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Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
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22 octobre 2016

Les villages détruits de la Bataille de Verdun

Mots-clés :

Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Douaumont, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-Côte-du-Poivre, Ornes, Vaux-devant-Damloup. Verdun, zone rouge, Verdun,

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Verdun, il y a 100 ans

La bataille de Verdun 1916 : 300 jours, 300.000 morts

Villes martyres, villes françaises et belges décorées

Les villages disparus en Meuse

Dans le département de la Meuse, situés en « Zone Rouge » -paysage lunaire de 120 000 hectares, constitué pour l’essentiel de trous d’obus et où la moindre trace de végétation avait disparu, neuf villages furent totalement rayés de la carte lors de la Bataille de Verdun : Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Douaumont, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-Côte-du-Poivre, Ornes, Vaux-devant-Damloup.

Demeurent aujourd’hui les vestiges où les emplacements des maisons et des lieux publics sont symbolisés. Ils rappellent les métiers et les activités de ces anciennes communautés villageoises. Ils n’ont jamais été reconstruits. Ces villages fantômes, "Morts pour la France", présentent une mémoire émouvante à travers les chapelles et les monuments commémoratifs érigés après guerre.

 Ces villages sont interdits de toute reconstruction pour les raisons suivantes : 

  • 1° - Quantité d'explosifs de toutes natures dont le sol est encore truffé donc dangereux (on en retrouve encore de nos jours).
  • 2° - Pollution des sources dues aux cadavres enfouis dans le sol (hommes, chevaux).
  • 3° - Risques encourus sur des terres ypéritées ou polluées.

 Villages détruits de la bat de Verdun

Zone Rouge

 Vil détruits 1916

 Villages détruits

 Les villages détruits en Meuse

Villages détruits meuse verdun

 Villages détruits

 Paysage lunaire

  Villages détrits1916

Evacuation des villages

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 Le Miroir, 19 mars 1916

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Pour les réfugiés de la Meuse

Steinlen, 1915

Cumières-le-Mort-Homme

Ce village composé de 205 habitants en 1913 est enlevé par l’assaut allemand le 24 mai 1916. Les ruines sont reconquises par le régiment de marche de la Légion étrangère le 20 août 1917. Erigée en 1933 avec les pierres de l’ancienne église, la chapelle du souvenir Saint-Rémi renferme des peintures de Lucien Lantier.

 Cumières 1913

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Cumières village

Fleury-devant-Douaumont

La bataille de Fleury a duré deux mois entre le 23 juin 1916 et le 18 août 1916.
Situé entre Froideterre et Souville, Fleury était l’une des clefs de la Bataille de Verdun. Le village, qui a changé 16 fois de mains au cours des combats, est complètement détruit. Il est impossible de reconnaître une maison et un dessin de rue. En 1918, Fleury est érigé au rang de «village mort pour la France». Le Mémorial de Verdun y est construit en 1967 à l’emplacement de l’ancienne gare.
Composé de 422 habitants en 1913, les combats du 21 juin jusqu’à la fin septembre 1916, les dernières ruines du village sont réduites à néant. Inclus dans la « zone rouge » après la guerre, les habitants ne pourront revenir au village. Aujourd’hui, des bornes jalonnent les rues et rappellent l’ancienne présence des maisons de paysans, d’artisans et de commerçants.
La chapelle du souvenir est dédiée depuis 1979 à Notre-Dame-de-l’Europe. 

Elle est l’oeuvre de l’architecte verdunois Louis-Alfred Berthemy et de l’entrepreneur Bergeret. Elle abrite la fresque d’une piéta de Lucien Lantier, ancien combattant de la Grande Guerre, et des vitraux du verrier nancéien Jean-Jacques Gruber, figurant un poilu de Verdun et un fantassin de 1914. Les ferronneries de la porte de la chapelle, réalisées par le ferronnier d’art Comminge, représentent un arbre de vie dont les branches englobent la Croix de Guerre, décernée au village.

 
Fleury-devant-Douaumont

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Village de Fleury

Voir les liens :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/Fleury

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/village-detruit-de-fleury-devant-douaumont-0

Louvemont-côte-du-Poivre

Composé de 183 habitants en 1913, le village tombe aux mains des Allemands le 25 février 1916. Les troupes françaises le reprennent pendant l’offensive de décembre 1916. Village « Mort pour la France, non reconstruit, il subsiste aujourd’hui les vestiges de l’ancien
cimetière, la fontaine reconstituée ainsi que le monument aux morts et la chapelle construite en 1932.

Louvemont village 1913

 Louvemont avant guerre

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Louvemont

Haumont-près-Samogneux

Composé de 131 habitants à la veille de la Grande Guerre, les troupes allemandes s’emparent du village dès les premiers jours de la bataille de Verdun, le 22 février 1916. Il est libéré en 1918. Village « Mort pour la France », non reconstruit, seul persiste les vestiges des habitations, ainsi que la chapelle Saint-Nicolas construite en 1932.

 DSC_4307

 Haumont église

 Voir le lien :

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/village-detruit-de-haumont-0

Beaumont-en-Verdunois

Composé de 186 habitants en 1913, ce village est gardé par les combattants français, jusqu’au 24 février 1916 lorsque les Allemands le conquièrent. Il sera repris en 1918 par les troupes américaines. Entièrement détruit, village « Mort pour la France », il n’est pas reconstruit.
La chapelle Saint-Maurice, construite en 1935, renferme une fresque du village avant-guerre peinte par Lantier. Le monument aux morts fait face à la chapelle. Le village détruit possède également une fontaine restaurée ainsi qu'une marquant la ligne française.

Le village de Beaumont fut heureusement évacué en septembre 1914, sa population se réfugia dans le midi de la France. Lors de l'offensive Allemande du 21 février le Colonel Driant essaya de se retrancher ici. Celui-ci fut mortellement blessé et Beaumont fut pris par les Allemands dès le 24 février 1916.

beaumont

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DSC_4319

 DSC_4320

Voir le lien :

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/village-detruit-de-beaumont-en-verdunois-0

Bezonvaux

Bezonvaux tient son nom du ruisseau « Bezonvaux » qui le traverse.

Bezonvaux connait le même sort que le village de Louvemont-côte-du-Poivre. Composé de 149 habitants en 1913, il est « Mort pour la France » suite à la Grande Guerre et n’est pas reconstruit. La chapelle Saint-Gilles contient des vitraux commémoratifs de Gruber ainsi qu’une fresque attribuée au peintre Lantier. Sur le territoire de l’ancien village se trouve également le monument aux morts et le monument aux patrouilleurs de Maginot. 

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 Bezonvaux 1

 Bezonaux gg

BEZONVAUX, 3

Bezonvaux de nos jours

Voir les liens :

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/village-detruit-de-bezonvaux-0  

https://fr.wikipedia.org/wiki/Villages détruits

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