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Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
Grande Guerre : territoriaux bretons et normands du 87 DIT
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12 juin 2014

Les héroïnes de la Grande Guerre

Mots-clés :

Anne Morgan, Charlotte Maître, Edith Cavell, Emilienne Moreau, Irène Curie, Louise de Bettignies, Marie Curie, Octavie Delacourt, Reine Elisabette de Belgique, Gabrielle Petit, femmes, Petites Curies, Grande Guerre, héroïnes,

Lire les articles :

Monument à Gabrielle Petit, Tournai

Représentations féminines sur les monuments aux morts

Plusieurs femmes vont se distinguer pendant la Grande Guerre. Elles soignent sous les obus, cachent des soldats égarés, espionnent, parfois font le coup de feu.

Elles s'appelaient Octavie Delacour, qui fit capoter un sabotage en Normandie, Nelly Martyl surnommée la « fée de l'armée de Verdun », Emilienne Moreau, dernière défenseuse d'un poste de secours, Charlotte Maître, Edith Cavell, figure légendaire fusillée par les Allemands, Gabrielle Petit, la Jeanne d'Arc belge.

Le Petit Journal femmes 27 04 1919 remarquables

 Le Petit Journal illustré, 27 Avril 1919

http://www.ville-lepecq.fr/uploads/2016/02/expo-14-18-les-femmes-celebres-de-la-Grande-Guerre-bdef.pdf

héroines fr

 Les héroïnes françaises de guerre reçues par le lordmaire de Londres

Octavie Delacourt

Delacourt

Octavie Delacour

 Robert Delandre

 Le monument de la Rougemare

Lire le document :

Delacour  résumé du combat de la Rougemare

Charlotte Maître

Lect Charlotte Maitre

Charotte Maitre

Charlotte Maistre

Dans la cour des Invalides à Paris,

Charlotte Maitre, infirmière militaire principale de première classe,

reçoit la croix de la Légion d’honneur, vers 1919.

Lire le document :

http://grande-guerre.org/Charlotte Maître

Émilienne Moreau, 1898 - 1971 

l image emilienne moreau

 Moreau4

Émilienne Moreau est née en 1898 à Wingles (Pas-de-Calais). Son père, mineur en retraite, ouvre en juin 1914 une épicerie-mercerie à Loos-en-Gohelle à quelques kilomètres de Lens. À la fin de 1914, la ville est occupée par les Allemands. Émilienne Moreau crée, dans une cave, une école improvisée pour les enfants de Loos.

Le 25 septembre 1915, alors que les Britanniques (régiment écossais) tentent de reprendre la ville, Émilienne se porte à leur rencontre pour leur donner des indications sur les positions de l'ennemi. Avec un médecin écossais, elle organise dans sa maison un poste de secours. À la grenade et au revolver, elle abat quatre soldats allemands. La ville est reprise par les Britanniques. Évacuée, Émilienne Moreau est décorée de la Croix de Guerre avec palme. Les Britanniques lui décernent plusieurs décorations prestigieuses.

La propagande s'empare de son histoire, et à 17 ans elle devient une héroïne. Ses « mémoires » sont publiés en 1915 par la presse française et britannique. Un film, The Joan of Arc of Loos, est réalisé en 1916 en Australie. Émilienne Moreau termine la guerre comme institutrice dans une école de garçons à Paris. Dans l'Entre-deux-guerres, elle s'engage dans le mouvement socialiste et occupe des fonctions importantes à la SFIO. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle entre très tôt dans la Résistance et effectue plusieurs missions pour les Alliés. En 1945, décorée de l'ordre de la Libération, elle incarne la résistance féminine française. Elle est décédée à Lens en 1971.

Mémoire d'emilienne Moreau

Lire le Miroir du 12 Décembre 1915 :

http://gallica.bnf.fr/Le Miroir 12 1915

 Moreau1   Moreau2

Moreau croix de guerre

Mreau imge de la guerre

Lire le document :

Historia Emilienne Moreau

http://france3-regions.francetvinfo.fr/E. Moreau

Louise de Bettignies, 1880-1918

Louise

 Louise de Bettignies

Voir les liens :

http://beh.free.fr/npc/hcel/bettignies.html

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/louise-de-bettignies

http://france3-regions.francetvinfo.fr/Louise de Bettignies

 Voir l'article sur Louise de Bettignies :

http://87dit.canalblog.com/archives/2016/07/26/34122871.html

Edith Cavell, 1865 - 1915

Femme dans la guerre
Edith C
Edith Cavell, en uniforme noir, à côté du Dr Depage avec ses élèves infirmières.
Crédits photo : Rue des Archives/© Mary Evans/Rue des Archives
 

L'evenement_illustre Edith Cavell

  Voir l'article sur Edith Cavell :

http://87dit.canalblog.com/archives/2016/02/28/

Gabrielle Petit, 1893 -1916

Figure emblématique du combat des femmes belges lors de la première guerre mondiale, Gabrielle PETIT a été arrêtée le 20 janvier 1916 et condamnée à mort le 3 mars 1916 par les Allemands pour espionnage, diffusion de presse clandestine et participation à des exfiltrations de soldats. Le premier avril 1916, la sentence est exécutée au Tir national (commune de Schaarbeek).

Elle repose à l'enclos des fusillés, rue Colonel Bourg à Schaarbeek. Une statue lui est dédiée à Bruxelles et à Tournai.

On trouve :

  • un chemin Gabrielle PETIT à Brugelette, HT, BE,
  • un square Gabrielle PETIT à Nivelles, BW, BE,
  • une avenue Gabrielle PETIT à Tubize BW, BE et à Brecht, AN, BE,
  • une rue Gabrielle PETIT à Rouveroy, HT, BE, Dottignies, HT, BE, Hyon, HT, BE, Roux, HT, BE et Molenbeek-Saint-Jean (Sint-Jans-Molenbeek), BR, BE
  • une place Gabrielle PETIT à Chapelle-à-Wattines, HT, BE et à Tournai, HT, BE.

En 1920 s'est ouverte, 25 place Sainte-Gudule à Bruxelles, la Maison Gabrielle PETIT, à la fois un restaurant économique pour dames et centre récréatif et culturel (Source [109]). 

Gabrielle Petit est condamnée à mort le 3 mars 1916. Un aumônier allemand,qu’elle ne consentit à recevoir que sur la recommandation suppliante de sa marraine, voulut lui faire adresser un recours en grâce à Sa Majesté l’Empereur d’Allemagne.

Elle bondit : « Implorer la grâce du sinistre Kaiser, parjure, massacreur, voleur, pillard,… jamais s’écria-t-elle. Mon honneur de Belge s’y oppose… »

Elle fut exécutée le 1er avril. A l’endroit où devait avoir lieu l’exécution, un Allemand, présumant une défaillance, s’offre à la soutenir à sa descente de voiture.

Elle remercia gentiment, disant : « Merci, Monsieur, je n’ai pas besoin de votre aide ; vous allez voir comment une jeune fille belge sait mourir. » Elle va se poster en face du peloton. Un soldat s’approche avec le bandeau qu’on met sur les yeux des condamnés. Elle refuse. Le soldat veut employer la force. Elle le repousse avec violence en s’écriant : « Respectez au moins le dernier vœu d’une femme qui va mourir. » On n’insiste plus. Tandis que l’officier précipite les commandements, elle crie : « Vive la Belgique ! Vive le Roi »

La fusillade coupe le reste. Elle s’affaisse lentement et tombe face à l’ennemi.

PETIT_Gabrielle_3312_DE_BETTIGNIES_Louise_23832_04

 gabrielle Petit1

L évement illustré g Petit 07 06 1919

Gabrielle Petit portrait

A la mémoire de Gabrielle Petit

 La dernière heure, 23 décembre 1918

 gabrielle Petit4

 Le Journal, 23 Juillet 1923

gabrielle Petit3

 Le Matin,5  Avril 1938

gabrielle Petit2

Monum Gabrielle Petit

Monum Gabrielle Petit1

Voir les liens : 

http://bruxellesanecdotique.skynetblogs.be/gabrielle-petit.html

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/gabrielle-petit

http://www.bel-memorial.org/cities/bruxelles-brussel/bruxelles/mon_gabrielle_petit/bruxelles_mon_gabrielle_petit.htm

 gabrielle petit3

Voir le lien :

http://www.bel-memorial.org/photos/PETIT_Gabrielle_3312.htm

Reine Elisabette de Belgique

 La_Belgique_en_guerre-Reine elisabette

 Voir l'article sur la Reine des Belges :

http://87dit.canalblog.com/archives/2017/01/30/34836447.html

Anne Morgan

Briant

Anne Morgan et Aristide Briand, le 24 Novembre 1921

Anne Morgan est la fille du banquier John Pierpont Morgan.

En 1914, elle est en vacances en France. Après une visite des champs de bataille de la Marne, elle décide de se consacrer à la cause alliée. En 1917, elle crée le Comité pour la France Dévastée (CARD), (American Committee for Devastated France (ACDF)).

En juin 1917, avec un groupe de femmes américaines, Anne Morgan s’installe dans des baraquements provisoires, parmi les ruines du château de Blérancourt, dans l’Aisne. Pendant sept ans 1917-1924, 350 bénévoles américaines vont ainsi sillonner la Picardie à bord de leurs camionnettes Ford, et secourir, soigner, distribuer du ravitaillement, aider à la reconstitution du tissu social en agissant dans le domaine de la santé, de l’éducation et des loisirs.

A bord de voitures Ford « modèle T », le transport des blessés du front est assuré vers l’hôpital américain de Neuilly, dont la fondation remonte à 1910.

    Card

  Médaille A Morgan

 Ambulance Amér Ford 1917

Voitures Ford « modèle T »

Ambulance Amér Ford 1917-1

Pour les régions dévastées

Le Petit Parisien, 21 Novembre 1921

Le Matin régions dévastées

Le Matin, 26 février 1923

Lire le document :

exposition Anne Morgan

Voir le lien :

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/Morgan

 

Voir l'article sur Anne Morgan :

http://87dit.canalblog.com/archives/2017/09/19/35685939.html

 

Marie Curie, 1867-1934

Irène Curie, 1897 -1956 

Les petites curies

Doc M Curie

Extrait de Marie Curie, La radiologie de guerre, 1921, source gallica.bnf.fr

Intérieur des petites curies

 Intérieur des « petites Curie »Radio opération

Extrait du Larousse médical illustré de guerre de 1917

Marie Curie

Irène Curie

Voir les liens :

http://dvole.free.fr/quierzy/

http://reviews-and-ramblings.dreamwidth.org/

http://museefrancoamericain.fr/anne-morgan-et-la-grande-guerre

http://www.medailles1914-1918.fr/etats-unis-Morgan.html

http://www.histoire-image.org/Morgan

 

Voir l'article sur le rôle des femmes à l'arrière :

http://87dit.canalblog.com/archives/2013/03/13/26636893.html

 

Héroines de guerre1

 Héroines de guerre2

Héroines de guerre3

 Héroines de guerre4

 Héroines de guerre5

Almanach du Petit Parisien illustré, 1917

Lire les documents :

Femmes sacrifiées sur l'autel de la patrie

Femmes espionnes

La guerre des espionnes et espions

 

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