Vimy, vu par les artistes
Mots-clés :
Vimy, Mary Riter Hamilton, A.Y. Jackson, Frederick Varley, Richard Jack, Gyrth Russell, William Longstaff, Highlander canadien, Canada, Somme,
Lire les articles :
Les Canadiens (byng boys) pendant la Grande Guerre
Le Canada pendant la Grande Guerre
JM Sketchbooks, les dessins
Croquis de Arno Heerings
Cimetière sur la crête de Vimy (A Cemetery on Vimy Ridge)
Estampe par Lieutenant Frederick Thwaites Bush.
Ce croquis représente un monument commémoratif au fond d'un cratère d'obus pour les soldats de la 2e division canadienne tombés au combat pendant la bataille de la crête de Vimy.
Mary Riter Hamilton : Isolated Grave and Camouflage,
Certaines des peintures les plus expressives de la crête de Vimy ont été réalisées par Mary Riter Hamilton.
Elle se rendit donc en Europe peu après la fin de la guerre pour y peindre. De 1919 à 1922, elle réalisa plus de 300 tableaux, notamment Emplacements de canons, bois de Farbus, crête de Vimy et Petit Vimy et le village de Vimy vus de la route entre Lens et Arras.
Village, Le Petit Vimy, 1919.
La crête de Vimy par Mary Riter Hamilton.
Cette peinture montre un Highlander canadien lançant une grenade depuis l’abri d’une tranchée. Le bras est relativement droit.
La grenade était plutôt tirée en l’air que pardessus l’épaule comme au baseball.
La grenade était une arme particulièrement efficace dans les combats rapprochés des tranchées ou pour éliminer les centres de résistance sans exposer le lanceur aux tirs de l’ennemi.
Les Britanniques ont utilisé des chars pour la première fois pendant la bataille de la Somme, le 15 septembre 1916. Le char ne s’est pas avéré une arme susceptible de donner la victoire à coup sûr, comme promis par certains de ses partisans, mais il a appuyé l’infanterie en détruisant les barbelés et en franchissant les défenses fixes. Le char et l’infanterie qui l’accompagne, qui ne sont pas représentés à l’échelle, foncent ici sur une position d’artillerie allemande.
En 1918, le Corps canadien disposait de compétences plus étendues et plus solides en ingénierie que les forces britanniques équivalentes. Par conséquent, il pouvait rapidement réparer tout dommage aux infrastructures et assurer le déplacement du ravitaillement et des troupes. La compétence des Canadiens sur le plan de l’ingénierie a accru l’efficacité au combat de l’ensemble du Corps.
Une file de soldats (à droite) marche à travers un paysage boueux et désolant, criblé de trous d’obus, tandis que des projecteurs au loin balaient le ciel nocturne.
Le titre de cette peinture de A.Y. Jackson qui suggère que cette zone était naguère très boisée, est puissante évocation de la dévastation du paysage naturel causée par la guerre.
À titre d’artiste de guerre officiel, Frederick Varley, futur membre du Groupe des Sept, a peint de nombreuses scènes sur le front occidental.
Ici, des prisonniers allemands marchent sur une route rocailleuse devant des rangées d’arbres morts, des débris et des corps.
Comme les mouvements de jour étaient extrêmement dangereux, la nuit était une période d’activité souvent frénétique.
Sur cette peinture, des explosions d’obus et des fusées illuminent le ciel et éclairent une petite patrouille.
L’artiste Cyril Barraud représente des Highlanders évacuant un blessé du champ de bataille. L’insigne d’épaule, un rectangle bleu pâle et un cercle bleu foncé, les identifie comme des membres du 43e bataillon.
Un des soldats porte un brassard orné d’une croix rouge indiquant qu’il fait partie du personnel médical. Les blessés qui pouvaient encore marcher, comme les deux soldats derrière les brancardiers, étaient appelés des « blessés ambulants ».
La cavalerie canadienne s’abrite dans un secteur boisé pour cacher sa présence à l’ennemi. Capture de la Crête de Vimy, lundi de Pâques, 1917. R. Jack.
Musée canadien de la guerre
Nommé en 1916, Richard Jack a été le premier artiste de guerre canadien officiel. Dans cette peinture, il représente l’équipage d’un canon de campagne de 18 livres tirant sur des positions allemandes sur la crête de Vimy. À gauche, des soldats blessés se dirigeant vers l’arrière passent à côté du canon.
Au bord de la crête de Vimy. Gyrth Russell.
Musée canadien de la guerre.
Un soldat solitaire approche du sommet de la crête de Vimy en février 1918 dans cette oeuvre de Gyrth Russell, un des nombreux artistes de guerre canadiens qui ont représenté ce lieu symbolique.
Après la prise de la crête par les Canadiens en avril 1917, les Allemands ne la reprirent jamais.
Crête de Vimy vue de Souchez, Gyrth Russell.
Musée canadien de la guerre.
Des soldats progressent les uns derrière les autres vers le Bourgeon, une position au nord de la crête de Vimy. Le Bourgeon, qui ne faisait pas partie au départ des objectifs du Corps canadien pour le 9 avril 1917, a été ajouté plus tard pour éviter que les Allemands ne contre-attaquent et ne reprennent la crête.
Crête de Vimy vue de la vallée de Souchez, étude de A.Y. Jackson.
Musée canadien de la guerre. Cette oeuvre du capitaine australien William Longstaff a connu une grande popularité.
Elle a été reproduite en grande quantité et vendue à travers l’Empire. W. Longstaff représente les fantômes de soldats gravissant la crête de Vimy en provenance de la plaine de Douai, pour s’en retourner vers le monument.
Peintures et commentaires tirés de :
War art image cards | Fiches d’images d’oeuvres d’art de la guerre.
Voir le lien :
https://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/canvas/cwint01f.shtml