La Bretagne en 1913, art 2
Mots-clés :
Bretagne, industrie, Saupiquet, LU, agriculture, Mathurin Méheut, Chemins de Fer, BN, Hénaff, granit rose, Cassegrain, fëtes communales, villa Kermoor, villa Rohannec'h, affiches, tourisme, villa le Caruhel,
Lire les articles :
La Bretagne en 1913, art 1
La France en 1913, post 2
Bilan breton 14-18
Pardons en Bretagne, d'hier et d'aujourd'hui
L'industrie en Bretagne
La Bretagne est une région peu industrialisée en 1914 et l’industrie est liée aux activités régionales les plus
importantes ; agriculture et pêche, beurrerie, conserverie de poissons (sardine) et de charcuterie (pâté Henaff).
Les forges d’Hennebont par exemple fournissent le fer blanc nécessaire aux conditionnements.
L’autre activité industrielle importante est la chaussure qui emploie 1 000 personnes à Fougères en 1900.
Dans un premier temps, la guerre désorganise les secteurs économiques. Les hommes quittent massivement la terre, l’atelier ou la fabrique en août 1914. L’impact de la guerre est aussi important sur les activités maritimes. La mobilisation désorganise les équipages alors que la demande en conserves augmente (rations).
A la fin de l’année 1916, les tous récents chalutiers à vapeur de Lorient sont transformés en dragueurs de mines, les langoustiers de Camaret cessent de pêcher au large de la Mauritanie, les thoniers de Groix pêchent en convois protégés par des patrouilleurs dans le golfe de Gascogne avant de renoncer pour la grande majorité d’entre eux. La guerre sous-marine enclenchée en 1915 met en péril les activités en mer. Ainsi, le 3 mars 1917, le Victorine-Hélène
est attaqué par un U-boot au sud du phare de l’Ar-Men. Cette attaque cause la mort de trois marins dont les noms figureront sur le monument aux morts, érigé sur l’île de Sein, près de l’église.
Mais comme l’écrit alors le géographe Auguste Dupuy, « la guerre favorise l’improvisation et multiplie es aubaines » (in GUYVARC’H Didier, LAGADEC Yann, Les Bretons et la Grande Guerre. Images et histoire, PUR, 2013, p. 115). Les marins trop âgés pour combattre retrouvent le bord. On pêche aussi près des côtes et on découvre des espèces jusqu’alors négligées.
La guerre renforce la féminisation de l’emploi. La figure emblématique de ce phénomène est la munitionnette. « à la poudrerie de Pont-de-Buis, dont la production est complémentaire de la Pyrotechnie de Brest, 736 ouvriers et 221 ouvrières travaillent en 1914 ; en 1917, les ouvriers sont 2 500, mais il y a alors 3 000 ouvrières. à l’Arsenal de Rennes, l’effectif croît très fortement, passant de 1 300 en 1914 à 12 700 en février 1917. Les 4 200 femmes sont alors employées dans la douillerie créée en 1916. Un an plus tard, elles sont 5 100, produisent 400 000 munitions pour le canon de 75. » (in GUYVARC’H Didier, LAGADEC Yann, Les Bretons et la Grande Guerre. Images et histoire.
Pécheurs de Concarneau
Usine de conserverie de poissons
Voir le site sur l'industrie sardinière en Bretagne :
http://www.le-petit-manchot.fr/les-grandes-peches/
Conserverie en pays bigouden,Mathurin Méheut, dessin.
Seconde moitié du XXe siècle
Usine Saupiquet à Nantes, entrée du personnel
Les Forges de Trignac, près de St-Nazaire
Quelques usines bretonnes en ce début de XX ème siècle :
- Les poudreries de Pont-de-Buis et du Relecq-Kerhuon
- L'arsenal de l'armée de terre à Rennes
- Les arsenaux de la Marine de Brest, Lorient
- La fonderie de Trignac, près de St Nazaire
- Les biscuiteries LU et BN de Nantes
- Les manufactures de tabac de Nantes et de Morlaix
- L'imprimerie Oberthûr de Rennes
- Les papeteries de Quimper, Quimperlé, Plounévez-Moêdec
- Les usines de chaussures à Fougères
- Les usines de fer-blanc à Hennebont et Basse-Indre
- Les usines de charcuterie (pâté Hénaff) à St-Brieuc
En vente dans toutes les bonnes épiceries !
http://www.melusineaparis.fr/pate-henaff/
Extrait du livre de Pierre Jakez Hélias, Le cheval d'orgueil
Les produits Cassegrain en Loire-Inférieure
Vue aérienne sur l'usine de conserve Cassegrain-Nantes
Lire le document :
http://www.prodimarques.com/sagas_marques/cassegrain/Cassegrain.pdf
Voir le site :
http://mfd.agadir.free.fr/qi1930-60/laplace/saupiquet/saupiquet.html
Les biscuiteries LU à Nantes
Historia, N°630 Juin 1999
Ouvriers et ouvrières de LU au début du XXe siècle.
Historia, N°883, Juillet 2020
Affiche, 1897
Panneau carreaux de faïence, Sarquemines vers 1900
Sceaux à biscuits en tôle peinte
Affiche, le tandem qui tient la route, vers 1900
Affiche, 1896, dessin de Mucha
Emballages de biscuits vers 1900
Emballages de biscuits vers 1902
Emballage de biscuits vers 1904
Dessin de Mucha
Boite à biscuits, tramxay de Nantes, vers 1898
Firmin Bouisset, « La jeune Fille au Petit-Beurre », 1890
Après le Petit Beurre, la Gaufrette.
C'est vraiment ajouter l'agréable à l'utile.
Lire les documents :
LU Lefevre Utilen Un patrimoine à croquer
L'agriculture en Bretagne
La population rurale s'établit à 74%.
Corps de ferme, Cap Sizun
Maisons des Côtes-du-Nord en 1900
La soupe fait grandir les enfants !
Lits clos breton
Page du Cheval d'orgueil de Pierre Jakez Hélias
Il y en a de toutes les époques, de ces meubles inutilisés ; de toutes les essences d'arbres connues : on fait armoire de tout bois.
En voici en noyer. « brillant comme un miroir », ainsi que l'armoire de la fiancée, dans les Bretons ; en sapin, en chêne, en hêtre, en ébène même, semble-t-il. Elles sont munies de toutes sortes de ferrures gravées et de serrures aux clés guillochées. Celles du xvi" siècle se sculptent d'oiseaux, d'enroulements de vignes, d'attributs divers.
Du xvii, elles sont plus sérieuses. De plus récentes, l'une porte cette date : 1743, mais non de tout à fait modernes, se voient aussi. Perd-on le secret de cette fabrication, chez les ouvriers contemporains ? Non, certes. Mais ici, sans doute, les amateurs dédaignent des produits d'ébénisterie qui cadreraient mal avec l'antiquité de la contrée. On croirait une collection réunie par un commerçant retiré des affaires après fortune faite : l'histoire de l'armoire, en Bretagne, à travers les âges.
Et, réellement, ne contenant aucune pile de draps brodés ou bis, aucun vêtement de cérémonie des seigneurs, pas même de vulgaires pots de confitures, elles sont pour faire envie aux ménagères qui passent par là. Ces grands diables de coffres, regardés sur toutes les coutures, isolés des murailles, ajoutent, par leur air de noblesse inutile, par leur somptuosité morne et muette, à l'impression pénible que cause cette demeure, où seulement la pensée met des allants et venants.
En cette province où ce meuble, l'armoire tient tant de place dans l'existence ; où le paysan en cache la nudité des parois de sa chaumière ; où il s'endort chaque soir dans une armoire à double étage, fermée de panneaux glissant sur des coulisses ; en ce pays des armoires, c'est ici le château des armoires. L'immense logis, lui-même, semble une armoire plus grande, mais non moins vide, quoique renfermant toutes celles-ci.
Chez nous : paysages de France / Léon Duvauchel
Scène de battage dans le Léon
Ramassage de foin
Départ pour la récolte de goémon
En 1900, la lande couvre 50 % de la superficie dans de nombreuses communes de la Bretagne centrale.
La lande bretonne couvrait en 1840 un million ha ; elle en couvre 400.000 ha en 1910.
Chiffres de la superficie de la lande (données 1929) :
- Finistère : 18 %
- Morbihan : 26,5 %
- Côtes-du-Nord : 9,5%
- Ille-et Villaine : 4,7 %
- Loire-Inférieure : 0,8 %
La superficie dans de nombreuses exploitations agricoles était de 5 hectares.
Près des côtes, les terres sont amandées par l'apport de goémon.
On y cultive des pommes de terre, du blé, du seigle, du sarrasin,et des plantes fourragères.
On y élève des porcs, bovins et chevaux.
En 1900, la Bretagne forme ses agriculteurs !
Les écoles d'agriculture sont :
- L'école d'agriculture des Trois-Croix à Rennes
- L'école nationale d'agriculture de Grand-Jouan à Nozay
- La ferme école de laiterie de Coëlogon à Rennes
Carte de l'économie bretonne au XVII siècle, proche de celle des années 1900.
Carte gastronomique 1929
Complainte du laboureur breton
Ma fille, quand tu passeras à ton doigt l'anneau d'argent, prends garde à qui te le donnera ; ma fille, quand tu feras place à deux dans ton lit clos, tâche que ta tête ait un doux oreiller. Ma fille, quand tu choisiras un mari, ne prends pas un soldat, car sa vie est au roi ; ne prends pas un marin, car sa vie est à la mer ; mais surtout ne prends pas un laboureur, car sa vie est à la fatigue et au malheur.
Le laboureur se lève avant que les petits oiseaux soient éveillés dans les bois, et il travaille jusqu'au soir. Il se bat avec la terre sans paix ni trêve, jusqu'à ce que ses membres soient engourdis, et il laisse une goutte de sueur sur chaque brin d'herbe. Pluie ou neige, grêle ou soleil, les petits oiseaux sont heureux, le bon Dieu donne une feuille à chacun d'eux pour se garantir ; mais le laboureur, lui, n'a point d'abri : sa tête nue est son toit, sa chair est sa maison.
Et chaque année il lui faut payer le fermage au maître ; et s'il retarde, le maître envoie ses sergents. - De l'argent ! Le laboureur montre ses champs desséchés et ses crèches, vides. - De l'argent ! de l'argent ! Le laboureur montre les cercueils de ses fils qui sont à la porte, couverts d'un drap blanc. - De l'argent ! de l'argent ! Le laboureur baisse la tête et on le conduit en prison.
Et la femme du laboureur aussi est bien malheureuse : elle passe la nuit à bercer les enfants qui crient ; le jour à remuer la terre près de son mari ; elle n'a pas même le temps de consoler sa peine, elle n'a pas le temps de prier pour apaiser son cœur. Son corps est comme la roue du moulin banal ; il faut qu'il aille toujours pour moudre du pain à ses petits. Et quand les fils sont devenus grands, et que leurs bras sont assez forts pour soulager leurs parents, alors le roi dit au laboureur et à sa femme : « Vous êtes devenus vieux et faibles à élever vos enfants ; les voilà forts, je vous les prends pour ma guerre. » Et le laboureur et sa femme se remettent à suer et à souffrir, car ils sont seuls encore.
Le laboureur et sa femme sont comme les hirondelles qui vont faire leurs nids aux fenêtres des villes ; chaque jour on les balaye, et chaque jour il leur faut recommencer.
0 laboureurs ! vous menez une vie dure dans le monde. Vous êtes pauvres et vous enrichissez les autres ; on vous méprise et vous honorez ; on vous persécute et vous vous soumettez ; vous avez froid et vous avez faim. 0 laboureurs ! vous souffrez dans la vie ; laboureurs! vous êtes bienheureux ! Car Dieu a dit que la porte charretière de son paradis serait ouverte pour ceux qui auraient pleuré sur la terre. Quand vous arriverez au ciel, les saints vous reconnaîtront pour leurs frères à vos blessures. Les saints vous diront : Frères, il ne fait pas bon vivre ; frères, la vie est triste, et l'on est heureux d'être mort ; et ils vous recevront dans la gloire et dans la joie.
Extrait de : Voyage en Bretagne d'Edouard Vallin
J’ai deux grands bœufs dans mon étable.
J'aime Jeanne ma femme
Eh bien ! j'aimerais mieux
La voir mourir, que voir
Mourir mes bœufs.
Le granit rose de Bretagne
L'exploitation du granit dans les carrières de l'ile Grande et de la Clarté à Perros-Guirec a permis la construction de belles demeures.
Anciennes carrières de l'ile Grande
Lire le document :
Les fëtes communales en 1913 dans les Cötes-du-Nord
Le tourisme en Bretagne
St-Quay, villa Kermoor
Etables, villa le Caruhel
Une maison d'avant-garde, confiée à plusieurs artistes
Initialement, la maison en elle-même, construite en 1910 à Etables-sur-Mer, était déjà d'avant-garde, cube de béton juché sur la falaise, sur les plans d'un élève de l'architecte autrichien Otto Wagner (1841-1918). Mais à la mort de son premier propriétaire, elle est rachetée par un fabricant de papier à cigarettes, Louis Fricotelle.
Ce dernier en confie l'agrandissement à l'architecte parisien Jean de la Morinerie, qui va en faire une vaste villa à la silhouette italianisante avec son toit terrasse et sa corniche saillante.
Mathurin Méheut y est allé de bon cœur !
Nommé peintre de la Marine en 1921, Méheut, connu pour la précision de ses relevés animaliers ou végétaux comme pour ses croquis de la vie quotidienne des travailleurs de la mer ou de la terre, s'amuse : dans le spacieux vestibule Art déco, le sol en mosaïque apparaît comme un fond sablonneux parsemé d'hippocampes, d'anémones de mer ou de méduses.
Les portes vitrées qui y donnent sont ornées d'algues en ferronnerie. "C'est comme si le sol était le fond de la mer avec les algues qui remontent vers la surface", commente de son côté Marie de Kerdrel, également en charge des lieux, et qui a grandi dans cette maison familiale.
L' "âme japonaise" du jardin.
En contrebas, le jardin japonais, inscrit, comme de nombreux éléments de la villa, à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, renaît peu à peu. "J'ai cherché à redonner une âme japonaise à ce jardin", confie Marie de Kerdrel, qui voue une passion à ce "lieu de paix et de méditation". Dessiné par Méheut dans une ancienne carrière, ce jardin encaissé est traversé par un fin canal en mosaïque, emprunté par une cascade, qui serpente jusqu'au bassin, évoquant le travail de Gaudi. "Les tesselles (fragments de mosaïque) y sont plus grosses, les coloris plus forts que dans la maison.
Lire le document :
Saint-Brieuc, villa Rohannec'h
La Villa Rohannec'h, 9, boulevard rue de Rohannec'h, St-Brieuc,
Perchée au-dessus du Légué, cette villa d'inspiration italienne fut construite en 1910 par l'armateur Alain Le Gualès de Mézaubran.
Elle symbolise le lien entre la ville et son port.
Le Légué, port de St-Brieuc
Une villa d'inspiration italienne avec vue sur mer...
Atypique dans le paysage briochin, la villa Rohannec’h l'est par son architecture d'inspiration italienne et son histoire. Construite au début du 20e siècle pour le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran, un armateur influent, elle est transformée à partir de 1946 en établissement d'enseignement agricole, actif jusqu’en 1994.
La villa est aujourd'hui une fabrique artistique et culturelle. Elle est "maison atelier" et accueille des artistes pour des temps de résidence et de création. Ponctuellement, des temps d'ouverture de la villa sont proposés au public pour rencontrer les artistes accueillis en résidence artistique.
Ponctuellement, le parc et la villa s'animent pour des temps de fête culturelles et artistiques favorisant la convivialité et les rencontres.
Le parc est aménagé de sentiers qui descendent sur 700 mètres environ, jusque sur les quais du port de plaisance du Légué en contrebas. Avant d'entamer la descente, contournez la villa et admirez la vue imprenable sur la tour de Cesson et la baie de Saint-Brieuc !
Le domaine fut aménagé "à l'anglaise" par un puissant armateur du port du Légué à la fin du 19e siècle : Le Gualès de Mézaubran. Il fut aussi bâtisseur de la spectaculaire villa (fermée au public). Près de trois kilomètres de petits chemins de traverse ont été ciselés lors du réaménagement. Ils offrent aux promeneurs de belles vues sur le port du Légué.
Les séquoias géants, tilleuls, cyprès de Lambert, cèdres bleus, pins de Monterey et ormes des montagnes, fougères agrémentent le parc dont le chemin principal de 700 mètres (dénivelé de 70 mètres) relie le quartier Saint-Michel et le quai Armez sur l'ancienne rive industrielle du port du Légué.
Morgat, Grand Hôtel de la Mer
En 1912 à Morgat, la première station touristique de luxe du Finistère est lancée par l'industriel Armand Peugeot qui y fait construire le " Grand hôtel de la mer "
Roscoff plage en 1913
On espère une bonne récolte pour le soir
Plage des Rosaires, Plérin (22)
Invitation au tourisme en Bretagne, affiche de mars 1895 de Eugène Le Mouël.
Bains de mer en Bretagne
Les plages bretonnes peuvent se diviser en 4 catégories :
LE COUEDIC Daniel, « Le sulfureux laboratoire de la création architecturale »,
in : Cent ans de tourisme en Bretagne ..., p.52
1er catégorie :
Plages mondaines très fréquentées, du type de la grande plage normande, avec casino, jeux divers, hôtels luxueux, chalets à louer de toutes tailles et tous prix, pensions de famille, chambres et appartements : Saint-Malo ; Paramé-Rochebonne ; Dinard et Saint-Enogat, Saint-Lunaire, par Dinard ; La Baule.
2e catégorie :
Plages fréquentées, avec moins de luxe, mais avec un ou plusieurs bons hôtels, munis du confort moderne, et chalets à louer. A. Du Mont Saint-Michel à Brest. Saint-Cast, par Plancoët ; Le Val-André, par Lamballe ; Perros-Guirec, par Lannion ; Roscoff. B. De Nantes à Brest. Pornichet, Le Pouliguen, Le Croisic ; Lamor-Baden, par Vannes ou Auray ; Carnac-plage ; Quiberon ; Beg-Meil, par Quimper ou Concarneau ; Morgat, par Brest, Douarnenez ou Châteaulin.
3e catégorie :
Plages plus familiales, avec, d’ordinaire, un ou plusieurs hôtels suffisants pour les personnes de goûts moyens, et chalets à louer. A. Du Mont Saint-Michel à Brest. Cancale, par Saint-Malo : Rothéneuf, id. ; Saint-Sernan ; Saint-Briac, par Dinard ; Saint-Jacut, par Plancoët, La Garde Saint-Cast, par Plancoët ; Erquy, par lamballe ; Etables, Portrieux, Saint-Quay, par Saint-Brieuc ; Ile Bréhat, par Paimpol ; Trégastel, par Lannion : Trébeurden, id. ; Plestin-les-Grèves, Saint-Michel-en-Grève, Saint-Efflam, par Plounérin ; Trégastel-Primel, par Morlaix ; Carantec, id. ; Brignogan, par Landerneau ; Portsall, par Brest ; Le Trez-Hir, id. ; Le Conquet, id. . B. De Nantes à Brest. Conleau, par Vannes ; Le Palais (Belle-Ile-en-Mer) ; Port-Louis, par Lorient ; Le Pouldu, par Quimperlé ; Bénodet, par Quimper ; Loctudy, par Pont-L’Abbé ; Plage des Sables-Blancs (Douarnenez) ; Camaret, par Brest.
4e catégorie :
Plages très simples et sans décorum, où l’on trouve à se loger soit dans un petit hôtel [...], soit chez l’habitant, parfois dans quelques chalets. On s’y baigne souvent sans cabine. C’est le type de ce qu’on a appelé le « petit trou pas cher ». A. Du Mont Saint-Michel à Brest. La Guimorais, par Saint-Malo ; Minihicsur-Rance, par Saint-Malo ou Dinan ; Saint-Suliac, par Dinard ; La Richardais, par Dinard ; Lancieux, par Dinard ou Plancoët ; Pléneuf, près le Val-andré, par Lamballe ; Pléhérel, par lamballe et Erquy ; Bains de Saint-Laurent, par Saint-Brieuc ; Binic, id. ; Plouha et plage du Palus, id. ; Bréhec, id. ; Plouézec et Port-Lazot, id. ; Paimpol-Kérity ; Loguivy, par Paimpol ; Pleubian, id. ; Port-Blanc, par Tréguier ou Lannion ; Trestel, id. ; Louannec, id. ; Ploumananch, par Lannion ; Locquirec, par Morlaix ; Saint-Jean-du-Doigt, id. ; Plougasnou, id. ; Pempoul, par Saint-Pol-de-Léon ; Ile de Batz, par Roscoff ; Santec, par Roscoff ; Guisseny, par Landerneau ; Goulven, id. ; l’Aberwach, par Brest ; Argenton, id. ; Porspoder, id. B. Du Croisic à Brest. Le Bourg-de-Batz ; La Turballe ; Piriac ; Damgan et Billiers ; Saint-Gildas-de-Rhuis, par Vannes ; Port-Navalo, id. ; Ile-aux- Moines, id. ; La Trinité-sur-Mer, par Carnac ; Sauzon (Belle-Ile-en-Mer) ; Etel, par Pouharnel-Carnac ; Larmor, par Lorient ; Ile de Croix, id. ; Le Fort-Bloqué, id. ; Fouesnant, par Quimper ; Ile-Tudy, par Pontl’Abbé ; Guilvinec, id. ; Saint-Guénolé, id. ; Audierne ; Plage du Riz (Douarnenez) ; Pentrez, par Châteaulin.
Chemins de fer de l'Ouest
Réseau ferré en 1913
Le réseau d'Etat
Deux compagnies desservent la Bretagne :
- le réseau d'Etat
- Paris-Orléans pour les côtes sud
La compagnie du Paris - Orléans, qui regroupait depuis 1852 les tronçons ferroviaires en direction du Centre et de l'Atlantique, desservait notamment le sud de la Bretagne. Plus qu'aux stations balnéaires, les affiches réalisées pour cette compagnie sont consacrées aux sites que le rail, complété par des services d'excursion automobile à partir des gares, rendait accessibles.
Distances des principales villes de France à Paris
Distance entre les villes, réseau ouest.
Lire le document :
Le chemin de fer arrive sur les plages
En 1913, la vitesse moyenne sur le réseau grandes lignes était de 87 km/h
Temps de voyage :
- Paris-St-Brieuc : 8 heures et demi
- Paris-Lorient : 12 heures et demi
- Paris-Nantes : 5 heures et demi
- Paris-St-Nazaire : 7 heures
Lire le document :
http://gallica.bnf.fr/Exposition+par+les+grandes+compagnies+de+chemin+de+fer
Affiches touristiques des Chemins de Fer.
Cliquez sur les vignettes pour avoir la taille réelle.
Voir les liens :
http://gallica.bnf.fr/Affiches chemins de fer
http://www.vintage-posters-gallery.com/fr/affiches-de-la-bretagne-htm
Lire les documents :
Bains de mer Historia N° 907 08 2022
Lire le document, Le Didac'Doc :
http://www.archives.manche.fr/imageProvider.asp?private_resource=3836611
L'Assiette au Beurre, 18 Juillet 1908 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1050058r.item
Les documents :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6492695t.r=
Ile et Vilaine et Maine :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64953326/f14.image.r=
Voir le document :
http://2point2.cotesdarmor.fr/110ans Histoire en Bretagne.pdf
Voir les sites :
http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=2&ref_id=16745
http://www.bretania.fr/Bretania/la-bretagne-en-1914.aspx
http://www.utl-kreizbroleon.fr/crconf/conf0708/conf0607/tourisme.html
Voir le lien :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55305260.r=Guides+Joanne+bains+de+mer+bretagne.langFR
Voir le lien :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5529707v.r=Guides+Joanne+bains+de+mer+bretagne.langFR
Voir le lien :
http://gallica.bnf.fr/Bretagne vivante 1912
Voir pour la Normandie, le guide bleu édition 1919
http://gallica.bnf.fr/Normandie
Le Télégramme, 24 Août 2014
Texte, dessins, lithographies par A. Robida
Voir les liens :
http://gallica.bnf.fr/ark:/Vieille France, Bretagne
http://www.bartko-reher-cpa.fr/ak/90-Cartes-postales-Motifs/33629-Costumes-Bretagne/?&start=1