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Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
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20 août 2018

Document de l'Armée : la vie du soldat

Mots-clés :

soldat, poilu, Vest Pocket Kodak, document de l'Armée, le pied de tranchée,

Poilu t en fais as

Les fantassins devaient lutter contre la malnutrition et les maladies. Les évolutions technologiques sur le plan militaire ne sont pas sans conséquence pour les soldats dont le quotidien est marqué par la souffrance morale et physique. Les pathologies furent liées aux conditions de vie précaires dans les tranchées, et c'est ainsi qu'à de nombreuses reprises il y eut des évacuations pour cause de bronchite aiguë, de pleurésie et d'autres maladies pulmonaires. On note également l'apparition d'infections spécifiques au théâtre des tranchées, comme ce fut le cas avec les pieds gelés et "le pied de tranchée", conséquence directe de la confrontation permanente des pieds avec l'eau boueuse des tranchées, qui pouvait déboucher sur la gangrène. À cela se greffait une hygiène corporelle déplorable se traduisant par les parasites (poux, puces), le linge inchangé pendant des semaines, l'absence de toilette régulière, à laquelle s'ajoutaient les longues fosses d'aisance nauséabondes.

Le Front Poux

 Epouillage 

Légalement, il était prévu par soldat une ration journalière composée entre autres de 700 grammes de pain, 400 grammes de viande fraîche ou en conserve, 75 grammes de fromage, 35 grammes de café, 45 grammes de margarine ou de lard, entre 25 et 40 grammes de féculents (haricots blancs, petits pois, riz...), mais, en réalité, les quantités furent moins importantes et de moindre qualité. Le ravitaillement en nourriture constituait en lui-même une corvée puisque des soldats (volontaires ou désignés) devaient se rendre à l'arrière jusqu'aux cuisines pour ensuite effectuer le chemin inverse chargés de bidons. Il était donc fréquent que la nourriture soit livrée froide, soit déversée en raison des conditions d'acheminement difficiles ou encore non distribuée face à l'ampleur des affrontements. La malnutrition prédominait donc, tout comme la déshydratation et la mauvaise qualité de l'eau que les soldats faisaient bouillir pour la purifier. 

http://www.lepoint.fr/histoire/guerre-de-14-18-vis-ma-vie-de-poilu

   

Lire les articles :

   Artisanat des tranchées

    Le pinard pendant la grande guerre

        Vie quotidienne des poilus à l'arrière du front

      

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Voir le lien :

https://www.wdl.org/fr/item/20045/

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