avec des mains et une bouche humaines et portant des bottines, s’efface en serviteur galant d’une délicate demoiselle.
Fabiano, illustrateur de "La Vie Parisienne"
Voir les productions de Fabiano dans cette revue :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328892561/date&rk=21459;2
Fabiano, illistrateur de la revue "Le Rire" :
Voir les productions de Fabiano dans cette revue :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34432899t/date&rk=21459;2
Fabiano, illustrateur de "La Baïonnette" :
La Baïonnette N°77, 21 décembre 1916
Voir les productions de Fabiano dans cette revue :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327095759/date&rk=21459;2
Voir les documents :
http://www.tumblr.com/search/fabien+fabiano
Voir l'article sur Fabien Fabiano
http://87dit.canalblog.com/archives/2015/07/16/32364410.html
Mathurin Méheut, 1882 - 1958
Mathurin Méheut pendant la guerre :
Mobilisé d’octobre 1914 à février 1919, Mathurin Méheut combat en première ligne, des tranchées de l’Artois à celle de l’Argonne. Ses qualités d’observateur et de dessinateur sont ensuite employées par le Service topographique du 10 ème Corps d’armée dans la Meuse, dans la Somme, en Champagne, puis au Service cartographique de la 1ère Armée dans les Flandres, en Lorraine puis à nouveau en Picardie. Promotions, citations élogieuses, décorations attestent du courage exemplaire du combattant.
Un guetteur - bois de la gruerie, 7 septembre 1915, aquarelle et mine de plomb
Lire les documents :
Mathurin Méheut, peintre du littoral et animalier
Exposition Lamballe 2011 :
Musée M Méheux Lamballe :
Musée M Méheut Lamballe Fiches
Musée national de la Marine, Paris :
http://www.musee-marine.fr/sites/default/files/dp.pdf
Voir l'article sur Mathurin Méheut :
http://87dit.canalblog.com/archives/2014/12/26/31199274.html
Gustave Téry 1870 - 1928
Les Hommes du Jour, 16 février 1918
Voir sa biographie :
http://tybalt.pagesperso-orange.fr/LesGendelettres/biographies/Tery.htm
Un collège à Lamballe porte son nom :
Collège Gustave Téry, 1980
L'Œuvre de Gustave Téry
"Les imbéciles ne lisent pas L'Œuvre"
L’Œuvre fut lancée le 13 mai 1904 par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal et du Matin, d’abord mensuel, ce périodique devint hebdomadaire (1910), puis quotidien (septembre 1915).
Devenu un quotidien, L’Œuvre vit augmenter ses tirages : 55 000 exemplaires (1915), 89 000 (1916), 125 000 (1917), 116 000 (1918), 135 000 (1919), 230 000 (1936) et 274 000 (1939).
Le journal fut rédigé par de brillants journalistes : Robert de Jouvenel , Georges de la Fouchardière, Henri Béraud, André Billy.
Son slogan « Les imbéciles ne lisent pas L’Œuvre » (1915), ses manchettes accrocheuses et la forte personnalité de ses journalistes garantirent son succès. Gustave Téry mourut en juin 1928 et fut remplacé par Henri Raud.
L’Œuvre afficha à l’origine des idées radicales-socialistes et pacifistes : pendant la Première Guerre mondiale y parut Le Feu d’Henri Barbusse, publié en feuilleton sous le titre Le Journal d’une escouade.
L’Œuvre fut favorable au Cartel des gauches (1924) et au Front populaire (1936). En politique extérieure, le journal restait pacifiste : le 4 mai 1939, un de ses journalistes, Marcel Déat, publia « Mourir pour Dantzig ? ».
Usant de l'ironie, luttant contre la censure et le bourrage de crâne, anti-conformiste ce journal radical proposait à ses lecteurs 4 pages d'articles.
Le 10 juin 1940, L’Œuvre quitta Paris pour Saint-Étienne puis Clermont-Ferrand ; le journal parut à nouveau à Paris le 24 septembre 1940. Marcel Déat, son directeur depuis le 5 juillet 1940, l’engagea dans la voie de la Collaboration. Rival des Nouveaux Temps,
L’Œuvre tirait en moyenne à 130 000 exemplaires, entre 1941 et 1944. Ses locaux étaient situés au 9, rue Louis-le-Grand, Paris-II e.
L’Œuvre cessa de paraître le 17 août 1944.
Voir les éditions de ce journal de 1915 à 1944 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34429265b/date&rk=922751;2
Voir l'article sur Gustave Téry :
http://87dit.canalblog.com/archives/2016/12/02/34629973.html
Le Feu d’Henri Barbusse
Lire les premières pages de ce livre :
Charger le fichier :
http://gallica.bnf.fr/Journal d'une escouade
Voir l'article sur Le Feu d'Henri Barbusse :
http://87dit.canalblog.com/archives/2016/08/15/34179405.html