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Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
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17 mars 2015

Avis de décès, restitution des corps

Mots-clés :

Avis de décès, décès aux armées, monuments aux morts, Poilus, restitution des corps. décès, avis, robe de deuil, morts, retour de nos morts, bilan,

Lire les articles :

Bilan mondial, français, belge 14-18. Tant de morts !

La « démobilisation » des morts

La majorité des familles pleure un père, un mari, un frère, un fils, un fiancé, un cousin… Morts au champ d’honneur ou des suites de leurs blessures, ils sont le plus souvent ensevelis sans cérémonie (religieuse ou laïque), hormis l’hommage rendu par leurs camarades de combat.
Seul un corps sur deux est identifiable, les proches ne peuvent disposer d’une sépulture pour se recueillir et commencer leur deuil. On comprend leur insistance dans les courriers adressés aux infirmières, camarades ou supérieurs militaires, pour connaître les derniers moments et les circonstances de la mort.

Près d’1,5 million de soldats français et coloniaux succombent.

Seules 8 petites communes françaises ne sont pas endeuillées à l’issue des combats en novembre 1918. C’est plus de 27 % de la génération des 18-24 ans et plus de 16 % des mobilisés qui disparaissent.
Les forces politiques et militaires, pas plus que les familles, ne sont préparées à une telle hécatombe. Les défunts sont inhumés hâtivement sur le lieu des combats, dans des fosses communes, individuelles, ou dans les cimetières communaux. En 1915, on interdit les tombes collectives dans le respect des confessions religieuses et pour faciliter l’identification des corps.

300 000 dépouilles ne seront pas retrouvées, déchiquetées ou ensevelies lors des tirs d’obus, ou encore enterrées anonymement.

Après 1918, la plupart des corps sont restés sur les champs de bataille, dans les cimetières militaires ou communaux.
La loi du 31 juillet 1920 autorise le retour des dépouilles dans les caveaux familiaux ;

240 000 cercueils sont ramenés, soit 30 % des 700 000 corps identifiés que les familles avaient le droit de rapatrier.

Flameng le récit

  Croquis de guerre de François Flameng : Le récit, Noyon 1917

Mort au front

Mort pour la Patrie 1914

Vous qui pleurez des êtres chers morts pour la France !

Votre cœur est brisé par l’auguste souffrance,

Mais il peut sans remords frémir d’un noble orgueil,

Et c’est avec fierté qu’il faut porter le deuil,

Pour la plus juste Cause ils ont donné leur vie,

Le Monde avec un cri d’amour, les glorifie !

Et dans la Paix de Dieu, quel que soit leur tombeau,

Ils sont ensevelis sous les plis du Drapeau.

Demande nouvelles aux armées

Formalités à remplir pour se procurer des nouvelles sur un proche parti au combat.

A adresser aux mairies sur papier libre.

Avis de décès

 Avis de décès GG

Avis de décès GG1

Avis de décès2

Avis de décès3

 Avis de décès1917

notification de décès

médialle militaire

La restitution des corps

Retour des corps

La loi du 31 juillet 1920 autorise le retour des dépouilles dans les caveaux familiaux ; 240 000 cercueils sont ramenés, soit 30 % des 700 000 corps identifiés que les familles avaient le droit de rapatrier.

Lors des premiers combats d’août 1914, les corps des combattants morts au champ d’honneur sont enterrés sur le lieu des batailles et dans des cimetières provisoires au plus près des ambulances et hôpitaux militaires.

Le deuil est cependant difficile, puisque, durant toute la durée des combats, il n’est pas permis aux familles de venir se recueillir sur la tombe de leur parent enterré en zone des armées. Prenant le contre-pied des usages militaires antérieurs, l’État autorise par une loi du 31 juillet 1920 la restitution des corps à leur famille ; il prend aussi à sa charge le retour des dépouilles et organise leur rapatriement. Cette disposition s’applique également aux prisonniers décédés en Allemagne. Entre 1921 et 1923 un immense transfert s’opère depuis les cimetières militaires du front vers les gares principales de chaque département. 

 restitution des corps

Lire le document :

Des corps déplacés gestion des corps

Hommage aux Poilus

hommage aux polus1

hommage aux polus2

hommage aux polus3

 cocarde du souvenir

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/forum-pages-histoire/restitution-leurs-familles-sujet_2900_1.htm

Pour certaines familles, le deuil d'un proche ne pouvait être fait qu'en présence du corps du défunt. L'éloignement des lieux de sépulture, généralement prochent des théâtres d'opérations, devenait alors insupportable. Répondant donc à une attente, l'Etat organisa le transport des familles et / ou des corps des militaires et marins morts pour la France.
La Loi des finances du 31 juillet 1920, dans son article 106, accordera aux veuves, ascendants et descendants des militaires ou marins victimes décédés de la guerre, le droit d’obtenir gratuitement aux frais de l'Etat, le transport des corps de leurs parents morts pour la France, jusqu’aux cimetières par eux désignés.

Il fut aussi accordé aux veuves ou parents d’un défunt, le droit à un voyage annuel gratuit pour aller visiter sa sépulture, là où elle avait été réalisée par les autorités militaires au moment du décès, ou par suite de regroupements de sépultures effectués par le service militaire de l'état civil dans l'ancienne zone des armées.

Il était aussi accordé sur demande et aux mêmes conditions, un transport pour aller assister à l'exhumation du corps devant rejoindre le cimetière familial. Des tarifs spéciaux étaient concédés à l'Etat par les réseaux secondaires, de façon à garantir la gratuité totale du transport aux parents des défunts morts pour la France.

Le diplôme d'honneur

Il fut institué par la Loi du 27 avril 1916 et porta en titre «Aux morts de la Grande Guerre, la Patrie Reconnaissante». Il était décerné à tous les officiers, sous officiers et soldats des armées de terre et de mer, décédés depuis le début des hostilités pour le service et la défense du Pays, à l'exception toutefois de ceux qui auraient trouvé la mort dans des conditions déshonorantes.

Ce document, remis gratuitement par les soins des autorités civiles et militaires, revenait en règle générale à l'héritier direct du défunt, en suivant un ordre particulier : le fils aîné, la fille aînée, la veuve, le père, la mère, le frère aîné ou à défaut la sœur aînée. Des duplicata pouvaient être demandés par courrier, après réception de l'original.

Rennes cimetière de l 'est

Les documents ci-dessus sont issus du site : 

http://fr.calameo.com/read/0005290094eccbc8d530f

Tableau des objets de poilus

« Tableau [...] des objets recueillis sur les corps des militaires qui n’ont pu être identifiés jusqu’à ce jour et qui reposent dans des tombes individuelles exactement repérées ». Ministère des Pensions. [Paris], s.d., 52 x 80 cm. AD 40, 4 AFFI 156

Robe de deuil

Avis de décès allemands

Faire part décés All1

Faire part décés All2

Faire part décés All3  Faire part décés All4

Le retour de nos morts

Retour de nos morts1

Retour de nos morts2

Lectures pour tous, 1 er novembre 1919

Voir le lien :

https://www.herodote.net/La_demobilisation_des_morts-synthese-2310-435.php 

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