Grande Guerre : cartes postales de l'Oise
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cartes postales, Senlis, Noyon, Clermont, Beauvais, Compiègne, Oise, Grande Guerre,
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Les Allemands sont à Noyon
Senlis pendant la Grande Guerre
Pendant toute la durée de la guerre de position, le département de l’Oise n’est pas le centre de grandes opérations stratégiques. Une petite partie du département, la pointe nord-est, est occupée par l’ennemi.
En 1916, les opérateurs poursuivent leurs reportages généraux sur l’état du front de l’Oise et continuent la visite des états-majors : Grand Quartier Général à Compiègne où est organisée une exposition de peinture militaire, quartier général de la 3e armée à Verberie. Ils photographient les troupes à l’arrière des lignes : vie quotidienne dans les cantonnements, ravitaillement, parcs à bétail, loisirs (théâtre aux armées, cinéma), vie dans les carrières (Confrécourt, Chauffour).
Plusieurs reportages sont consacrés aux troupes coloniales (spahis, sénégalais, division marocaine) et à la Légion étrangère. Des prisonniers allemands sont au travail à Coivrel et logent dans un camp de toile. Sur les terrains d’aviation de Breteuil, Creil et d’Esquennoy, les escadrilles sont à l’entraînement. Amarrée sur une rive de l’Aisne, à Attichy, une canonnière est armée d’un canon de 140mm. Des personnalités parcourent le front : le général russe Lokhvitsky, des délégués des colonies britanniques…
La gare régulatrice de Creil assure la répartition des mouvements ferroviaires.
En mars 1917, le haut-commandement allemand décide de réduire le front de l’Ouest en se repliant sur une nouvelle ligne de défense baptisée par les alliés « ligne Hindenburg ». Avant de quitter les zones qu’elle occupait depuis 1914, l’armée allemande opère des destructions systématiques, entravant l’avancée des forces alliées et les privant de tout confort ainsi que de facilités de ravitaillement sur le terrain.
En 1918, la situation dans l’Oise reste calme jusqu’au 21 mars, moment où les forces allemandes déclenchent l’offensive Michael marquant la reprise de la guerre de mouvement. Préservé pendant quelques jours, le département connaît ensuite la perte de Noyon, reprise par l’ennemi le 25 mars.
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