La France en 1913, post 2
Mots-clés :
agriculture, industrie, armées, marine, Saverne, aviation, Paul Déroulède, Jean Jaurès, Caillaux, Triplice, Triple-Entente, Raymond Poincaré,
Lire les articles :
La France en 1913, post 1
La Bretagne en 1913, art 1
La Bretagne en 1913, art 2
Loi de Trois Ans du service militaire, 7 Août 1913
La vie économique
Part de la population active en 1913 dans :
- Agriculture : 39 %
- Industrie : 31 %
- Tertiaire : 30 %
Agriculture
Rendement à l'hectare en 1913 :
- Blé : 13,3 quintaux (70 à 80 quintaux actuellement)
- Pommes de terre : 100 quintaux
Industrie
Lire le document sur les industries :
Les armées
Les divisions militaires de la France en 1913
A la veille de la Grande Guerre, il y a 880.000 citoyens sous les drapeaux.
Effectifs des armées en 1913 de la France et de ses voisins
Loi de 3 ans du Service Militaire
Voir l'article :
http://87dit.canalblog.com/loi de 3 ans de S M
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Recrutement
L'Humanité, 08 Août 1913
L'Infanterie
Lire le document sur l'emplacement des troupes :
La marine
Cuirassé Le Marceau, 1887 -1922
Croiseur Amiral Charner, 1893 - 1916
ll fut torpillé par un U-21 allemand en 1916
Forces marines en 1914
Cuirassé anglais
Lire le document :
La Croix, 29 Janvier 1914
L'aviation
La Croix, avril 1913
L'aviation française compte en 1914, 150 appareils d'observation et non de combats.
Une véritable industrie de l'aéronautique va se mettre en place pendant la guerre. Elle va produire 100.000 moteurs et 50.000 avions pendant la Grande Guerre.
Les Russes possédaient 180 avions, les Belges 40 avions, les Allemands 280 avions et 200 pilotes, l'Autriche-Hongrie 70 avions de construction allemande.
Voir l'article sur l'aviation :
http://87dit.canalblog.com/L'aviation 14-18
La défense des frontières
Lire les documents :
Extrait de la Guerre contre l'Allemagne, 1914.
Au lendemain de la loi de 3 ans.
Voir le document :
http://gallica.bnf.fr/La Guerre contre l'Allemagne
Cette carte de l'Europe fut publiée au Brésil avant ou peu après l'éclatement de la Première Guerre mondiale, à la fin du mois de juillet 1914. Une table, en haut à gauche de la carte, répertorie la population des pays faisant partie des deux alliances rivales en Europe, la Triplice et la Triple-Entente, ainsi que l'effectif de leurs armées et marines. Elle indique que l'Italie est membre de la Triplice, avec l'Allemagne et l'Autriche–Hongrie. L'Italie choisit de ne pas rester dans la Triplice et finit par changer de camp en avril 1915 pour combattre aux côtés de la Grande–Bretagne, de la France et de la Russie. Dans la marge supérieure de la carte, les principales puissances belligérantes, à savoir l'Allemagne, l'Italie, la Grande–Bretagne, la France, la Russie, la Serbie et l'Autriche–Hongrie, sont représentées avec leur drapeau et une photographie du président ou du monarque au pouvoir.
La population, l'effectif militaire en temps de guerre et le tonnage de la marine sont également indiqués pour chaque pays. Les portraits de chefs et les mêmes statistiques de divers autres pays européens sont visibles en bas et sur les côtés. La carte fut produite sous forme de publicité pour Souza Cruz, compagnie de cigarettes et de cigares de Rio de Janeiro (dont la British American Tobacco acquit une part majoritaire en 1914). Elle témoigne du grand intérêt avec lequel les Brésiliens, comme d'autres nationalités, suivirent les développements en Europe lorsque le continent plongea dans le conflit. Le Brésil fut le seul pays d'Amérique du Sud à déclarer la guerre à l'Allemagne et le seul d'Amérique latine à participer militairement à la Première Guerre mondiale. Comme les États–Unis, le Brésil appliqua initialement une politique stricte de neutralité dans le conflit opposant les Alliés et les Empires centraux.
Le pays entra toutefois en guerre aux côtés des Alliés en octobre 1917, à la suite d'attaques sur des navires marchands brésiliens par les sous-marins allemands. L'armée brésilienne n'envoya pas de troupes en Europe, mais la marine aida à patrouiller l'Atlantique Sud pour détecter les sous–marins allemands. Le Brésil fut également un fournisseur important de marchandises pour les Alliés pendant la guerre.
https://www.wdl.org/fr/item/18964/
Raymond Poincaré, 1860 - 1934, élu président de la République le 18 Février 1913
Raymond Poincaré est le 9 ème Président de la troisième République.
Il fit un septennat : 18 février 1913 - 18 février 1920.
Le Matin , 19 Février 1913
Le 14 juillet 1913 à Vincennes
Les relations de la France avec son voisin allemand
Incidents France - Allemagne
Les incidents de Saverne
L’affaire de Saverne éclate en novembre 1913 : un jeune lieutenant en garnison à Saverne, le baron Günther von Forstner, traite les recrues alsaciennes de Wackes (« voyous »).
Le Temps, 5 Décembre 1913
En ce qui me concerne, je me permets de "ch...sur le drapeau français."
L'Illustration, 20 décembre 1913
Lire le document :
Les allemands chez nous par Gustave Téry
Textes tirés du document suivant :
ftp://ftp.bnf.fr/Les allemands chez nous.pdf
La belle époque
Voir le site de la BNF, été 14 :
http://expositions.bnf.fr/guerre14/expo/salle1/index.htm
http://troupesdemarine-ancredor.org/05-Belle-epoque.pdf
Parisien Juillet 1914 la guerre est possible
Les grands événements en 1913 :
- Poincaré élu président de la République, 17 Janvier
- Loi sur le service militaire à trois ans, le 9 août
- Roland Garros traverse l'altantique en avion, le 23 septembre
- La Prose du Transsibérien de Cendrars
- La Colline inspirée de Barrès
- Jean Barois de Roger Martin du Gard
- Le Grand Meaulnes d'Alain Fournier
- Du côté de chez Swann de Proust
- Eve de Péguy
- Le roman de Miraut de Louis Pergault (Prix Goncourt 1910 avec De Goupil à Margot)
- Mort à Venise de Thomas Mann
- Le Sacre du printemps de Stravinski, le 29 mai
- Alcools d'Apollinaire
- sky
- Les Ballets russes de Diaghilev
- Nu descendant un escalier de Duchamp
Nu descendant un escalier, Duchamp
Voir le lien :
http://desoutilspourlaclasse.hautetfort.com/Duchamp
Les grands événements en 1914 :
- Obséque de Paul Déroulède, le 2 février
- Henriette Caillaux assassine le directeur du Figaro, le 16 mars
- Assassinat de l'archiduc François-Ferdinand à Sarajero, le 28 juin
- Vote de l'impôt sur le revenu, le 15 juillet
- Acquitement d'Henriette Caillaux, le 28 juillet
- Assassinat de Jean Jaurès, le 31 juillet
- Mobilisation générale, le 1 août
- l'Allemagne déclare la guerre à l'Allemagne, le 3 août
- Vote des crédits de guerre et Union sacrée des députés, le 4 août
Paris - Brest en 1912 : 10h32
Paris - Nice en 1912 : 19h20
Lire le document :
http://gallica.bnf.fr/Almanach 1913
Affaire Caillaux
Associé à l'impôt sur le revenu, Caillaux suscite des haines terribles qui se traduisent par la publication de lettres intimes prouvant sa complicité. Le Figaro publiera 110 articles de décembre 1913 à mars 1914.
Le 16 mars 1914, sa femme Henriette, assassine le directeur du Figaro, Gaston Calmette. Elle sera acquittée le 28 juillet 1914.
Lire les documents :
Paul Déroulède, 1846 - 1914
Nationaliste français pronant la paix par la revanche !
Chants du soldat de Paul Déroulède
Voir le lien :
http://gallica.bnf.fr/Chants du soldat Paul Déroulède
CHASSEURS A PIED
Le soleil du matin a chassé les étoiles ;
Les flocons lumineux tombent en voltigeant.
Sur la terre la neige a jeté ses longs voiles,
Et les branches du bois se couronnent d'argent.
Les petits Vitriers- c'est ainsi qu'on les nomme
Ils passent lestement sous les pommiers sans pomme,
Ils vont, et leurs pieds noirs font chanter le grésil.
Les Prussiens sont encore installés dans la ferme,
Il s'agit de la prendre et les débusquer ;
Le bataillon muet s'avance d'un pas ferme ;
Mais des canons sont là prêts à se démasquer.
Tout à coup, dans le fond d'un ravin où l'on saute,
Un cri de mort se fait entendre « C'est de l'eau ! »
La glace était récente, et la neige était haute,
Et ce linceul avait recouvert ce tombeau.
Ils sont ensevelis jusques à la ceinture ;
Le courant les renverse et la glace les tient.
Vaincu par les Prussiens, vaincu par la nature,
0 mon Pays, quel Dieu terrible que le tien !
Les Allemands joyeux sortent de leurs tanières,
Nous voilà désarmés, les voilà résolus,
Hourrah! L'heure est propice aux haines meurtrières
Pourtant leur officier apparaît sur la crête
« Vous n'avez qu'à vous rendre, on va vous secourir. »
Cet atroce marché soulève une tempête
« Ta peux te retirer, nous n'avons qu'à mourir ! »
Mais le vieux commandant, d'un ton triste et sévère
« Et moi, je ne veux pas que vous mouriez ainsi.
Rendez-vous, mes enfants, vous ne pouvez rien faire. »
Et tous ces moribonds se rendent à merci.
Les Prussiens cependant les hissent sur la rive ;
Déjà les dragons bleus les forment en convoi,
Quand à la fin le tour du commandant arrive
« J'ai sauvé mes soldats, dit, et non pas moi »
Et, repoussant alors la corde qu'on lui lance,
Il se laisse engloutir par le gouffre glacé;
Les pauvres prisonniers saluent le trépassé,
Et, voyant cette fin, ils ont cette espérance
La France n'est pas morte encor. « Vive la France ! »
L'air est pur, la route est large,
Le Clairon sonne la charge,
Les Zouaves vont chantant,
Et là-haut sur la colline,
Dans la forêt qui domine,
Le Prussien les attend - Variante : "On les guette, on les attends."
Le Clairon est un vieux brave,
Et lorsque la lutte est grave,
C'est un rude compagnon ;
Il a vu mainte bataille
Et porte plus d'une entaille,
Depuis les pieds jusqu'au front.
C'est lui qui guide la fête
Jamais sa fière trompette
N'eut un accent plus vainqueur;
Et de son souffle de flamme,
L'espérance vient à l'âme,
Le courage monte au cœur.
On grimpe, on court, on arrive,
Et la fusillade est vive,
Et les Prussiens sont adroits - Variante : "Et les autres sont adroits."
Quand enfin le cri se jette:
" En marche! A la baionnette !"
Et l'on entre sous le bois.
A la première décharge,
Le Clairon sonnant la charge
Tombe frappé sans recours;
Mais, par un effort suprême,
Menant le combat quand même,
Le Clairon sonne toujours.
Et cependant le sang coule,
Mais sa main, qui le refoule,
Suspend un instant la mort,
Et de sa note affolée
Précipitant la mélée,
Le vieux Clairon sonne encor.
Il est là, couché sur l'herbe,
Dédaignant, blessé superbe,
Tout espoir et tout secours;
Et sur sa lèvre sanglante,
Gardant sa trompette ardente,
Il sonne, il sonne toujours.
Puis, dans la forêt pressée,
Voyant la charge lancée,
Et les Zouaves bondir,
Alors le clairon s'arrête,
Sa dernière tâche est faite,
Il achève de mourir.
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Caricatures
Ses obsèques
Rue de Rivoli, le 4 Février 1914
Le Matin, 02 Mars 1914 Le Matin 10 Juin 1914
L'Ouest-Eclair, 01 Février 1914
L'Ouest-Eclair, le 02 Février 1914
Jean Jaurès
Dessin de Léandre
Chambre des députés. Sénat 13 Novembre 1903
Lire les documents :
Jaurès Premier anticolonialiste
Assassinat au café du Croissant par Raoul Villain, le 31 Juillet 1914 à 21h40
Photos de Gallica : cercueil et drapeaux derrière le char.
Discours publiés par L'Humanité du 05 Août 1914
L'Ouest-Eclair, 05 08 1914